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Grossesses en cours

Bezapot

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
@Poulet en sucre si ça se trouve elle va peser plus ! on sait jamais vraiment ces choses là
Ma fille était annoncée un peu en dessous de la courbe et elle faisai 3,4kg avec 2 semaines d'avance, pile sur la moyenne de la courbe OMS.
 

Loezia

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
Pareil ici, déclenchement avant terme car bébé estimé de petit poids... Mais 3kg à la naissance, sachant que je suis moi-même un modèle miniature 😂
 

Poulet en sucre

Hyperlactation
Merci de me rassurer les filles. En plus je le sais très bien qu'il y a une marge d'erreur mais moi non plus je ne peux pas m'empêcher de faire ma flippette 😁
 

Tatian@

Modératrice
Membre de l'équipe
Animatrice LLL
Je fais de mon mieux, dans le respect de moi même, avec les cartes de l'instant, le reste appartient à l'univers.
C'est une citation d'Agnes Ledig tirée de "pars avec lui" que j'aime beaucoup!
"je fais de mon mieux, dans le respect de mois même, avec les cartes de l'instant, le reste appartient à la vie"
 

Wilson

Colostrum
Bonjour à toutes

J’ai besoin de vider mon sac, et je n’ai l’impression que ce n’est qu’ici que je trouverais le réconfort dont j’ai besoin (ou en tout cas, sans jugement de personne qui me connaisse).

Je suis maman d’un petit garçon de 17 mois que j’aime plus que tout, et je suis enceinte de 4 mois.

Cette grossesse était voulue, mais je la vis très mal…

Je suis passée par plusieurs phases :

D’abord, étant tombée enceinte très rapidement, je me suis dis que c’était trop beau pour être vrai, et que j’allais forcement faire une fausse couche. Alors j’ai pas voulu m’impliquer tout de suite, je voulais pas trop que mon mari en parle, c’était un peu comme un déni.

Et les semaines ont passées, et le petit bout de chou s’est accroché. Et, à la place de la peur de le perdre, je me suis mis à ressentir de la culpabilité : pourquoi j’imposais un bébé à mon « grand » ? une baisse de lactation alors qu’il allaitait encore beaucoup ? pourquoi je lui imposais d’avoir moins de temps exclusif avec nous ? moins de maman disponible les premiers mois ? on était bien tous les 3, pourquoi vouloir changer ça ? en plus, on arrive déjà pas à s’organiser avec un bébé, est-ce qu’on va pas couler avec 2 ? pourquoi je m’étais pas posée ces questions avant ? Et je me suis rendue compte que je pensais toujours aux conséquences pour mon grand, et rarement au bébé à venir, comme si il n’était qu’un fardeau. Et puis je me suis dit que je pourrais jamais l’aimer autant que j’aime le 1er, il ne pourra jamais être aussi chou.

C’est horrible et personne ne le sait, mais j’ai même pensé à l’avortement parce que je me suis dit qu’on avait pas assez réfléchis, et surtout qu’on méritait pas ce bébé. Il mérite qu’on pense à lui tout le temps, comme je l’ai fait lors de la première grossesse, alors que là, je pense à lui un peu quand j’arrete de penser à 1er enfant/boulot/covid/travaux de la maison…

Je déteste être ce genre de mère, et j’ai l’impression que ça ne peut que continuer : je n’arriverais pas à consacrer à ce bébé autant de temps qu’à mon 1er (que j’allaitais genre 20h/24 au début !!), je n’aurais peut être pas le courage et la patience lors des nuits difficiles ou des séances tire-lait 5x/jour, on ne s’émerveillera pas autant de ses progrès, et, comme j’ai appris que c’est un petit mec, il y aura même pas la nouveauté d’une fille.

Pour « couronner » le tout, mon frère aura un bébé en même temps que moi, alors je me dis qu’en plus de pas avoir autant d’attention qu’il le mérite de la part de ses parents, il n’aura même pas toute l’attention de la famille puisqu’un autre bébé fera « concurrence ».

Lors de l’échographie hier, mon petit bébé m’a paru tout chetif, comme si il se faisait tout petit par peur de déranger. Je m’en veux tellement, et en même temps, je n’arrive pas à m’en sortir mentalement. Je veux ce bébé, mais surtout je veux le meilleur pour lui, et je n’arrive pas à lui donner. Je ne suis qu’une loque fatiguée et déjà grosse, démotivée et capable de rien, qui ne veut parler à personne. Je ne suis même pas sure que mon mari perçoit mon mal-être parce que je ne veux jamais parler de ce que je ressens dans cette grossesse.

Je me sens doublement nulle : nulle en tant que future mère, nulle en tant que femme enceinte qui devrait être contente d’avoir cette chance.

Ne me dites évidemment pas de faire un accouchement sous X, même si ce bébé pourrait surement avoir des meilleurs parents, je veux vraiment ce bébé, je le sais les jours où je vais bien que j’ai hate de le serrer contre moi, mais je sais pas comment sortir de ces pensées et y croire que je pourrais rendre ce bébé heureux.

Désolée de polluer ce post censé être joyeux. J’ai hésité à le mettre dans le post maman dépressive, mais je crois que mon etat est vraiment lié à la grossesse.
 

Lumi

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
@Wilson Tout d'abord, une grosse fournée de :calin::calin::calin::calin:
L'ambivalence me paraît normale au cours de la grossesse, que ce soit une première (peur de l'inconnu, peur de regretter la liberté d'avant, etc) ou une suivante (comme tu le décris si bien, culpabilité envers le ou les aîné(s), inquiétude sur le bouleversement familial à venir...).
Dans ton cas, il me semble quand même que cela prend des proportions vraiment douloureuses. Peut-être serait-il bon que tu te fasses accompagner spécifiquement sur cet aspect ? Comment es-tu suivie ? Peux-tu envisager des séances de sophrologie par exemple, pour pouvoir te libérer de ce fardeau émotionnel et faire de la place à tout le positif de cette grossesse ?
En tout cas tu n'es pas nulle. Et je peux te rassurer, même si le cadet n'aura effectivement jamais l'exclusivité dont bénéficiait l'aîné, il arrivera à se faire sa place dans la famille !
 

Jud

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
@Wilson quel est ton suivi pour cette grossesse ? Une sage-femme en laquelle tu as confiance et à qui tu pourrais te confier ? Ou qui pourrait t'orienter ?
Parce qu'effectivement, ton mal-être prend de grosses proportions...
J'ai un Ourson de 2 ans et demi et de mon côté j'ai aussi très peu de temps disponible, dans ma tête, pour mon futur bébé. C'est normal. Le boulot, la maison, l'aîné... Mais je ne doute pas que tu offriras beaucoup à ce nouveau petit être. Et il aura un grand frère aussi ! Mon Ourson est plus grand donc c'est plus facile à faire : je l'inclue déjà dans la nouvelle aventure que l'on vit. Ca passe aussi par des choses toutes simples : depuis 2 jours, il "m'aide" à mettre de l'huile sur mon ventre, c'est un chouette moment. Ca permet de remettre la grossesse au sein de la famille.
Je ne sais pas quoi te dire de plus mais fais toi aider et n'aie pas honte d'en parler. Ce sont des sentiments normaux, qui ont besoin de sortir, et qui risquent de pourrir à l'intérieur de toi :(
 

Wilson

Colostrum
Merci à toutes les deux pour vos réponses.
Ma grossesse est suivie par une gynécologue, mais elle ne sait rien de mon mal etre, je lui ai juste dit que je suis fatiguée, je ne me sens pas suffisament en confiance pour dire ce que j'ai sur le coeur. Je ne sais pas vers qui me tourner. J'ai un temps pensé à mon médecin traitant, mais il est du genre à dire "la grossesse n'est pas une maladie", donc c'est pas le genre de discours que je veux entendre en ce moment. D'une maniere generale, j'ai du mal à me sentir à l'aise avec les gens, alors parler de qqch comme ça qui me fait honte, je vois vraiment pas à qui le dire et j'ai peur de devoir tester plein de professionnel avant de tomber sur un qui ne me fera pas me sentir plus mal.
 

MmeMarguerite

Fontaine de lait
@Wilson :calin: :calin:
Je suis d'accord avec ce qui a été écrit au-dessus et j'ajouterais peut-être : peux-tu essayer d'en parler au papa ? Peut-être qu'il partage certaines de tes appréhensions et que ça vous ferait du bien à tous les deux de vous sentir compris.
Et n'aies pas peur, tu vas l'aimer ce petit ! L'amour n'est pas une quantité finie qu'on ne peut distribuer à un nombre limité de personnes, c'est extensible ! Quand tu rencontres une nouvelle personne qui te plaît beaucoup, tu ne vires pas un de tes amis d'enfance pour lui faire une place, si ? L'amour c'est pareil : quand ton deuxième enfant naîtra, et même pendant la grossesse (on voit bien malgré tout ce que tu racontes que tu l'aimes déjà, ce bébé), tu n'aimeras pas moins ton premier, et pourtant tu seras tout à fait capable d'aimer ton deuxième aussi.
Je suis au début de mon 6e mois de grossesse et mon aîné est un petit bonhomme de 20mois qui tétait encore beaucoup en début de grossesse (surtout la nuit). Il s'est calmé avec la baisse de lactation mais n'a pas laissé tomber le sein pour autant. À cet âge, ils sont suffisamment grands et diversifiés pour qu'une baisse de lactation ne leur soit pas néfaste. Et s'il ne se lasse pas, peut-être pourras-tu coallaiter à la naissance de ton deuxième, si c'est ce qui te fait envie.
 

MmeMarguerite

Fontaine de lait
Merci à toutes les deux pour vos réponses.
Ma grossesse est suivie par une gynécologue, mais elle ne sait rien de mon mal etre, je lui ai juste dit que je suis fatiguée, je ne me sens pas suffisament en confiance pour dire ce que j'ai sur le coeur. Je ne sais pas vers qui me tourner. J'ai un temps pensé à mon médecin traitant, mais il est du genre à dire "la grossesse n'est pas une maladie", donc c'est pas le genre de discours que je veux entendre en ce moment. D'une maniere generale, j'ai du mal à me sentir à l'aise avec les gens, alors parler de qqch comme ça qui me fait honte, je vois vraiment pas à qui le dire et j'ai peur de devoir tester plein de professionnel avant de tomber sur un qui ne me fera pas me sentir plus mal.
Je te recommande vraiment une sage-femme libérale, si tu arrives à te renseigner pour en trouver une qui est à l'aise avec l'allaitement, et qui fait de la préparation à la naissance, probablement que ce serait plus le genre à écouter et pouvoir faire du soutien psychologique aussi.
 

Jud

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Merci à toutes les deux pour vos réponses.
Ma grossesse est suivie par une gynécologue, mais elle ne sait rien de mon mal etre, je lui ai juste dit que je suis fatiguée, je ne me sens pas suffisament en confiance pour dire ce que j'ai sur le coeur. Je ne sais pas vers qui me tourner. J'ai un temps pensé à mon médecin traitant, mais il est du genre à dire "la grossesse n'est pas une maladie", donc c'est pas le genre de discours que je veux entendre en ce moment. D'une maniere generale, j'ai du mal à me sentir à l'aise avec les gens, alors parler de qqch comme ça qui me fait honte, je vois vraiment pas à qui le dire et j'ai peur de devoir tester plein de professionnel avant de tomber sur un qui ne me fera pas me sentir plus mal.
Je me répète : tu n'as pas à avoir honte ! J'ai rêvé de ma grossesse pendant un an et quand jai appris que j'étais enceinte, j'ai pensé à l'avortement parce qu'à ce moment là ce n'était pas le meilleur moment pour moi, que je ne savais plus pourquoi je voulais cet enfant...
Sans compter le bain d'hormones dans lequel on baigne et qui rend difficile la prise de recul. Tu as le droit de ressentir tout ça et tu n'es pas seule !
 

Maman-chat

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
@Wilson . Enceinte de mon second, j'ai également eu de gros doute similaires aux tiens bien que pas forcément dans les mêmes proportions. Avec la grossesse avançant, ça s'est atténué. Mais même maintenant, la seconde a 18mois, j'ai encore l'impression parfois qu'elle passe après.
Je te conseille vivement une personne tierce, pour moi ma sage femme. Suite à un atelier de préparation a la naissance intitulé "place de l'aîné" ou j'ai été incapable de parler sinon je fondais en larme, nous avons fait une séance en tête à tête axée sur cela. Sage femme, sophrologie, psy, hypnothérapeute...
Je ne suis pas psy, mais as tu réfléchi également si cela peuvait venir réveiller des chose chez toi ? Tu es fille unique ? Une aînée ? Une cadette ?
 

Wilson

Colostrum
Merci encore pour votre soutien, ça me fait beaucoup de bien.

Je vais regarder vers les sages-femmes. J'ai peur d'en parler à mon mari parce que je sais que lui est seulement super content et impatient pour le 2e bébé, et j'ai peur de lui gâcher la situation.

@Maman-chat Je suis une enfant du milieu, entre 2 garçons. Je sais pas si c'est la place qui a fait cela, mais ma relation avec mes parents n'est pas celle que j'espère pour mes enfants.
 

Jud

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Merci encore pour votre soutien, ça me fait beaucoup de bien.

Je vais regarder vers les sages-femmes. J'ai peur d'en parler à mon mari parce que je sais que lui est seulement super content et impatient pour le 2e bébé, et j'ai peur de lui gâcher la situation.

@Maman-chat Je suis une enfant du milieu, entre 2 garçons. Je sais pas si c'est la place qui a fait cela, mais ma relation avec mes parents n'est pas celle que j'espère pour mes enfants.
Mon conjoint aussi est ravi de l'arrivée du deuxième. Pour autant, il peut comprendre que j'ai des sentiments ambivalents. D'autant qu'il ne vit ni la grossesse, ni l'allaitement... Je crains que garder ça pour toi soit difficile à vivre, déjà au sein de ton couple...
Ce qui est rassurant, c'est que tu es consciente de plein de choses et que tu souhaites que ça change pour que tes deux petits soient au mieux. Tu es une maman formidable !
 

Loezia

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
@Wilson, déjà bravo pour avoir fait la démarche de venir vider ton sac ici, c'est déjà une première étape !
Tu as le droit d'être mal, inquiète, triste, tu as le droit de douter, tu as le droit de ne pas être heureuse pendant ta grossesse. L'essentiel est de ne pas rester seule face à ce mal-être et de faire de la chair à pâtée avec la culpabilité. Le désir d'enfant est une chose, la réalité d'une grossesse au quotidien en est une autre et on ne peut jamais, jamais savoir à l'avance comment ça va se passer et comment on va le vivre. Tu te rends compte aujourd'hui que cette grossesse est difficile pour toi, et je rejoins les autres sur ce point : les sages femmes sont habituées à accompagner ces sentiments ambivalents tout au long de la grossesse. Pas évident de s'ouvrir à une inconnue, mais c'est leur métier et si tu tombes sur une qui te fait te sentir jugée, alors excusez moi mais c'est qu'elle ne fait pas bien son job !
Au début de ma grossesse actuelle (pourtant désirée), j'ai eu des regrets aussi. Parce que mon grand tétait toujours et ça a été compliqué à gérer ; parce que j'avais fait une fausse couche juste avant ; parce que c'est tombé au même moment que le décès d'un proche ; parce que j'étais au bout du rouleau et je n'arrivais plus à m'occuper de mon grand.
J'ai eu de la chance de tomber sur des sages femmes extraordinaires pour le suivi de grossesse et la préparation ; un médecin traitant compréhensif qui m'a donné des semaines d'arrêt de travail pour que je prenne le temps de me reposer et me recentrer ; une sophrologue qui a su mettre le doigt sur ce qu'il me manquait pour investir cette grossesse.
Ça a pris plusieurs mois et pas mal de larmes, mais ce nouveau petit être a fini par prendre sa place. C'était un processus lent, progressif, et ce n'est pas pour rien qu'on les attend 9 mois...
Courage 😘
 

Lumi

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
@Wilson Si tu dois retenir UNE chose de toutes nos réactions, que ce soit celle-ci : tu n'as pas à avoir honte ni à te sentir coupable. Tes émotions sont légitimes et ne font pas de toi une mauvaise mère, ni pour le bébé à venir, ni pour l'aîné. Ne garde pas tout pour toi : PERSONNE n'a à te juger.
 

Wilson

Colostrum
Merci à toutes pour votre soutien, et pour partager aussi ce que vous avez ressenti, cela m'a fait beaucoup de bien de vous lire. Merci beaucoup, et je suis désolée d'avoir plombé l'ambiance de ce post.
J'espère que vous allez toute bien, et que vos petits bébés grandissent bien
 

jjuulliiee

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
Merci à toutes pour votre soutien, et pour partager aussi ce que vous avez ressenti, cela m'a fait beaucoup de bien de vous lire. Merci beaucoup, et je suis désolée d'avoir plombé l'ambiance de ce post.
J'espère que vous allez toute bien, et que vos petits bébés grandissent bien
Pour compléter les autres réponses, je rebondis juste sur le cousin qui aura le même âge. Pour le moment tu le vois comme un manque d'attention potentiel, mais il y a des côtés positifs! Je te donne l'exemple de ma famille. Toutes générations/fratries confondues, les enfants successifs de ma famille ont entre 6 ans et 9 ans d'écart. Sauf ma fille et son cousin qui ont trois mois d'écart. Maintenant ils ont 4 ans et sont vraiment très complices! Et ça fait une motivation supplémentaire pour se voire en famille! Par ailleurs, je trouve assez difficile, dans le cas de ma famille d'établir un lien entre ma famille et mes enfants, du coup j'apprécie d'autant plus cette complicité avec son cousin :).
 
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