Elleetmoi
Période de pointe
Bonjour,
Me revoilà après des mois d'absence (pour celles qui me connaissent !). Je me rends compte que j'ai souvent posté sur ce forum pour me plaindre des difficultés rencontrées avec ma fille (26 mois). Je l'aime de tout mon cœur, mais clairement, on est loin de la maternité telle que je me l'imaginais, et je crois que je ne suis pas loin du burn out maternel.
L'allaitement, j'y tenais, c'était important pour moi, si j'ai un autre bébé un jour j'allaiterais de nouveau, mais pas comme ça. Le nombre de tétées que j'ai passées en me sentant contrainte et forcée, à ronger mon frein en attendant que bébé s'endorme, ou en pestant intérieurement parce qu'il fallait limite sortir le sein en pleine rue, ou porter bébé sur le ventre pour qu'elle tète, quitte à avoir mal aux épaules et aux cervicales...
Bref, je n'ai pas posé les limites assez tôt, j'ai laissé une grosse rancœur et une profonde lassitude s'installer au fil du temps, à force d'avoir cédé et de ne pas m'être respectée moi-même dans mes envies et mes besoins.
C'est un constat d'échec de la relation à l'heure actuelle. Quand ma fille est gardée, par mes parents ou par ses assistantes maternelles (dans une MAM), elle est décrite comme adorable, attachante et ne posant aucune difficulté, pouvant enchaîner des siestes de trois heures ou des nuits complètes sans réveil.
Dès que je suis avec elle, elle se transforme en droguée du lait. A peine me voit-elle qu'elle réclame sa tétée. Hier soir je lui ai demandé de me dire bonjour et de me faire un petit câlin avant la tétée, elle n'en avait cure, fouillant avec acharnement sous mon pull en fronçant les sourcils et en commençant à geindre. Depuis peu elle a même commencé à faire des mini crises de nerfs, jetant les objets à terre à la moindre contrariété, ce qu'elle ne fait absolument pas quand elle est gardée. Et si je refuse la tétée, elle se met à crier en réclamant en boucle, ou en me hurlant "Arrête, arrête" si j'essaie de bloquer ses mains pour l'empêcher d'atteindre le sein.
Cette nuit elle s'est réveillée à 6 heures en fouillant dans mon décolleté. J'ai réussi un "mini sevrage" de nuit dans le sens où elle accepte de ne plus boire de lait (et encore, pas toujours), mais elle tient à son lot de consolation : utiliser le téton comme doudou en le triturant entre ses doigts. Comme elle n'a pas arrêté au bout de cinq minutes, j'ai retiré sa main et nous avons littéralement lutté pendant une heure, moi retirant ses mains, elle les remettant, tout cela entrecoupés de cris. Le biberon n'a bien sûr pas fonctionné. Et nous avons fini par nous lever alors qu'elle n'avait pas du tout son quota de sommeil.
Tout mon entourage constate qu'il y a un problème, tous commencent à regarder avec un regard consterné le spectacle de ma fille focalisée sur sa tétée, elle qui est pourtant d'un tempérament autonome et débrouillard sur bien des plans.
Je ne sais plus quoi faire, j'ai essayé les méthodes douces, le magnétisme, la kinésiologie, j'ai lu tout ce que je pouvais sur le sujet.
Au point où j'en suis je ne vois plus que deux solutions : soit la méthode "déloyale" en allant chercher de quoi stopper ma lactation à la pharmacie ; mais dans cette hypothèse j'ai bien peur qu'elle continue quand même à patouiller mes seins, et je me demande quelles seront les conséquences psychologiques pour elle. Soit je termine enfin sa chambre, je la colle dedans à 21 heures en fermant la porte et en lui laissant une veilleuse, quitte à la laisser hurler le temps qu'il faudra, et je continue à refuser régulièrement le sein là aussi en la laissant crier, avec le risque qu'un jour je dérape, à bout de nerfs.
A part ça, je suis contente d'être maman, surtout quand je vois le beau résultat de la personnalité de ma fille... quand elle n'est pas avec moi.
Me revoilà après des mois d'absence (pour celles qui me connaissent !). Je me rends compte que j'ai souvent posté sur ce forum pour me plaindre des difficultés rencontrées avec ma fille (26 mois). Je l'aime de tout mon cœur, mais clairement, on est loin de la maternité telle que je me l'imaginais, et je crois que je ne suis pas loin du burn out maternel.
L'allaitement, j'y tenais, c'était important pour moi, si j'ai un autre bébé un jour j'allaiterais de nouveau, mais pas comme ça. Le nombre de tétées que j'ai passées en me sentant contrainte et forcée, à ronger mon frein en attendant que bébé s'endorme, ou en pestant intérieurement parce qu'il fallait limite sortir le sein en pleine rue, ou porter bébé sur le ventre pour qu'elle tète, quitte à avoir mal aux épaules et aux cervicales...
Bref, je n'ai pas posé les limites assez tôt, j'ai laissé une grosse rancœur et une profonde lassitude s'installer au fil du temps, à force d'avoir cédé et de ne pas m'être respectée moi-même dans mes envies et mes besoins.
C'est un constat d'échec de la relation à l'heure actuelle. Quand ma fille est gardée, par mes parents ou par ses assistantes maternelles (dans une MAM), elle est décrite comme adorable, attachante et ne posant aucune difficulté, pouvant enchaîner des siestes de trois heures ou des nuits complètes sans réveil.
Dès que je suis avec elle, elle se transforme en droguée du lait. A peine me voit-elle qu'elle réclame sa tétée. Hier soir je lui ai demandé de me dire bonjour et de me faire un petit câlin avant la tétée, elle n'en avait cure, fouillant avec acharnement sous mon pull en fronçant les sourcils et en commençant à geindre. Depuis peu elle a même commencé à faire des mini crises de nerfs, jetant les objets à terre à la moindre contrariété, ce qu'elle ne fait absolument pas quand elle est gardée. Et si je refuse la tétée, elle se met à crier en réclamant en boucle, ou en me hurlant "Arrête, arrête" si j'essaie de bloquer ses mains pour l'empêcher d'atteindre le sein.
Cette nuit elle s'est réveillée à 6 heures en fouillant dans mon décolleté. J'ai réussi un "mini sevrage" de nuit dans le sens où elle accepte de ne plus boire de lait (et encore, pas toujours), mais elle tient à son lot de consolation : utiliser le téton comme doudou en le triturant entre ses doigts. Comme elle n'a pas arrêté au bout de cinq minutes, j'ai retiré sa main et nous avons littéralement lutté pendant une heure, moi retirant ses mains, elle les remettant, tout cela entrecoupés de cris. Le biberon n'a bien sûr pas fonctionné. Et nous avons fini par nous lever alors qu'elle n'avait pas du tout son quota de sommeil.
Tout mon entourage constate qu'il y a un problème, tous commencent à regarder avec un regard consterné le spectacle de ma fille focalisée sur sa tétée, elle qui est pourtant d'un tempérament autonome et débrouillard sur bien des plans.
Je ne sais plus quoi faire, j'ai essayé les méthodes douces, le magnétisme, la kinésiologie, j'ai lu tout ce que je pouvais sur le sujet.
Au point où j'en suis je ne vois plus que deux solutions : soit la méthode "déloyale" en allant chercher de quoi stopper ma lactation à la pharmacie ; mais dans cette hypothèse j'ai bien peur qu'elle continue quand même à patouiller mes seins, et je me demande quelles seront les conséquences psychologiques pour elle. Soit je termine enfin sa chambre, je la colle dedans à 21 heures en fermant la porte et en lui laissant une veilleuse, quitte à la laisser hurler le temps qu'il faudra, et je continue à refuser régulièrement le sein là aussi en la laissant crier, avec le risque qu'un jour je dérape, à bout de nerfs.
A part ça, je suis contente d'être maman, surtout quand je vois le beau résultat de la personnalité de ma fille... quand elle n'est pas avec moi.