Au moins tu es sûre d'être raccord niveau maternage et allaitementJ'imagine que comme souvent, ça dépend beaucoup de la personne qu'on a en face de soi..
Peut être qu'un petit rendez vous avec @LaVosgienne ....
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Mamans déprimées on se soutient ?
- Démarrée par MamanRose
- Date de début
LaVosgienne
Fontaine de lait
Certains psychologues croient en la psychanalyse et ne font rien d'autre. Et ont de gros préjugés sur plein de choses
Mais par contre il y a une vraie différence entre psychologue et psychanalyste. Le psychologue a une formation universitaire, il est formé en neurosciences tandis que le psychanalyste peut être n'importe qui, il suffit d'avoir fait soi même une psychanalyse. Et le psychiatre a une formation de médecine avec spécialisation psychiatrie.
Est ce juste ? (c'est comme cela ici mais je ne veux pas dire de bêtises pour la France)
Est ce juste ? (c'est comme cela ici mais je ne veux pas dire de bêtises pour la France)
LaVosgienne
Fontaine de lait
Oui c'est ça
Le généraliste m'avait présenté la médication comme une béquille qui permettait d'avancer malgré la dépression , à court terme, alors que la thérapie avec une psychologue permettait selon lui de "guérir" vraiment.... (Dans le sens où la médication seule n'était pas une solution à part entière à long terme).
En ce qui concerne la psychanalyse, j'ai rencontré des gens très bien, avec une approche rationnelle et ouverts à d'autres disciplines, et d'autres plus "catégoriques", qui se sont cantonnés à leurs connaissances psychanalytiques, en refusant d'intégrer des données issues d'autres approches. (Au point de nier les résultats au test de QI obtenus par mon patient, et de dire que de toute façon "l'enfant surinvestissait la sphère intellectuelle pour compenser une faille narcissique de sa mère", par exemple...)
Enfin, certains que j'ai consultés pour moi-même ont été jusqu'à me suggérer un problème pour j'imagine, ensuite le résoudre. (Après 5 minutes de rendez-vous, une fois les salutations faites et le chèque récupéré, sans m'avoir posé aucune question "de toutes façons vous êtes ici parce que vous avez un problème avec /votre mère/la mort/ la sexualité"
...... j'ai eu les trois, j'ai renoncé à consulter. Dommage, à l'époque j'étais pas assez bien dans mes basquets ni assez sûre de moi pour récupérer mes chèques...)
En ce qui concerne la psychanalyse, j'ai rencontré des gens très bien, avec une approche rationnelle et ouverts à d'autres disciplines, et d'autres plus "catégoriques", qui se sont cantonnés à leurs connaissances psychanalytiques, en refusant d'intégrer des données issues d'autres approches. (Au point de nier les résultats au test de QI obtenus par mon patient, et de dire que de toute façon "l'enfant surinvestissait la sphère intellectuelle pour compenser une faille narcissique de sa mère", par exemple...)
Enfin, certains que j'ai consultés pour moi-même ont été jusqu'à me suggérer un problème pour j'imagine, ensuite le résoudre. (Après 5 minutes de rendez-vous, une fois les salutations faites et le chèque récupéré, sans m'avoir posé aucune question "de toutes façons vous êtes ici parce que vous avez un problème avec /votre mère/la mort/ la sexualité"
...... j'ai eu les trois, j'ai renoncé à consulter. Dommage, à l'époque j'étais pas assez bien dans mes basquets ni assez sûre de moi pour récupérer mes chèques...)Bonsoir tout le monde... Je repointe mon nez ici, c'est de nouveau hyper complexe en ce moment... Crises d'angoisse, insomnies, crises de larmes... Et cette culpabilité de me dire que je ne fais pas assez pour mon grand, ni pour mon petit, que je suis inutile... Pfff pfff pfff, vraiment tendu... J'essaye d'être forte et de tenir mais je suis vraiment au bout du rouleau... 
LaVosgienne
Fontaine de lait
Parfois être forte c'est être capable de demander de l'aide...
Mamangâteau
Lactarium
@titite121Bonsoir tout le monde... Je repointe mon nez ici, c'est de nouveau hyper complexe en ce moment... Crises d'angoisse, insomnies, crises de larmes... Et cette culpabilité de me dire que je ne fais pas assez pour mon grand, ni pour mon petit, que je suis inutile... Pfff pfff pfff, vraiment tendu... J'essaye d'être forte et de tenir mais je suis vraiment au bout du rouleau...
Ho ma pauvre
D'abord 10000 câlins et douces pensées pour toi.
Ensuite , que penserais tu d'appeler un psychologue ? Te créer une bulle pour toi en parlant , en faisant sortir de ta tête par la bouche les peurs, les angoisses, les idées obsédantes, te sentir vivre en laissant loin le sac plein de cailloux qui te pèse ?
Je crois que bon nombre de psychologues, suite aux confinements, ont mis en place des rdv visio si cela est plus simple pour toi.
L'art thérapie est très douce aussi .
Y a t'il un lieu d'accueil enfants parents (laep) près de chez toi ?
N'hésite surtout pas à consulter, faire la démarche est souvent laborieux car cela semble insurmontable, pourtant ce premier pas peut être franchi. Crois en toi.
Crois en ta force, en ta petite bougie qui vacille en ce moment mais qui continue à éclairer ta vie.
Courage courage courage
LaVosgienne
Fontaine de lait
Et tu dois te sentir allégée non?
C'est son métier. Tu as très bien fait !
LaVosgienne
Fontaine de lait
Quand je ne vais pas bien, il m'arrive d'écrire tout ça sous forme de lettre, adressée à quelqu'un mais je ne l'envoie généralement pas, c'est un format particulier de journal intime en fait. Ça me soulage toujours beaucoup et le fait de l'adresser à quelqu'un me.rend l'écriture plus fluide. Peut être une piste pour toi aussi ?
Après le fait d'en parler à ton médecin le guidera dans l'aide qu'il peut t'apporter. Quand on ne va vraiment pas bien, un oeil extérieur est utile
Après le fait d'en parler à ton médecin le guidera dans l'aide qu'il peut t'apporter. Quand on ne va vraiment pas bien, un oeil extérieur est utile
au moins tu as trouvé un moyen de t'exprimer bravo
Je trouve que c'est une très bonne idée, tu as très bien fait.
Pour te rassurer ça ne lui prendra pas plus de temps de lire ta lettre que de te recevoir en consultation. Au moins avec la lettre tu peux poser des mots réfléchis.
Mamangâteau
Lactarium
@Mamangâteau pas mieux pas pire! J'essaye de relativiser et de prendre du recul mais ce n'est pas simple.
Je finis ma semaine de congés et reprends le travail lundi, j'espère que ça va aller..
Je finis ma semaine de congés et reprends le travail lundi, j'espère que ça va aller..
Est-ce que des mamans souffrent de trouble dysphorique prémenstruel ?
J'ai l'impression que je coche beaucoup de cases, principalement depuis le retour de couche après la première grossesse. J'avais été ensuite traitée pour une dépression par s*rtraline et je vois que c'est aussi un traitement préconisé pour le TDPM, ce qui peut expliquer les améliorations.
Mais là, j'ai l'impression que le 2e retour de couche se profile et le trouble revient en force...
J'ai l'impression que je coche beaucoup de cases, principalement depuis le retour de couche après la première grossesse. J'avais été ensuite traitée pour une dépression par s*rtraline et je vois que c'est aussi un traitement préconisé pour le TDPM, ce qui peut expliquer les améliorations.
Mais là, j'ai l'impression que le 2e retour de couche se profile et le trouble revient en force...
Salut les mamans d'ici
Je crois que j'en suis à rejoindre le club
D'habitude je suis à la fois très cynique pour tout ce qui est global (l'environnement, la politique, la société blablabla) mais aussi très positive pour tout ce qui touche de près (le quotidien, la famille, les amis...)
Quand quelque chose ne va pas dans ma vie, je prends le problème à bras le corps, je tâtonne, je me plante mais je finis par avancer, trouver des bouts de solution plus ou moins temporaires... Et à défaut je me consacre aux petits plaisirs de la vie, de préférence gustatifs... (haha vous me voyez venir avec mes gros sabots ?)
Un 1er enfant c'était dur, avec un accouchement traumatique et une dépression post partum, mais je trouvais des solutions, j'avais encore la force d'aller chercher l'aide où il fallait et au fond, je me suis éclatée à construire un nouveau quotidien. Je me rappelle virtuellement que c' était dur sur le coup mais quand j'y repense je ne ressens que de la fierté.
Là 2e enfant et tout se complique. La fatigue se démultiplie mais on s'y attendait, il y a ce qu'on ne pouvait pas prévoir (la freinectomie, les allergies, les évictions alimentaires, les rdv des enfants à droite à gauche qui s'enchaînent sans pause...)
Mais objectivement, qu'est ce qui cloche de + que la dernière fois ? Il y a du positif, beauuuucoup plus qu'après mon 1er accouchement. J'ai un mari impliqué qui reste à la maison cette année. Un congé très très très long pour profiter. Mes parents à côté qui peuvent aider. Des amis au bout du fil si besoin. Un forum d'entraide et en temps normal ça me suffirait amplement... Sauf que non. Je n'y arrive plus. Le quotidien pèse trop lourd. On me dit "prends du temps juste pour toi, rien que 15 min et tu verras". Oui aujourd'hui j'ai pris 3 min pour mettre de la glace sur mon genou parce que j'ai trop monté l'escalier avec mon rôti de 7,5k kg dans les bras. Et j'ai pas été au delà des 3 min parce que le dit rôti s'est réveillé en hurlant. Même la douche je l'ai faite avec mon bébé.
J'arrête pas de pleurer et au bout d'un moment je ne sais plus pourquoi. Je n'arrive plus à trouver des solutions pour les tracasseries du quotidien (notamment le fait que j'ai minimum 1 môme demandeur d'attention non stop entre 7h et minuit).
Bref, cette fois je ne sais plus du tout quoi faire ni vers qui me tourner. Hier j'ai vu la généraliste pour le petit et j'ai dit que c'était dur, que j'étais ko, mais elle n'a pas relevé et comme on ne venait pas pour moi j'ai pas insisté. J'ai la hantise de déballer mon blabla à quelqu'un de jugeant, qui ne comprendra pas mon mode de vie, me dira d'arrêter l'allaitement, de laisser mes enfants chez leurs grands parents pour me reposer. Et puis encore des rdv par dessus tous nos rdv ? Pfffff. Je ne sais même pas ce qui ne va pas, au fond. J'ai pas de déclencheur. Ça ne peut quand même pas être parce que je n'ai plus droit au pain (le bon, le vrai, le croustillant) ni au fromage ? Parce qu'objectivement, à part ça, c'est le quotidien banal d'une maman banale, on en est toutes là. Pourquoi moi j'y arrive pas ?
Désolée d'en avoir fait une tartine (Haha) mais voyez, pendant ce temps j'ai pensé qu'à moi, et ça n'a pas été une solution miracle pour autant.
Je crois que j'en suis à rejoindre le club
D'habitude je suis à la fois très cynique pour tout ce qui est global (l'environnement, la politique, la société blablabla) mais aussi très positive pour tout ce qui touche de près (le quotidien, la famille, les amis...)
Quand quelque chose ne va pas dans ma vie, je prends le problème à bras le corps, je tâtonne, je me plante mais je finis par avancer, trouver des bouts de solution plus ou moins temporaires... Et à défaut je me consacre aux petits plaisirs de la vie, de préférence gustatifs... (haha vous me voyez venir avec mes gros sabots ?)
Un 1er enfant c'était dur, avec un accouchement traumatique et une dépression post partum, mais je trouvais des solutions, j'avais encore la force d'aller chercher l'aide où il fallait et au fond, je me suis éclatée à construire un nouveau quotidien. Je me rappelle virtuellement que c' était dur sur le coup mais quand j'y repense je ne ressens que de la fierté.
Là 2e enfant et tout se complique. La fatigue se démultiplie mais on s'y attendait, il y a ce qu'on ne pouvait pas prévoir (la freinectomie, les allergies, les évictions alimentaires, les rdv des enfants à droite à gauche qui s'enchaînent sans pause...)
Mais objectivement, qu'est ce qui cloche de + que la dernière fois ? Il y a du positif, beauuuucoup plus qu'après mon 1er accouchement. J'ai un mari impliqué qui reste à la maison cette année. Un congé très très très long pour profiter. Mes parents à côté qui peuvent aider. Des amis au bout du fil si besoin. Un forum d'entraide
et en temps normal ça me suffirait amplement... Sauf que non. Je n'y arrive plus. Le quotidien pèse trop lourd. On me dit "prends du temps juste pour toi, rien que 15 min et tu verras". Oui aujourd'hui j'ai pris 3 min pour mettre de la glace sur mon genou parce que j'ai trop monté l'escalier avec mon rôti de 7,5k kg dans les bras. Et j'ai pas été au delà des 3 min parce que le dit rôti s'est réveillé en hurlant. Même la douche je l'ai faite avec mon bébé. J'arrête pas de pleurer et au bout d'un moment je ne sais plus pourquoi. Je n'arrive plus à trouver des solutions pour les tracasseries du quotidien (notamment le fait que j'ai minimum 1 môme demandeur d'attention non stop entre 7h et minuit).
Bref, cette fois je ne sais plus du tout quoi faire ni vers qui me tourner. Hier j'ai vu la généraliste pour le petit et j'ai dit que c'était dur, que j'étais ko, mais elle n'a pas relevé et comme on ne venait pas pour moi j'ai pas insisté. J'ai la hantise de déballer mon blabla à quelqu'un de jugeant, qui ne comprendra pas mon mode de vie, me dira d'arrêter l'allaitement, de laisser mes enfants chez leurs grands parents pour me reposer. Et puis encore des rdv par dessus tous nos rdv ? Pfffff. Je ne sais même pas ce qui ne va pas, au fond. J'ai pas de déclencheur. Ça ne peut quand même pas être parce que je n'ai plus droit au pain (le bon, le vrai, le croustillant) ni au fromage ? Parce qu'objectivement, à part ça, c'est le quotidien banal d'une maman banale, on en est toutes là. Pourquoi moi j'y arrive pas ?
Désolée d'en avoir fait une tartine (Haha) mais voyez, pendant ce temps j'ai pensé qu'à moi, et ça n'a pas été une solution miracle pour autant.
je pointe. Hyper agressive et déprimée et quand mes règles arrivent c'est ha... ok ... je sais pourquoi ... mais honnêtement je me suis jamais dit que c'était atypique ... pour moi c'est le cas de toutes les femmes .