Merci à toutes.
Élodie, ton fils et le mien étaient du même gabarit à la naissance (c'est marrant parce que je me fais la réflexion, depuis hier, qu'il ressemble un peu au fils de Mamenrond sur sa photo de profil, l'epicanthus en plus pour bonhomme) ! Tu as continué l'allaitement ? J'ai lu le compte-rendu d'une conférence tenu par le dr C. Gonzalez, comme vous me le conseilliez, pendant que bonhomme tétait et il enjoint les parents à ne pas en faire trop ni trop vite avec la diversification. C'est clairement ce qu'on a fait (solides avant tétée, notamment) et ce que nous incite encore à faire le pédiatre ! Qu'en dis-tu ?
Oui gros poids, et pas mal de soucis de prise de poids en début d'allaitement.
Et je ne regrette pas l'allaitement, juste les mauvais conseils / l'absence de conseils pour m'aider à allaiter correctement. Je ne connaissais pas ce forum.
A postériori je me dis que j'ai un bébé qui n'exprime pas ses envies et ses besoins (donc ne pas allaiter à la demande, mais aux premiers signes d'éveil) et qui a sûrement un frein de lèvre au moins (vu qu'il a toujours une ampoule sur la lèvre supérieure).
D'où une moins bonne prise de poids que ce qu'il aurait dû...
Et alors ? finalement, si il lui manque quelques centimètres à l'âge adulte, est-ce grave ? parce que je lui aurais donné en contrepartie des anticorps, des acides gras, dezs agents protecteurs contre l'asthme (je suis asthmatique chronique). Je lui aurais appris à gérer sa faim, et sa machoire sera correctement développée.
Et surtout, surtout, je lui aurais donné tellement d'amour ! On peut dire ce qu'on veut mais la position "allaiter" et "donner le bibi" n'est pas la même. Surtout avec un bébé plus grand, souvent il tient seul son bibi tandis que l'allaitement oblige à un contact plus étroit, plus enveloppant, plus sécurisant...
Et puis je ne lui aurais pas donné de maltodextrine de maïs, et je ne sais quelle autre cochonneries on trouve dans le lait maternisé.
Puis, mon mari et moi, on est globalement d'accord sur tout. Je pense que là, il est juste dépassé par mon angoisse ; il m'a même dit : "faisons-en un deuxième, tu laisseras bonhomme tranquille avec ses courbes !"
Encore une fois, merci à toutes pour le temps que vous m'accordez !
Ton homme a totalement raison.
J'ai deux fils.
Mon premier est né à 2,7 kgs, grosse perte de poids à la maternité, grosse pression pour lui faire prendre des compléments, j'en étais malade. Je me suis accrochée, je suis revenue à un allaitement exclusif pendant 2 mois et demi et puis j'ai lâché car comme toi j'etais une flippée des chiffres, et autant fils aîné suivait la courbe sur le cahier de santé, autant que je savais qu'il décrochait sur les courbes OMS. J'ai tout essayé pour faire remonter sa courbe, mais j'etais seule, isolée, sans conseil...
Mais j'ai toujours été amère.
J'étais obsédée par son poids, sa taille (il est petit et menu, et il l'est toujours), sa progression intellectuelle (mon dieu à x mois il ne pointe pas !!)(en fait il n'a jamais pointé)
Le deuxième est né à 4,2 kgs.
Et je n'ai pas eu le temps de m'inquiéter autant
J'ai aussi appris avec le premier à faire le tri dans l'essentiel et le reste.
Et je te confirme : devenir maman, c'est toujours être un peu angoissée...