Bonsoir,
Merci beaucoup à toutes pour vos messages, qui m'ont beaucoup touchée. Même si nous sommes sur un forum, je suis impressionnée par la solidarité de notre communauté ! D'ailleurs, si vous en avez dans votre ville, je ne peux que recommander d'adhérer au "club poussette" pour avoir aussi du soutien très local (en tout cas moi ça m'aide, tout comme les LAEP de ma ville, parce que sinon je serais très seule, pour plein de raisons, dans ma maternité).
Je suis très consciente d'être submergée par des schémas mentaux qui m'ont portée dans des périodes de ma vie mais s'avèrent complètement contre-productifs aujourd'hui. La résistance à la fatigue, la très grande capacité de travail, le perfectionnisme, l'habitude de ne jamais s'accorder la moindre indulgence... c'est efficace pour réussir des concours et encaisser certains coups durs, mais catastrophique pour la parentalité. Je sais que beaucoup vient de mon éducation, de mon rapport à ma mère, d'ailleurs ma relation à ma famille est complètement chamboulée depuis le projet de grossesse et encore plus depuis la naissance de ma fille. J'aurais aimé faire un vrai travail pour accueillir ma fille au mieux, mais ça ne s'est pas vraiment trouvé. J'ai un peu consulté la psy de la PMI mais elle m'a sorti quelques aberrations sur l'allaitement donc j'ai arrêté. Je vais essayer de consulter de nouveau, via une autre ressource de ma ville, on verra bien. En attendant je mouline non-stop et ce n'est pas super, même si j'avance sur certains points, y compris avec l'aide de mon compagnon.
Une hypothèse que je fais par rapport aux nuits : j'ai eu tellement peur que mon allaitement prenne fin de manière abrupte et non désirée, et la corrélation était telle entre "ma fille fait ses nuits --> je n'ai plus de lait" que j'ai peut-être inconsciemment désiré que ma petite louve réclame, pour maintenir la lactation abondante à laquelle elle s'est habituée. Je me rends compte que malgré les explications des animatrices du forum, j'ai vraiment une angoisse de subir à nouveau une grosse baisse... Et quand j'essaye de me dire que 7 mois c'est déjà super, que si l'allaitement devait s'arrêter, je n'aurais pas à culpabiliser ou à me sentir en échec, je constate que clairement il y a un énorme nœud. Et je n'ai aucune idée de comment le résoudre. C'est comme si j'avais amalgamé allaitement et maternité. Peut-être parce que c'est un peu "mesurable" (et que ça peut un peu répondre à l'injonction de la performance), ou parce que suis la seule à pouvoir allaiter ma fille (et que ça me met donc hors compétition par rapport au papa, aux grands-parents, et autres adultes qui me paraissent parfois avoir une relation plus facile avec ma fille - et en écrivant cela je me dis qu'il y a vraiment des trucs qui clochent dans ma tête...) ?
En tout cas, pour celles qui galèrent avec les nuits, et peut-être
@Silymine toi qui connais mieux ces sujets tu pourras nous éclairer, j'ai lu que l'enfant pouvait se réveiller pour rassurer ses parents, répondre à leurs angoisses plus ou moins inconscientes...
@Zazael je ne peux que compatir mais peut-être que vous aussi il y a quelque chose à dénouer ?
@Low2021 bravo pour la motivation du mini-déménagement, et j'espère que tu vas avoir ton rdv avec ton médecin et que ça t'aidera !
@Amabou très chouette de te lire, c'est super que tu puisses te avancer au feeling et sans échéance arbitraire
Et bon courage pour ta future reprise.
@Amafa impressionnant ton bonhomme qui cherche à se mettre debout ! Sur la constipation, est-ce que ça le fait souffrir ? L'osteo qu'on a vu pour ma louve nous avait dit qu'il ne fallait pas forcément s'alarmer d'un ralentissement du transit, normal avec la diversification.