Désolée du hors sujet j'ai cette citation depuis un moment j'ai ri à haute voix en te lisant sur ces visios 19h-21h
À chaque bébé et chaque maman leur histoire.
Ma maman a toujours répondu aux besoins de ses bébés, en accourant. Aux 8 mois de son aîné il y avait encore une ou deux tétées, mon père a pété un câble (il se levait pour apporter le bébé à ma mère, et le reposait dans le berceau ensuite) alors elle a demandé à sa mère et à sa soeur de l'aider pour le sevrage de nuit, en berçant et chantant toute la nuit pendant 3 nuits pour accompagner le sevrage presque sans pleurs.
Pour son 2e et son 3e enfant, les bébés ont dormi toute la nuit plus tôt, sans qu'elle ne fasse rien. Elle a répondu à leurs appels chaque fois qu'il y en avait.
Elle m'a beaucoup aidé à la naissance de mes bébés. Et elle a halluciné de voir qu'on ne pouvait pas poser mon fils dès qu'il s'agissait de dormir. Jouer en éveil babiller etc, oui. Dormir, hurlements. Elle m'a dit "ben... Dors avec lui, non ? Comment tu peux faire ?" Elle ne comprenait pas comment faire, elle m'a dit que dis donc elle avait eu des bébés bien différents !
C'est très très probable (je dirais même sûr) que mon histoire, avec mes petites difficultés aux séparations, mon envie de garder le lien et le contact avec tout le monde, a contribué à une escalade de l'engagement comme dit
@Pauline C. J'ai largement trop donné c'est sûr, par rapport à ma fatigue extrême. Et pourtant j'ai fait la même chose avec ma cadette. Qui au début dormait mieux, je m'étais dit que tout serait plus facile, sauf que c'est vrai j'ai "trop" répondu à ses besoins et elle s'est réveillée de plus en plus comme son frère. Et il ne dormait pas encore bien non plus à ce moment-là. Et j'ai répondu aux besoins des deux, je ne sais même plus comment. Mais pourtant ça passe. Et s'il y avait un troisième je sais que je ferais pareil.
Pour moi le moment où j'ai pu mieux respecter mes besoins à moi c'est 16-18 mois pour des débuts de tentative de sevrage

Ça paraît ridicule à beaucoup de parents qui trouvent hallucinant que j'écoute ainsi mes enfants. Mais ce n'est pas discutable en fait. C'est le ressenti de chacun, chacune et on ne me fera jamais dire que parce que je suis fatiguée un bébé de 1 an doit apprendre à dormir seul

c'est moi, mon histoire, mon ressenti..
J'ai une copine qui a confié le sevrage de nuit à son mec aux 6 mois de ses enfants, c'est ok pour elle et elle ne l'aurait jamais fait avant. Je ne discuterais pas avec elle de le faire aux 4 mois d'un troisième parce qu'elle est épuisée et au bout de sa vie.. et je n'argumente pas non plus sur l'idée d'attendre un peu après les 6 mois. C'est elle qui connait le mieux ses enfants et ses limites.
Pour l'alimentation y a des bons mangeurs et des appétits de moineaux. Je ne me verrais pas donner exactement la même quantité de nourriture à chaque enfant (gaver ou mettre au régime). Mais je connais des mamans qui poussent à finir la quantité prévue avec moults diversions pour encore ouvrir la bouche.
Y a des injustices avec des bébés moins demandeurs ou qui dorment beaucoup... Pareil pour les réponses on voit de tout.
J'étais vraiment épuisée jusqu'aux 13 mois de mon aîné avec des bas et des très bas. Jusqu'aux 16 ou 17 mois de ma cadette. Aujourd'hui je vais bien et je ne pense pas avoir mis ma santé en danger sur du long terme. On dira aux toutes jeunes mamans que c'est normal de ne rien faire que de s'occuper de son nouveau-né pendant un mois au risque de ne pas tenir le coup. On répète aussi que c'est dur au début mais que ça s'arrange vers les 3-4 mois de l'enfant. De mon point de vue la fatigue est là une bonne année et je dis aux jeunes parents notre expérience à nous.
Bon je ne sais plus où je voulais en venir.
Chaque maman est l'experte de son bébé et d'elle-même, je ne pense pas que les injonctions fassent du bien, dans un sens ni dans l'autre. C'est chouette de lire des témoignages, ce forum regorge de mamans épuisées mais qui pensent qu'elles font au mieux pour leur enfant. Ça fait du bien de lire des histoires similaires, savoir qu'on n'est pas seul sur terre à répondre aux besoins de son bébé comme on pense que c'est le mieux.
Tant que ça va bien on ne change rien. Quand ça ne va plus, on cherche des solutions.
Le "ça ne va plus" est à ajuster selon chacun, chacune, nos limites ne sont pas les mêmes.