Merci
@Marnie pour ta réponse. On a fait un bâton de la colère avec un rouleau de sopalin et un bonhomme dessiné dessus : Mr colère et elle peut taper sur les meubles, le lit et canapé si elle veut.
En fait j'ai réfléchi à la situation pré-crise et je me sens nulle
:
- A son réveil elle me dit toujours "tétéé tétéé" à peine un œil ouvert (je me sens objet un peu dans ces moments là). Je lui ai dit "tu sais des fois je ne serais pas là car des fois je serai au travail donc tu ne pourras pas toujours téter" (parce que bon ça me pèse aussi ces tétées après sieste et qui durent...) et j'aimerais qu'elle puisse dormir à son école aussi pour que je puisse travailler plus longtemps (je la récupère à 13h) donc je tente de la "préparer",
- ensuite j'ai écourté la tétéé en lui disant à force qu'elle ne voulait pas lâcher "si, on arrête maman veut arrêter, en a assez là" ,
- ensuite elle voulait être portée, ce que j'ai fait, mais pas assez longtemps peut-être puis la crise a commencé.
Bon, il y a un contexte d'allaitement qui dure, dure et dure (d'où mes petites phrases qui l'ont peut être effrayé ou blessée, lésée...) et des crises (encore hier) insupportables, les voisins doivent penser que vraiment je suis une mauvaise mère... bref.
Ce n'est peut-être pas malin quand j'y repense tout ce que je lui ai dit... Je me sens limite mère indigne mais je pense avoir tout donné à ma fille (allaitement, cododo, je suis travailleur indépendant à domicile depuis peu pour être un max près d'elle, pour ses siestes, ses habitudes, toujours gardée à la maison). Des fois je me demande si j'ai pas "trop" fait pour elle (alors que ce n'est pas dans ma façon de penser habituellement mais je commence à craquer aussi).