Autre piste : la sieste "très tard" (vers 17h) puis un rituel de coucher vers 19h30.
Ou alors, un repas en famille "très tôt", vers 18h et un coucher vers 19h.
Expliquer que le sommeil est bénéfique, sert à bien développer son corps, à grandir, à bien mémoriser ses acquisitions, à préparer son corps à découvrir le monde (au choix selon ce qui la porte le plus).
Chez nous, les siestes longues de l'après-midi sont apparues assez tard. C'était vers 13h30. Époque bénie ^^'. Puis y a eu une fin de sieste brusque, de 3h max à 0. Il en avait pourtant visiblement encore besoin.
J'ai "lutté" un moment, puis j'ai lâché prise pendant quelaues temps (mois? semaine?), puis j'ai remarqué qu'il s'endormait facilement 4h plus tard. Toujours cela de pris, je me disais. Sieste tardive donc.
Puis celle-ci a disparu aussi.
Et ensuite, rituel immuable dans ses moments-clefs pour le coucher. Pyjama avant le repas. Rituel de coucher après le repas. Pipi ou autre, les mains, les dents, au lit, 2 histoires max (parfois, il demande 0 mais c'est rare), tétée-dodo.
Il y a eu un moment il y a des mois où c'était très difficile, car il était trop fatigué. À un moment, on s'était raidi nous aussi. On a lâché prise, tout en gardant le rituel, mais en étant plus souple dans son exécution. On avait fait des affichages du rituel.
Souvent, il finit de manger avant nous (le papa mange très lentement). Vers le fromage, en général. Du coup, le papa bascule en mode routine de coucher jusqu'à l'histoire, puis retourne finir son repas tranquille pendant que je fais la tétée-dodo.
Parfois, il demande plus d'histoires. C'est 2 max à son choix (et pas un dictionnaire ou un livre d'astro ou un truc ou il peut se plonger dans les nombres ou trop réfléchir ou trop se poser de questions. Des choses genre la famille souris ou du Satomi hichikawa).
Il y a peu, il a demandé à remanger. Une fois oui (de manière générale, il gère sa faim, je ne la gère pas). La deuxième fois, ok aussi en disant que c'était la dernière fois, qu'il devait manger suffisamment le soir pour ne pas avoir faim une fois dans le lit. La troisième fois, c'était non. Il n'y a pas eu de 4ème.
De manière générale, quand il y a des tentatives probables d'extension du temps d'éveil, je fais comme cela. 1ère fois, ok, ça peut arriver. 2ème fois, ah bon ? Encore ? Ça doit rester une exception, voici ce que tu peux faire pour éviter cela. 3ème fois, non. Si cela revient bien plus tard, tout dépend du contexte : non, ou je reboucle sur l'acceptation de l'exception.
Après, tout dépend. S'il demande à boire et qu'il a mangé salé, je ne vais pas dire non (plutôt anticiper ou amener la gourde dans la chambre)... Si un caca arrive inopinément, il est prioritaire. S'il introduit une variation bien pensée (en ce moment : aller 5 min sur la terrasse regarder le monde), pas de souci.
Souple et solide à la fois
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Autre proposition : prendre le contre-pied pour les sorties. Moins sortir pour des activités, se ressourcer chez vous, faire des activités de découvertes dans votre cadre.
Chez nous, une boulimie d'une chose est à la fois le signe d'un intérêt sincère *et* souvent d'une petite anxiété associée à cet intérêt. Du coup, s'il va trop à fond dans ce sujet d'intérêt alors qu'il n'a pas encore les capacités de régulation émotive qui seraient nécessaires, la petite anxiété peut s'ancrer et c'est un cercle vicieux (faire plus plus plus pour essayer de maîtriser cette anxiété, qui grossit elle aussi). Dans ces cas-là, je dis ce que j'ai remarqué et que l'on va aider son cerveau, son corps à mieux gérer les sensations et les émotions, et je fais une exposition graduelle après un break.
Autre idée : une poutre du temps. Elle permet de voir de manière concrète comment s'organisera la semaine.
Parler du cycle des saisons. En ce moment, on ressent beaucoup le soleil qui se couche plus tôt, l'automne est à nos portes : ça peut perturber.