Ok, je range les tomates pourries que j'avais préparé à la lecture de ton message pour tenter la discussion constructive
Mon expérience : un seul enfant, allaité à la demande jusqu'à deux ans, à l'amiable jusqu'au sevrage à deux ans dix mois.
J'ai repris le travail à ses dix sept mois, il n'était donc pas question de donner des biberons pendant la garde. Jamais gardé avant ça sauf quatre jours où j'ai dû m'absenter à ses treize mois. Je ne compte pas les journées père-fils comme de la garde, mais j'aurais peut-être dû puisque le papa n'allaitait pas à la demande.
On avait prévu de le mettre à la crèche parce qu'elle prônait la bienveillance et l'adaptation en douceur sur trois semaines.
A la place, on a eu une semaine parce que je reprenais en septembre et que la crèche fermait en août.
Ça a été affreux. Très difficile pour tout le monde, enfant, parents, dames de la crèche. On m'a reproché absolument tout ce que tu mentionnes dans ton message.
De mon côté je reproche le manque d'empathie et le doigt pointé en direction de l'allaitement. Leur demande de leur larguer un enfant qui hurle et de partir sans me retourner alors que dans d'autres établissements les parents sont autorisés à rester le temps que l'enfant se sente bien.
Le manque d'adaptation : on a eu une demi-heure dans la crèche avec l'enfant, trois semaines avant le début de garde et c'était sensé être suffisant.
Au final, il s'est "adapté" en trois semaines deux heures par jours. On a dû prendre une nounou quand même parce qu'après tout ça, il pleurait à nouveau s'il restait plus longtemps.
Maintenant je te pose la question :
Comment se fait-il qu'avec son Papa (qui ne donnait pas le sein non plus) les journées se passaient très bien, avec la nounou que nous avons pris ensuite aussi, qu'avec sa mamie (qu'il voit très peu) qui le gardait pendant les vacances aussi et qu'avec elles ça coinçait ?
Mon gamin est très sensible aux changements et aux nouvelles personnes, c'est sa personnalité, on l'a vu dès ses premiers mois de vie. Je ne pense pas que l'allaitement y soit pour quelque chose.
Deuxième question : qu'est-ce que j'aurais pu faire de plus que le présenter régulièrement (2x par semaine) à de nouvelles personnes les six mois qui ont précédé l'entrée en garde ?