-
ENCOURAGEZ-NOUS !
Les animatrices donnent bénévolement de leur temps et de leurs compétences pour répondre aux questions que se posent les mamans qui allaitent et accompagner celles qui le souhaitent tout au long de leur allaitement : en réunion, par courriel et au téléphone... et sur le forum !
Si vous appréciez notre travail, nous vous invitons à nous le faire savoir par quelques mots d'encouragement à notre intention, et/ou par un don ou une cotisation - si ce n'est déjà fait - qui nous permettront de continuer à nous former pour toujours mieux répondre aux besoins des mamans qui choisissent d'allaiter.
Rendez-vous sur le site LLL et choisissez le groupe 00-Forum pour soutenir l'équipe du forum LLL.
Mamans déprimées on se soutient ?
- Démarrée par MamanRose
- Date de début
Agressive et déprimée, oui ça peut être un syndrome prémenstruel qui touche beaucoup de femmes.
Mais ça peut être plus que ça, un vrai état dépressif qui empêche de travailler / gérer son quotidien / interagir avec les gens... Ça, ça ne touche pas toutes les femmes...
Le trouble dysphorique prémenstruel : diagnostic et stratégie thérapeutique
Le trouble dysphorique prémenstruel (TDPM) est une forme sévère du syndrome prémenstruel (SPM) avec au premier plan des symptômes psychiatriques, surven...
www.revmed.ch
@Loezia je trouve que c'est super dur ce régime qu'on fait. Pas forcément parce qu'on ne mange pas un tas de choses mais parce que c'est stressant de regarder les ingrédients de partout, c'est stressant de ne pas pouvoir faire d'écart sans conséquences, c'est un poids terrible !
C'est même pire que se priver d'alcool parce qu'on sait que si c'est un écart de PLV il faut bien plus de temps pour éliminer l'allergène, c'est trop pénible !
Ça + tout ce que tu mentionnes, c'est dur ! Rajouter un autre rdv semble compliqué mais est-ce que tu vas tenir dans la durée ?
Est-ce que ton mari sait ce que tu ressens ?
Ici j'ai pas trop le moral non plus
C'est même pire que se priver d'alcool parce qu'on sait que si c'est un écart de PLV il faut bien plus de temps pour éliminer l'allergène, c'est trop pénible !
Ça + tout ce que tu mentionnes, c'est dur ! Rajouter un autre rdv semble compliqué mais est-ce que tu vas tenir dans la durée ?
Est-ce que ton mari sait ce que tu ressens ?
Ici j'ai pas trop le moral non plus
Dernière édition:
Je vais rabâcher le même refrain que tu a déjà entendu mais prendre du temps à toi mais seule, au moins 1h, à la maison ou dehors comme tu préfère.
Moi je met mon mari dehors avec bébé régulièrement, une fois par semaine depuis qu'il est grand, c'était un peu moins avant.
Le temps pour soi n'en est pas vraiment quand tu as la possibilité d'entendre les besoins de tes enfants parce que tu reste sur tes gardes, normal c'est la nature.
Tu as le droit de te sentir mal et tu as le droit de te décharger de la façon qui te conviendra.
Le temps pour soi ça aide mais il faut que se soit régulier et avant d'être au bout du rouleau.
Moi je met mon mari dehors avec bébé régulièrement, une fois par semaine depuis qu'il est grand, c'était un peu moins avant.
Le temps pour soi n'en est pas vraiment quand tu as la possibilité d'entendre les besoins de tes enfants parce que tu reste sur tes gardes, normal c'est la nature.
Tu as le droit de te sentir mal et tu as le droit de te décharger de la façon qui te conviendra.
Le temps pour soi ça aide mais il faut que se soit régulier et avant d'être au bout du rouleau.
Oui
Il était OK ce matin pour emmener les 2 en promenade et c'est là que l'orage est arrivé
J'ai mis le bébé en écharpe en peau à peau pour laisser faire l'ocytocine... Mais il est pas content il pleure.
J'ai un ami proche (le parrain du bébé) qui ne va pas bien du tout, je culpabilise un peu de ne pas pouvoir l'aider... Mais je n'ai pas la ressource de jouer le pompier pour les autres.
Oui... Et il semble un peu désemparé. Ne sait pas comment réagir.
Il était OK ce matin pour emmener les 2 en promenade et c'est là que l'orage est arrivé
J'ai mis le bébé en écharpe en peau à peau pour laisser faire l'ocytocine... Mais il est pas content il pleure.
J'ai un ami proche (le parrain du bébé) qui ne va pas bien du tout, je culpabilise un peu de ne pas pouvoir l'aider... Mais je n'ai pas la ressource de jouer le pompier pour les autres.
@Loezia il semble quand même que tu as besoin d'aide. dépression post partum ou burn out parental, peu importe. Si c'est si dur, il faut te faire aider. est ce que tu as un médecin de confiance? une unité "père mère enfant" qui pourrait prendre en charge ton problème? une psychologue de maternité?
c'est dur quand on ne voit plus de solution et pas le bout du tunnel...
c'est dur quand on ne voit plus de solution et pas le bout du tunnel...
Liliju&Co
Fontaine de lait
@Loezia peut-être te tourner vers la pmi dans un premier temps ? Ils ont souvent des intervenants (psy, conseillère conjugale ou familiale...) qui peuvent recevoir des personnes rapidement. Ça te permettrait de prendre un temps pour discuter de tout ça et de trouver des solutions.
Une maman de mon entourage qui a accouché il y a peu d'un 5eme enfant (
) a fait une dépression du post partum et la pmi a mis en place une aide à la maison 3h/semaine : la personne prend en charge les enfants pendant qu'elle sort, ou alors elle l'aide concrètement même si elle reste à la maison, enfin elle est à sa disposition pour la soulager un peu.
Tu as besoin d'aide pour souffler quelques heures en dehors de la maternité et c'est totalement compréhensible, tu n'as pas besoin de chercher une raison particulière pour craquer.
L'arrivée d'un deuxième enfant est très difficile à vivre (bien plus que l'arrivée d'un troisième pour nous), n'aies pas honte de prendre soin de toi pour surmonter ces changements.
Je t'envoie des brouettes de réconfort
Une maman de mon entourage qui a accouché il y a peu d'un 5eme enfant (
) a fait une dépression du post partum et la pmi a mis en place une aide à la maison 3h/semaine : la personne prend en charge les enfants pendant qu'elle sort, ou alors elle l'aide concrètement même si elle reste à la maison, enfin elle est à sa disposition pour la soulager un peu.Tu as besoin d'aide pour souffler quelques heures en dehors de la maternité et c'est totalement compréhensible, tu n'as pas besoin de chercher une raison particulière pour craquer.
L'arrivée d'un deuxième enfant est très difficile à vivre (bien plus que l'arrivée d'un troisième pour nous), n'aies pas honte de prendre soin de toi pour surmonter ces changements.
Je t'envoie des brouettes de réconfort
La coach parentale certifiée filliozat qu'on a vue travaille sur le burn out parental, ça peut être une piste de professionnel bienveillant.
Merci de votre soutien à toutes.
Je vois la puéricultrice de la PMI tous les mardis à un atelier massage bébé, je vais essayer d'en glisser un mot... Je n'ai pas encore réussi à retourner au laep depuis une vie ou deux (ouvert que quelques heures par semaine et toujours sur un créneau où j'ai déjà des trucs
), j'espère que les planètes vont finir par s'aligner.
Aujourd'hui c'était la 1ère journée depuis 1 mois avec RIEN de prévu. On a organisé une fête pour fêter ça (non je rigole bien sûr ! ) J'ai encore craqué en début d'aprem, l'avantage quand les enfants sont debout (enfin... Façon de parler pour le 3 mois) c'est que je n'ai pas le temps de boucler dans ma tête. J'ai réussi à investir mon grand d'une mission, il l'a vachement prise au sérieux, du coup c'était contagieux, du coup on a avancé ensemble sur un projet qui était en standby (transformer une chambre très peu utilisée en salle de jeu). Ben mine de rien avoir un projet même tout petit et le concrétiser ça change des choses dans la perception du temps, de soi, de la vie, tout. Merci doudou.
Et puis ma meilleure amie m'annonce qu'elle achète une maison à 5min de chez moi, c'est plaisant aussi.
Et quand je suis redescendue de coucher le doudou, mon homme était en train d'acheter une belle écharpe de portage. Pour qu'il me reste quelques plaisirs.
Par contre mon bébé est encore + malade ce soir parce qu'on s'est trompés de saucisson et on a mangé celui avec les plv dedans. Chouette semaine en perspective... C'est la toute 1ère fois qu'on se plante, c'est dire qu'on est fatigués.
Je vois la puéricultrice de la PMI tous les mardis à un atelier massage bébé, je vais essayer d'en glisser un mot... Je n'ai pas encore réussi à retourner au laep depuis une vie ou deux (ouvert que quelques heures par semaine et toujours sur un créneau où j'ai déjà des trucs
), j'espère que les planètes vont finir par s'aligner.Aujourd'hui c'était la 1ère journée depuis 1 mois avec RIEN de prévu. On a organisé une fête pour fêter ça (non je rigole bien sûr ! ) J'ai encore craqué en début d'aprem, l'avantage quand les enfants sont debout (enfin... Façon de parler pour le 3 mois) c'est que je n'ai pas le temps de boucler dans ma tête. J'ai réussi à investir mon grand d'une mission, il l'a vachement prise au sérieux, du coup c'était contagieux, du coup on a avancé ensemble sur un projet qui était en standby (transformer une chambre très peu utilisée en salle de jeu). Ben mine de rien avoir un projet même tout petit et le concrétiser ça change des choses dans la perception du temps, de soi, de la vie, tout. Merci doudou.
Et puis ma meilleure amie m'annonce qu'elle achète une maison à 5min de chez moi, c'est plaisant aussi.
Et quand je suis redescendue de coucher le doudou, mon homme était en train d'acheter une belle écharpe de portage. Pour qu'il me reste quelques plaisirs.
Par contre mon bébé est encore + malade ce soir parce qu'on s'est trompés de saucisson et on a mangé celui avec les plv dedans. Chouette semaine en perspective... C'est la toute 1ère fois qu'on se plante, c'est dire qu'on est fatigués.
Ksie
Montée de lait
@Loezia tout plein de câlins à toi. Je comprend tout à fait ton quotidien et tes inquiétudes, vu qu'ici c'est un peu la même mais avec un seul enfant. Aha xD
La bonne question, c'est pas "pourquoi MOI j'y arrive pas ?". Y'a même pas de bonne question en fait, parce que juste : personne n'y arrive. Mais les autres, soient ils ne le disent pas, soit en fait, ils font autrement : comme tu dis, laisser le bébé aux grands-parents/à la crèche/autre tiers même s'il pleure et veut rester avec sa mère parce qu'il est pas en attachement secure avec autrui. Et de ce que j'en comprend, c'est un truc qui n'est pas OK pour toi.
Si tu veux respecter le besoin d'attachement de ton enfant et qu'il n'y a pas de relai secure pour lui, tu te retrouves sans stratégie acceptable pour ton propre besoin de "temps pour toi".
Et oui, les évictions sont une horreur à vivre, avec la culpabilité et tout en plus dès que tu te plantes :/
Pour moi, y'a pas de vraie solution magique en l'absence d'un réseau de personnes qui soient des figures d'attachement pour tes enfants : soit tu douilles, soit c'est eux qui iront mal le temps que tu les confies.
Et oui, parler à quelqu'un peut aider dans le sens soulager, mais déjà, faut du temps seule pour ça (on amène pas son bambin en consultation pour parler à coeur ouvert :/) et si tu en avais régulièrement, a priori tu n'aurais pas forcément besoin de consulter xD Et ensuite, ce quelqu'un ne viendra pas garder ton enfant pour que tu pisses ou te douches seule, alors ça aide quand même moyennement au niveau pragmatique et quotidien si c'est vraiment là dessus que tu as besoin d'aide xD
Bref, je n'ai pas de solution... mais je voulais te dire que tu n'es pas seule. Les amis qui me parlent à coeur ouvert ont TOUS (oui, TOUS) les même problèmes, pleurent et n'en peuvent plus, mais face à des gens avec qui ils ne sont pas intimes, ils ne l'avouent juste pas. Au boulot, tu donnes le changes, devant les voisins et la famille jugeante aussi... en vrai on est tous dans la même grande galère. C'est pas TOI qui n'y arrive pas. C'est être parent dans cette société qui empêche (sauf exception rare) de concilier maternage proximal h24 et soin de soi.
La bonne question, c'est pas "pourquoi MOI j'y arrive pas ?". Y'a même pas de bonne question en fait, parce que juste : personne n'y arrive. Mais les autres, soient ils ne le disent pas, soit en fait, ils font autrement : comme tu dis, laisser le bébé aux grands-parents/à la crèche/autre tiers même s'il pleure et veut rester avec sa mère parce qu'il est pas en attachement secure avec autrui. Et de ce que j'en comprend, c'est un truc qui n'est pas OK pour toi.
Si tu veux respecter le besoin d'attachement de ton enfant et qu'il n'y a pas de relai secure pour lui, tu te retrouves sans stratégie acceptable pour ton propre besoin de "temps pour toi".
Et oui, les évictions sont une horreur à vivre, avec la culpabilité et tout en plus dès que tu te plantes :/
Pour moi, y'a pas de vraie solution magique en l'absence d'un réseau de personnes qui soient des figures d'attachement pour tes enfants : soit tu douilles, soit c'est eux qui iront mal le temps que tu les confies.
Et oui, parler à quelqu'un peut aider dans le sens soulager, mais déjà, faut du temps seule pour ça (on amène pas son bambin en consultation pour parler à coeur ouvert :/) et si tu en avais régulièrement, a priori tu n'aurais pas forcément besoin de consulter xD Et ensuite, ce quelqu'un ne viendra pas garder ton enfant pour que tu pisses ou te douches seule, alors ça aide quand même moyennement au niveau pragmatique et quotidien si c'est vraiment là dessus que tu as besoin d'aide xD
Bref, je n'ai pas de solution... mais je voulais te dire que tu n'es pas seule. Les amis qui me parlent à coeur ouvert ont TOUS (oui, TOUS) les même problèmes, pleurent et n'en peuvent plus, mais face à des gens avec qui ils ne sont pas intimes, ils ne l'avouent juste pas. Au boulot, tu donnes le changes, devant les voisins et la famille jugeante aussi... en vrai on est tous dans la même grande galère. C'est pas TOI qui n'y arrive pas. C'est être parent dans cette société qui empêche (sauf exception rare) de concilier maternage proximal h24 et soin de soi.
Ça c'est une nouvelle top top top !!!
Je viens de voir une conférence sur les besoins des mamans
Le plus dur, c'est la fatigue, le manque de sommeil. Ensuite vient l'isolement.
Absolument besoin de discuter avec d'autres mamans qui vivent la même chose, plus ou moins. Ici sur le forum c'est déjà ça mais si tu peux rencontrer des mamans ce sera tellement ressourçant !
Mais tellement !
Y a-t-il des laep proche de chez toi ?
Des associations de parents ?
Rebecca
Période de pointe
Je viens ici sur la pointe de pieds, je ne pense pas être en dépression, plus dans une petite déprime due à la fatigue des réveils nocturnes, avec trois enfants ce n'est pas toujours de tout repos! Pour ma part, ce qui est le plus difficile à accepter pour moi, c'est l'absence de relations sociales avec d'autres adultes. Je ressens (attention ce n'est pas vrai mais c'est mon ressenti) mes enfants comme des empêcheurs. En fait je suis loin de ma famille et de mes amis proches, je pense que ça accentue mon sentiment d'isolement. J'essaie d'en sortir, depuis quelque temps j'invite de plus en plus de collègues ou connaissances, mais dès que j'ai une contrainte qui me tombe dessus, j'ai du mal à y faire face et je remets tout en question. Mon mode d'expression favorite, c'est râler! 
Mais dur dur pour les autres quand même. Je vais lire les échanges, je pense que je ne suis pas seule!
Mais dur dur pour les autres quand même. Je vais lire les échanges, je pense que je ne suis pas seule!
Bonjour @Chmo , bienvenue sur ce super forum d'entraide.
Tu es au bon endroit.
N'hésite pas à en parler à ton.ta médecin, ton.ta psy ou à la pmi si tu sens que tu as besoin d'aide.
Je dis toujours à ma fille "la douleur c'est magique, on a très très mal et au bout d'un moment cela disparaît et on a plus mal !".
Je te souhaite que ce coup de mou soir "magique".
Bon courage et bisous
Tu es au bon endroit.
N'hésite pas à en parler à ton.ta médecin, ton.ta psy ou à la pmi si tu sens que tu as besoin d'aide.
Je dis toujours à ma fille "la douleur c'est magique, on a très très mal et au bout d'un moment cela disparaît et on a plus mal !".
Je te souhaite que ce coup de mou soir "magique".
Bon courage et bisous
Coucou @Rebecca je prends enfin le temps de te répondre.Je viens ici sur la pointe de pieds, je ne pense pas être en dépression, plus dans une petite déprime due à la fatigue des réveils nocturnes, avec trois enfants ce n'est pas toujours de tout repos! Pour ma part, ce qui est le plus difficile à accepter pour moi, c'est l'absence de relations sociales avec d'autres adultes. Je ressens (attention ce n'est pas vrai mais c'est mon ressenti) mes enfants comme des empêcheurs. En fait je suis loin de ma famille et de mes amis proches, je pense que ça accentue mon sentiment d'isolement. J'essaie d'en sortir, depuis quelque temps j'invite de plus en plus de collègues ou connaissances, mais dès que j'ai une contrainte qui me tombe dessus, j'ai du mal à y faire face et je remets tout en question. Mon mode d'expression favorite, c'est râler!
J'espère que les vacances d'été te font du bien.
Dans ton message tu parles "d'empêchement", quelle activité tu aimerais faire si tu étais "libre" ?
Si ça se trouve tu pourrais t'organiser pour le vivre en vrai.
Par exemple vous pourriez trouver une nounou (ou des amis) pour 1 soir par mois et passer du temps en couple.
Je ne sais pas si tu as un suivi psy, moi je viens de commencer une thérapie "mosaique" (c'est inspiré de l'emdr mais dans une approche novatrice en recherche au cnrs).
Je vois déjà les bienfaits, ça pourrait peut-être te convenir.. on peut le faire par vidéo et parfois 3 séances suffisent.
Bon courage et bisous.
Hello, j'ai vu ce sujet et il tombe à pic.
Je me sens vraiment déprimée. J'ai un naturel anxieux qui m'a déjà valu quelques visites chez différents psy, mais au final je finissais toujours par remonter la pente.
En ce moment, c'est plus difficile... Être expatriée sans famille proche ça accentue le sentiment d'isolement qu'on doit toutes ressentir je pense par moment quand on est maman.
J'ai eu une grossesse magnifique. Sans aucun symptôme, je me suis "sentie" bizarre un matin et hop test positif après presque 2 ans d'essais et de traitement. C'est arrivé le mois où nous avions décidé que j'allais arrêter le traitement et que nous allions passer à autre chose dans nos vies. J'ai eu un petit bébé très actif dans le ventre, et j'ai adoré.
Puis arrive la 41e semaine, je me fais provoquer. 17h de travail pour finir sur une césarienne d'urgence. J'accepte difficilement cet accouchement, je me revois pleurer la nuit à la maternité parce que j'étais pliée en 2 sans pouvoir me lever pour regarder mon bébé.
Puis le shitshow continue avec un bébé qui ne dort pas et mon allaitement qui est compliqué.
Je ressens beaucoup de culpabilité parce que dès que je parle de comment je me sens à ma mère, elle me dit que j'ai juste à être contente d'avoir un bébé en santé et qu'on s'en fout du reste. Autant je comprends son point, et c'est vrai, autant je vois ça comme du gaslighting et une manière d'invalider mes émotions. Quand je dis à mon conjoint que j'aimerais une nuit sans être collée au munchkin et me réveiller aux 2h, il me dit que lui est jaloux et aimerait ça dormir collé contre son fils comme je fais. Ouais donc je peux juste pas trouver tout ça difficile.
Je suis triste parce que je tiens énormément à l'allaitement, mais en ce moment j'en ai juste les désavantages sans les bénéfices. En même temps je m'y accroche désespérément parce que mon accouchement m'a tellement traumatisée et bébé est tellement difficile avec son sommeil que j'aimerais qu'un truc fonctionne.
Bref, c'est difficile je trouve en ce moment. J'ai l'impression de me plaindre sans avoir la légitimité de le faire, parce que dès que j'ouvre la bouche on me dit que non, le problème c'est moi et ma manière négative de percevoir les choses. J'ai de l'anxiété +++ en ce moment, et je somatise beaucoup mon stress.
Désolée pour le pavé
Je me sens vraiment déprimée. J'ai un naturel anxieux qui m'a déjà valu quelques visites chez différents psy, mais au final je finissais toujours par remonter la pente.
En ce moment, c'est plus difficile... Être expatriée sans famille proche ça accentue le sentiment d'isolement qu'on doit toutes ressentir je pense par moment quand on est maman.
J'ai eu une grossesse magnifique. Sans aucun symptôme, je me suis "sentie" bizarre un matin et hop test positif après presque 2 ans d'essais et de traitement. C'est arrivé le mois où nous avions décidé que j'allais arrêter le traitement et que nous allions passer à autre chose dans nos vies. J'ai eu un petit bébé très actif dans le ventre, et j'ai adoré.
Puis arrive la 41e semaine, je me fais provoquer. 17h de travail pour finir sur une césarienne d'urgence. J'accepte difficilement cet accouchement, je me revois pleurer la nuit à la maternité parce que j'étais pliée en 2 sans pouvoir me lever pour regarder mon bébé.
Puis le shitshow continue avec un bébé qui ne dort pas et mon allaitement qui est compliqué.
Je ressens beaucoup de culpabilité parce que dès que je parle de comment je me sens à ma mère, elle me dit que j'ai juste à être contente d'avoir un bébé en santé et qu'on s'en fout du reste. Autant je comprends son point, et c'est vrai, autant je vois ça comme du gaslighting et une manière d'invalider mes émotions. Quand je dis à mon conjoint que j'aimerais une nuit sans être collée au munchkin et me réveiller aux 2h, il me dit que lui est jaloux et aimerait ça dormir collé contre son fils comme je fais. Ouais donc je peux juste pas trouver tout ça difficile.
Je suis triste parce que je tiens énormément à l'allaitement, mais en ce moment j'en ai juste les désavantages sans les bénéfices. En même temps je m'y accroche désespérément parce que mon accouchement m'a tellement traumatisée et bébé est tellement difficile avec son sommeil que j'aimerais qu'un truc fonctionne.
Bref, c'est difficile je trouve en ce moment. J'ai l'impression de me plaindre sans avoir la légitimité de le faire, parce que dès que j'ouvre la bouche on me dit que non, le problème c'est moi et ma manière négative de percevoir les choses. J'ai de l'anxiété +++ en ce moment, et je somatise beaucoup mon stress.
Désolée pour le pavé
Merci pour votre réponse...
Je vois un psy qui m'a direct donné un traitement que je ne prend pas car j'ai peur des réactions...
Je fais de la sophrologie aussi en parallèle j'essaie de m'en sortir sans médicaments mais ça devient compliqué....
Je réponds en vitesse car je suis sur mobile, c'est pénible.Hello, j'ai vu ce sujet et il tombe à pic.
Je me sens vraiment déprimée. J'ai un naturel anxieux qui m'a déjà valu quelques visites chez différents psy, mais au final je finissais toujours par remonter la pente.
En ce moment, c'est plus difficile... Être expatriée sans famille proche ça accentue le sentiment d'isolement qu'on doit toutes ressentir je pense par moment quand on est maman.
J'ai eu une grossesse magnifique. Sans aucun symptôme, je me suis "sentie" bizarre un matin et hop test positif après presque 2 ans d'essais et de traitement. C'est arrivé le mois où nous avions décidé que j'allais arrêter le traitement et que nous allions passer à autre chose dans nos vies. J'ai eu un petit bébé très actif dans le ventre, et j'ai adoré.
Puis arrive la 41e semaine, je me fais provoquer. 17h de travail pour finir sur une césarienne d'urgence. J'accepte difficilement cet accouchement, je me revois pleurer la nuit à la maternité parce que j'étais pliée en 2 sans pouvoir me lever pour regarder mon bébé.
Puis le shitshow continue avec un bébé qui ne dort pas et mon allaitement qui est compliqué.
Je ressens beaucoup de culpabilité parce que dès que je parle de comment je me sens à ma mère, elle me dit que j'ai juste à être contente d'avoir un bébé en santé et qu'on s'en fout du reste. Autant je comprends son point, et c'est vrai, autant je vois ça comme du gaslighting et une manière d'invalider mes émotions. Quand je dis à mon conjoint que j'aimerais une nuit sans être collée au munchkin et me réveiller aux 2h, il me dit que lui est jaloux et aimerait ça dormir collé contre son fils comme je fais. Ouais donc je peux juste pas trouver tout ça difficile.
Je suis triste parce que je tiens énormément à l'allaitement, mais en ce moment j'en ai juste les désavantages sans les bénéfices. En même temps je m'y accroche désespérément parce que mon accouchement m'a tellement traumatisée et bébé est tellement difficile avec son sommeil que j'aimerais qu'un truc fonctionne.
Bref, c'est difficile je trouve en ce moment. J'ai l'impression de me plaindre sans avoir la légitimité de le faire, parce que dès que j'ouvre la bouche on me dit que non, le problème c'est moi et ma manière négative de percevoir les choses. J'ai de l'anxiété +++ en ce moment, et je somatise beaucoup mon stress.
Désolée pour le pavé
Quel âge a ton bébé aujourd'hui ? Tu as le droit de ressentir ce que tu ressens. Oui, c'est génial d'avoir un bébé, mais c'est aussi très perturbant et difficile.
D'après ce que tu décris, ça ressemble à une dépression post partum. J'ai vécut un peu les mêmes émotions. Tu n'es pas seule dans ce cas la fatigue accentue tous les trucs négatifs en plus.
Fais toi aider si c'est possible. Tu es expatriée ? Des services d'aides où tu es?
En tout cas, saches que tu n'es pas seule, ni "anormale ".