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 Maternage ou "laisser pleurer", dilemme

Tatian@

Modératrice
Membre de l'équipe
Animatrice LLL
Ce qui est perçu comme "une bonne éducation" ici sera perçu comme bizarre ou anormal ailleurs ;)
Dans des tas de cultures partout à travers le monde, on pratique un maternage "proximal". Les parents veulent bien faire, mais les connaissances sur le cerveau de l'enfant nous apprennent qu'un bébé de 6 mois ne manipule pas et ne fait pas de "caprice", il n'y a pas besoin de l'endurcir ou de lui montrer "qui commande".
J'ai beaucoup aimé le livre de Carlos Gonzales "serre moi fort" au sujet de la façon dont on élève nos enfants. Mais pour un papa qui n'est pas convaincu ou qui n'aime pas trop lire, les livres d'Héloise Junier sont très chouettes. Par exemple "ma vie de bébé". Il y a aussi "Et si on changeai d'angle?" qui est une BD.
 

Astraz

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Je conseille aussi le livre "mamans d'ailleurs". Je l'avais pris à la bibliothèque pendant ma deuxième grossesse. L'autrice interroge des mamans d'origine étrangère qui vivent en France. C'est très intéressant de lire leurs points de vue sur l'éducation des jeunes enfants. Il y a de tous pays de tous les continents et de toutes les façons de faire. De l'hyper proximal pendant plusieurs années aux hôtels à bébés (où les parents laissent leurs bébés à 4 mois pour qu'ils apprennent à faire leurs nuits
l'Australie.
)
 

Lisie

Période de pointe
Il y a déjà plein de supers conseils, alors je vais juste rajouter mon expérience avec le papa. Comme je l'ai souvent mentionné sur ce forum, le papa et moi sommes en énorme conflit depuis l'arrivé des enfants. Ça a commencé sur des petites choses, comme des divergences sur l'allaitement par exemple, et ça a fini sur la conclusion qu'on n'est pas DU TOUT d'accord sur l'éducation. On n'en avait jamais vraiment parlé avant, on supposait qu'on avait eu des éducations "normales" et qu'on voulait faire à peu près la même chose. Maintenant qu'on est parents on se rend compte qu'en fait on a eu des éducations complètement opposées, lui dans une violence psychologique assez importante (avec une possible amnésie traumatique pour lui), moi plutôt dans du maternage proximal.

C'est assez cliché mais ce qui nous a manqué c'est clairement la communication. Ne pas écouter les besoins et les raisons de l'autre, ne pas essayer de faire de concessions, ça nous a vraiment éloignés.

Avec le recul, ce que j'aurais dû faire: faire le point sur ce qui est vraiment important pour moi, pas à cause de la pression sociale, des conseils des autres mais ce qui est "obligatoire" et "interdit" selon mon point de vue et pourquoi. Dans ton exemple de l'allaitement, tu n'as pas envie d'arrêter. Les arguments de ton conjoint te paraissent supérieurs à ton envie ? Je ne pense pas. Par contre dans ses arguments il y a des choses que tu peux envisager, comme essayer d'arrêter de l'endormir au sein pour qu'il puisse aussi participer à l'endormissement. En se sentant plus impliqué, il aura peut être moins peur de gérer quelques heures tout seul.

Quant au fameux "laisser pleurer" déjà moi je trouve que la définition est trop vague et trop culpabilisante. Pour MOI, laisser pleurer un bébé c'est le mettre dans sa chambre, fermer la porte et attendre qu'il s'endorme d'épuisement pour lui "apprendre" à dormir tout seul. Et ça pour moi c'est clairement inenvisageable. Par contre, le laisser 5 ou 10 min seul dans sa chambre pour voir s'il s'endort tout seul, ça ne veut pas dire "laisser pleurer". Ou même le mettre dans un endroit sécurisé pour aller prendre une douche, souffler 5 min ou autre ce n'est pas non plus laisser pleurer. Mais c'est propre à ma définition.
 

Pauline C

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Oui, dans ce sens le fameux "5-10-15" qui est presque assimile à de la torture sur certains blogs de nos jours a peut être donné des repères temporels plus raisonnables à des générations de parents qui fermaient la porte au bout du couloir de 20h à 7h.
 
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Réactions: Nim

Poupinetteplume

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Effectivement c'est un sujet plus large que l'allaitement..
C'est bien son premier bébé. Il me parle justement d'autres enfants qu'il connaît, plus âgés et selon lui "mal élevés" et je crois qu'il a peur que notre fille le soit aussi! Il m'en parle souvent, j'ai l'impression que c'est une vraie peur pour lui.. je pense qu'il s'interroge sur l'autorité et comment l'exercer, et dans un sens moi aussi, mais je me fie pour l'instant à mon instinct.. qui exclut totalement de hausser la voix face a un bébé de 6 mois ahah
Pour la passer dans sa chambre je pense que ça peut être un bon compromis, je ne suis pas contre dans l'absolu! A voir en pratique si j'ai bien son aide pour les nuits. Je me suis renseignée sur les méthodes type 5-10-15 mais c'est vraiment au dessus de mes forces! Je cherche donc une solution équilibrée pour que nous puissions retrouver notre intimité, sans pour autant laisser pleurer pendant des heures. Peut être commencer la nuit dans sa chambre et la terminer avec nous peut être une bonne idée!
En tout cas j'ai le sentiment que c'est un vrai sujet les papas... Je n'avais pas anticipé que ce serait aussi compliqué!
Je ne prend pas le temps de tout lire dsl si je répète qqun, mais à diagonaliser ton message j'ai envie de vous conseiller à tout les 2 le livre "serre moi fort" de Carlos Gonzales, pédiatre.
Qui saura je pense te conforter dans tes choix, et rassurer ton homme sur l'éducation.
 

Sherling

Montée de lait
@Line-
Bonjour
En lisant ton message, je souhaitais réagir pour vivre plus ou moins la même chose.
En fait, je me suis rendu compte que le papa de notre fils de 4 mois n'a clairement pas trouvé sa place dans sa relation avec son fils. Lui dirait que c'est à cause de l'allaitement qui fait que nous étions toujours collés. Pour moi le problème vient de lui et pas d'autres choses. Preuve en est, mon fils est sevré ( je n'ai pas quitté le forum car j'ai besoin d'échanger), mais il n'est pas plus impliqué et me fait toujours les mêmes réflexions : " tu as décidé de vivre au rythme de bébé"( ah bon ? Ça s'impose plus tôt bien malgré moi même si je ne le fais pas à reculons) etc...
Je me rappelle la 1ère fois où je l'ai laissé 3h ( biberon de lait maternel avec une bonne réserve) c'était pour aller au coiffeur... Ça n'a pas manqué, il était venu avec le petit en me disant " oulala il m'a fait une crise je savais plus quoi faire". ( Genre moi je sais toujours quoi faire ?).
En fait, je crois qu'il a du mal à renoncer à sa vie d'avant : s'occuper de bébé ça prend du temps. Perso, je n'attends pas de savoir qui va décider de pourvoir aux besoins de mon fils car mon fils a besoin de nous. Mes loisirs : un luxe que je m'octroie peu. Pourquoi ? Dès qu'il a le petit j'ai le droit à : " je suis fatigué" ou " j'ai mal au dos" etc... Je suis la seule aussi à essayer de mettre des choses en place pour bébé. Quand le petit refusait de dormir dans son berceau à ses 6 semaines et que je tentais désespérément de l'y recoucher, le soir il collait direct le petit dans le lit en me disant" voilà il est prêt pour la nuit " alors qu'il savait que cette situation m'angoissait.
Bref, je m'épuise. Mais c'est aussi de ma faute car je n'arrive pas à communiquer calmement cette colère qui m'habite face à cette situation. Je me sens un peu comme une mère célibataire.
Sans aller jusqu'à ma situation, je pense qu'avoir une bonne discussion entre vous sur ce que vous attendez en terme d'éducation serait pas mal mais surtout fais ce que dicte ton cœur. En arriver à faire des cauchemars, je trouve ça très triste.
 

Mary élé

Colostrum
Effectivement c'est un sujet plus large que l'allaitement..
C'est bien son premier bébé. Il me parle justement d'autres enfants qu'il connaît, plus âgés et selon lui "mal élevés" et je crois qu'il a peur que notre fille le soit aussi! Il m'en parle souvent, j'ai l'impression que c'est une vraie peur pour lui.. je pense qu'il s'interroge sur l'autorité et comment l'exercer, et dans un sens moi aussi, mais je me fie pour l'instant à mon instinct.. qui exclut totalement de hausser la voix face a un bébé de 6 mois ahah
Pour la passer dans sa chambre je pense que ça peut être un bon compromis, je ne suis pas contre dans l'absolu! A voir en pratique si j'ai bien son aide pour les nuits. Je me suis renseignée sur les méthodes type 5-10-15 mais c'est vraiment au dessus de mes forces! Je cherche donc une solution équilibrée pour que nous puissions retrouver notre intimité, sans pour autant laisser pleurer pendant des heures. Peut être commencer la nuit dans sa chambre et la terminer avec nous peut être une bonne idée!
En tout cas j'ai le sentiment que c'est un vrai sujet les papas... Je n'avais pas anticipé que ce serait aussi compliqué!
Bonjour Line,

Merci d'avoir osé te confier. Ca m'a donné envie de te répondre et d'écrire pour la première fois sur ce forum.

Je rencontre les mêmes problèmes que toi avec le papa, mais mon bébé a maintenant 17 mois. Je n'écris pas ça pour t'inquiéter, nous sommes toustes différent.e.s, nos histoires de couple le sont toutes aussi et je vous souhaite vraiment de trouver votre équilibre.
Cependant, selon mon expérience, réfléchir au sommeil de bébé dès maintenant, me semble chouette. En effet, nous nous y sommes mis il y a peu, car bébé allaité, qui s'endormait au sein il y a encore peu de temps, jusqu'à épuisement de ma part et besoin de solutions (que j'ai mise en place seule). Je suis en train de lire "le grand guide du sommeil de mon bébé" de Caroline Ferriol et vraiment, il a sauvé mes nuits, ma patience, ma confiance... Il bouscule mes pensés, mais me fait me poser des questions utiles. Il est très bienveillant et ne prône pas la méthode 5-10-15 mais explique et nomme le sommeil et ses réalités.

Courage à toi, il y a des moments de doutes, de moral à zéro, etc, mais aussi de joie, d'émerveillement, d'aventure...la vie quoi!!!
 

Tatian@

Modératrice
Membre de l'équipe
Animatrice LLL
Un autre livre chouette sur le sommeil c'est "dormir sans larmes" de Rosa Jové. Ce que j'aime bien dans ce livre ce sont les illustrations en graphiques des cycles de sommeil de bébé et des durées de sommeil selon l'âge, on voit qu'elle peuvent varier considérablement d'un bébé à un autre.
 

Astoria

Période de pointe
Adhérent(e) LLLF
Enfin voilà, je suis perdue, et je souhaitais me confier. Peut être avoir quelques unes de vos réflexions, un peu de soutien...
Merci beaucoup pour ton témoignage. Je te soutiens ++++ dans ce grand questionnement auquel je n'ai toujours pas trouvé de réponse satisfaisante. Je suis un peu dans le même dilemme, non pas en raison de la pression de mon conjoint (lui il est plutôt du style à naviguer entre les deux, au feeling) mais de la pression sociale en général. Depuis que je suis maman, je me découvre hyper sensible au qu'en dira-t-on avec cette impression désagréable de mal faire ou d'être sur une pente glissante que je ne pourrai jamais remonter.

Les réflexions des amis, famille, professionnel de santé, parfois directement adressées à mon bébé de 4 mois, même avec bienveillance ("c'est pas bien d'être un bébé tyran" - "c'est quand même pas toi qui commande" - "il ne faut pas torturer tes parents comme ça" - etc. etc.), me dérangent de plus en plus : personne n'envisage que le surdodo avec endormissement au sein c'est en fait la solution que nous avons trouvé étant donné notre situation. Donc comme c'est perçu par défaut comme un problème ou quelque chose de pas normal, même lorsque j'essaie d'argumenter, je vois bien les regards entendus, parfois quelques moqueries...

Certes, ce n'était pas un choix au départ, on en est arrivé là pour diverses raisons et je ne le regrette absolument pas. Certes si ça dure, on va mettre notre vie sociale entre parenthèse, plus longtemps qu'imaginé. Est-ce que ça me convient ? Bif bof mais je suis lucide sur le fait que ce soit la moins pire des solutions. En tout cas mettre mon enfant dans tous ses états pour qu'il soit absolument dans son lit (sans dormir pour autant) il y a là quelque chose qui cloche pour moi. Ce n'est pas ainsi que j'envisage le rôle de parent.

Contre toute attente, je me retrouve donc à défendre le maternage comme si c'était là l'enjeu. En fait j'aimerais juste que les gens me laissent tranquille avec ça et, à défaut de témoigner d'un peu de compréhension, qu'ils fassent juste un peu preuve de tolérance et d'ouverture d'esprit. Personne ne leur demande à eux de dormir avec leurs enfants. Personne ne leur dit que c'est mal de ne pas l'avoir fait. Je me demande si ces gens ont vraiment eu a gérer les mêmes crises de larmes et, si oui, comment et pourquoi ont-ils résisté à ces appels ? Moi je n'y suis pas arrivée. Point. Peut-être que ça changera, je n'en sais rien.

J'ai lu Le sommeil, le rêve et l'enfant, ça m'a dé-mo-ra-li-sée ; j'ai lu Dormir sans larmes, ça m'a fait rêver mais c'est clairement pas une approche qu'on pourrait mettre en pratique dans notre vie de famille ; là je termine The no-cry sleep solution avec la conviction que j'ai envie de laisser du temps à mon fils pour trouver son chemin. Je n'ai jamais cru aux solutions toutes faites proposées dans livres, mais ces lectures m'ont permis de mettre des mots sur ce que je ressentais et de me situer par rapport à telle ou telle injonction.

Mon fils a son vécu, son tempérament, et j'accepte de me plier en 4 pour qu'il trouve le sommeil. Non seulement je l'accepte mais c'est ainsi que j'envisage mon rôle. Je n'ai aucune certitude sur le fait que je le regretterai plus tard ou non. Mais je me dis que ça fait partie de l'aventure.

Courage à toi pour mettre tout ça à plat avec ton conjoint.
 

Lilinette

Période de pointe
Bonjour à toutes,

Je crée ce sujet non pas vraiment pour avoir des réponses, mais pour me confier s'agissant d'une période que je trouve difficile à surmonter.
Mon bébé a bientôt 6 mois, et si jusque là tout s'est bien passé globalement, je me sens complètement perdue, depuis maintenant 10/15 jours.
Au début, je ne souhaitais l'allaiter que trois mois. Date "butoir" que je n'ai fait que reporter, au début par simplicité parce que ça se passait bien, aujourd'hui aussi parce que j'apprécie le lien qui s'est créé entre mon bébé et moi, cette "bulle" d'amour. Aujourd'hui, j'en suis à me dire que je ne vois pas de raison à arrêter avant ses deux ans
Mais voilà.. j'ai l'impression que plus le temps passe, plus j'ai l'impression de m'enfoncer dans un débat idéologique, maternage proximal vs éducation disons à l'ancienne, avec le classique laisser pleurer etc.
Je ressens ce dilemme lorsque je discute avec certains, famille, amis, et (ce que je trouve le plus embêtant..) le papa.
S'il ne me le dit pas franchement, j'ai le sentiment que l'allaitement lui pèse. Je le sens au travers de certaines réflexions "on ne peut pas la laisser à une baby-sitter le soir, de toute façon elle est allaitée", "si tu veux un deuxième enfant, il faudra arrêter l'allaitement", "tu ne peux pas me la laisser pour sortir 2h avec tes copines, car elle est allaitée".. alors il y a du vrai dans ces commentaires ! Mais je sens un agacement monter, tout doucement.
Et puis elle dort dans notre chambre, ce qui me sauve clairement. Il veut qu'elle passe dans sa chambre, son lit, et "elle va pleurer et c'est comme ça".. selon lui, il faut la laisser seule, ne pas la prendre trop souvent, sinon elle va devenir capricieuse, un enfant roi. Elle serait déjà "terrible" selon lui, alors que franchement c'est un amour de bébé! Oui elle se manifeste, oui elle veut qu'on lui donne de l'attention, oui elle fait du bruit, gazouille, et oh malheur, pleure parfois.. (en réalité, elle pleure vraiment très peu.. Tout le monde trouve que c'est un bébé calme, et même très patient !)
Il me dit que l'éducation commence maintenant, qu'il faut pas se laisser faire et hausser la voix si besoin. Mais pourquoi ? Je ne comprends pas.. pour appliquer des principes du siècle dernier, sous prétexte que c'était mieux avant ?
Bref.. toutes ces réflexions commencent à me parasiter. J'étais sûre de moi jusqu'à maintenant, et là, je doute. Peut être que c'est vrai, que tout commence maintenant, et qu'il faut la laisser pleurer, pour la passer dans sa chambre, mettre de la distance.. je ne sais plus qui a raison, qui a tort. Quel psychologue, quel médecin écouter.. écouter son instinct coûte que coûte, ou ménager son couple. Privilégier l'attachement secure, ou se plier a l'endormissement autonome..
En tout cas, cette perspective me terrifie. À un tel point que j'en fais des cauchemars. Cette nuit, je rêvais que nous devions laisser notre bébé seul a la maison, dans sa chambre, dans son lit, pour l'habituer à dormir seul. Et pendant ce temps, nous allions au restaurant, au bar où je ne sais quelle futilité. A mesure que m'ecartais de la chambre, puis de la maison (ou plutôt qu'on me traînais) j'entendais mon bébé qui pleurait, puis qui hurlait, hurlait, hurlait... Mais je n'avais pas le choix de le laisser seul, dans cette maison sombre. Je me suis réveillée en pleurs.. et j'en pleure encore maintenant.
End
Ma pauvre, pas simple ces divergences avec le papa. Ne pas perdre de vue que l’allaitement est le coupable idéal pour tout un tas de trucs, dont beaucoup concernent un papa qui est un peu démuni face à bébé… à lui de faire sa place. Comme dit plus haut, chiche de la garder deux heures ou de l’endormir à sa façon, ce que ton allaitement n’empêche pas. Ma fille a ses propres codes avec son papa, notamment pour le sommeil. Des trucs rien qu’à eux, qui ne marchent pas du tout avec moi. Mais c’est probablement plus facile de mettre en cause maman et ses choix que de s’y coller et d’essayer de trouver ses propres solutions avec bébé. En tous cas il le semble qu’il faut surtout t’écouter, ne pas te laisser emmener dans des trucs que tu ne sens pas. Je suis incapable de laisser pleurer ma fille pour le dodo, et bien juste je ne le fait pas. C’est ni mal ni bien, c’est juste comme je le peux et finalement ça marche plutôt bien 😌
 
Dernière édition:

Joie

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
Je comprends. Le papa ici pour ma première trouvait ça lourd mais s’est habitué au fil du temps. En meme temps c’était bien pratique il na jamais gere les sieste le coucher et ce nest qu’aujourd’hui car jai un bebe quil pallie mais très ponctuellement au coucher de la grande (elle a une tetee pour sendormir le soir longtemps… et après on est passé à maman reste a cote jusqu’à ce quelle sendorme. Pour les sorties, moi jamenais une baby sitter à partir de ses 1 ans pour un apres midi tranquille en tete a tete ca durait 2-3h La baby sitter gérait la sieste … car comme le papa se déplaçait on ne se voyait pas beaucoup… Je suis sortie aussi qqes fois diner (plutôt boulot) et papa a gere ca cetait bien passe!
 

Joie

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
Merci beaucoup pour ton témoignage. Je te soutiens ++++ dans ce grand questionnement auquel je n'ai toujours pas trouvé de réponse satisfaisante. Je suis un peu dans le même dilemme, non pas en raison de la pression de mon conjoint (lui il est plutôt du style à naviguer entre les deux, au feeling) mais de la pression sociale en général. Depuis que je suis maman, je me découvre hyper sensible au qu'en dira-t-on avec cette impression désagréable de mal faire ou d'être sur une pente glissante que je ne pourrai jamais remonter.

Les réflexions des amis, famille, professionnel de santé, parfois directement adressées à mon bébé de 4 mois, même avec bienveillance ("c'est pas bien d'être un bébé tyran" - "c'est quand même pas toi qui commande" - "il ne faut pas torturer tes parents comme ça" - etc. etc.), me dérangent de plus en plus : personne n'envisage que le surdodo avec endormissement au sein c'est en fait la solution que nous avons trouvé étant donné notre situation. Donc comme c'est perçu par défaut comme un problème ou quelque chose de pas normal, même lorsque j'essaie d'argumenter, je vois bien les regards entendus, parfois quelques moqueries...

Certes, ce n'était pas un choix au départ, on en est arrivé là pour diverses raisons et je ne le regrette absolument pas. Certes si ça dure, on va mettre notre vie sociale entre parenthèse, plus longtemps qu'imaginé. Est-ce que ça me convient ? Bif bof mais je suis lucide sur le fait que ce soit la moins pire des solutions. En tout cas mettre mon enfant dans tous ses états pour qu'il soit absolument dans son lit (sans dormir pour autant) il y a là quelque chose qui cloche pour moi. Ce n'est pas ainsi que j'envisage le rôle de parent.

Contre toute attente, je me retrouve donc à défendre le maternage comme si c'était là l'enjeu. En fait j'aimerais juste que les gens me laissent tranquille avec ça et, à défaut de témoigner d'un peu de compréhension, qu'ils fassent juste un peu preuve de tolérance et d'ouverture d'esprit. Personne ne leur demande à eux de dormir avec leurs enfants. Personne ne leur dit que c'est mal de ne pas l'avoir fait. Je me demande si ces gens ont vraiment eu a gérer les mêmes crises de larmes et, si oui, comment et pourquoi ont-ils résisté à ces appels ? Moi je n'y suis pas arrivée. Point. Peut-être que ça changera, je n'en sais rien.

J'ai lu Le sommeil, le rêve et l'enfant, ça m'a dé-mo-ra-li-sée ; j'ai lu Dormir sans larmes, ça m'a fait rêver mais c'est clairement pas une approche qu'on pourrait mettre en pratique dans notre vie de famille ; là je termine The no-cry sleep solution avec la conviction que j'ai envie de laisser du temps à mon fils pour trouver son chemin. Je n'ai jamais cru aux solutions toutes faites proposées dans livres, mais ces lectures m'ont permis de mettre des mots sur ce que je ressentais et de me situer par rapport à telle ou telle injonction.

Mon fils a son vécu, son tempérament, et j'accepte de me plier en 4 pour qu'il trouve le sommeil. Non seulement je l'accepte mais c'est ainsi que j'envisage mon rôle. Je n'ai aucune certitude sur le fait que je le regretterai plus tard ou non. Mais je me dis que ça fait partie de l'aventure.

Courage à toi pour mettre tout ça à plat avec ton conjoint.
Astoria je te comprends beaucoup… en vrai pour un premier enfant avec qui le sommeil est difficile tu as la pression car tu es “inexpérimentée” moi maintenant personne nose me faire la remarque car je dis avec ma première qui dormait dans son propre lit à barreaux a 3 mois elle a dormi réellement bien a 2 ans donc je prefere cododoter surdodoter tout pour eviter de me lever et davoir de la fatigue accrue.. Donc tt le monde se tait. Bien sur tu as les remarques moi quand jai sevre il a dormi sa première nuit complète a 6 mois. Maintenant ca ne me touche meme pas!
 
Dernière édition:

Joie

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
@Line-
Bonjour
En lisant ton message, je souhaitais réagir pour vivre plus ou moins la même chose.
En fait, je me suis rendu compte que le papa de notre fils de 4 mois n'a clairement pas trouvé sa place dans sa relation avec son fils. Lui dirait que c'est à cause de l'allaitement qui fait que nous étions toujours collés. Pour moi le problème vient de lui et pas d'autres choses. Preuve en est, mon fils est sevré ( je n'ai pas quitté le forum car j'ai besoin d'échanger), mais il n'est pas plus impliqué et me fait toujours les mêmes réflexions : " tu as décidé de vivre au rythme de bébé"( ah bon ? Ça s'impose plus tôt bien malgré moi même si je ne le fais pas à reculons) etc...
Je me rappelle la 1ère fois où je l'ai laissé 3h ( biberon de lait maternel avec une bonne réserve) c'était pour aller au coiffeur... Ça n'a pas manqué, il était venu avec le petit en me disant " oulala il m'a fait une crise je savais plus quoi faire". ( Genre moi je sais toujours quoi faire ?).
En fait, je crois qu'il a du mal à renoncer à sa vie d'avant : s'occuper de bébé ça prend du temps. Perso, je n'attends pas de savoir qui va décider de pourvoir aux besoins de mon fils car mon fils a besoin de nous. Mes loisirs : un luxe que je m'octroie peu. Pourquoi ? Dès qu'il a le petit j'ai le droit à : " je suis fatigué" ou " j'ai mal au dos" etc... Je suis la seule aussi à essayer de mettre des choses en place pour bébé. Quand le petit refusait de dormir dans son berceau à ses 6 semaines et que je tentais désespérément de l'y recoucher, le soir il collait direct le petit dans le lit en me disant" voilà il est prêt pour la nuit " alors qu'il savait que cette situation m'angoissait.
Bref, je m'épuise. Mais c'est aussi de ma faute car je n'arrive pas à communiquer calmement cette colère qui m'habite face à cette situation. Je me sens un peu comme une mère célibataire.
Sans aller jusqu'à ma situation, je pense qu'avoir une bonne discussion entre vous sur ce que vous attendez en terme d'éducation serait pas mal mais surtout fais ce que dicte ton cœur. En arriver à faire des cauchemars, je trouve ça très triste.
Je trouve ca très juste ce que tu dis… Quand je rentre me coucher a 20h30 le papa dit deja? Et pourtant il sait que jai plusieurs réveils a gerer la nuit seule… Il dort dans la chambre damis mais plusieurs fois se plaint davoir eu des insomnies dur a ecouter quand toi tu ne rêves que de dormir lol. En vrai nous on doit sadapter et oublier notre vie d’avant rapidement sinon on fait une dépression. Eux cest relax quand ils veulent ils jouent avec bebe quand ils sont occupés bah ils sont occupés. Pour ma propre douche je galère a trouver un moment car je dois gerer le matin la grande pour lecole et aussi la petits…en vrai ils narrivent pas a se mettre a notre place…
 
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