Je me sens ingrate aussi d'être aussi paumée dans cet allaitement qui fonctionne alors qu'il y en a tant qui galèrent à le mettre en place et à le conserver sur le forum...
On est toutes l'ingrate de quelqu'un.Je me sens ingrate aussi d'être aussi paumée dans cet allaitement qui fonctionne alors qu'il y en a tant qui galèrent à le mettre en place et à le conserver sur le forum...
Tu es pourtant sur ce forum depuis assez longtemps pour savoir que chaque situation est différente et que tous les sentiments ont la même légitimité !Je me sens ingrate aussi d'être aussi paumée dans cet allaitement qui fonctionne alors qu'il y en a tant qui galèrent à le mettre en place et à le conserver sur le forum...
@MmeMarguerite Quelle nuit horrible! Beaucoup de soutien à toi. J'ai pas suivi, il est en déplacement M.Marguerite?Tu es pourtant sur ce forum depuis assez longtemps pour savoir que chaque situation est différente et que tous les sentiments ont la même légitimité !
Si ça t'aide, je peux te raconter une histoire de refus de tétée qui finit en eau de boudin. Si tu ne trouves pas ça intéressant, si ce n'est pas ce que tu souhaites, ne la lis juste pas !
Cette nuit, premier réveil à 2h15, je suis crevée, je change de lit et donne une tétée et m'endors à nouveau. Jusque là, tout va bien.
Ensuite, je n'ai pas regardé l'heure jusqu'à 5h. Quand j'ai regardé l'heure, ça faisait une éternité selon mon ressenti que j'alternais les seins, et que la belette buvait à peine 2 gorgées puis tétouillait, mais râlait si je lui enlevais le sein et réclamait l'autre. La tétouille, ça me rend complètement dingue. Je ne sais pas pourquoi, c'est peut-être hormonal parce qu'à certains moments c'est moins pire, mais là...je sentais ses dents, sa langue qui rapait le sein, j'avais tellement sommeil et des pensées affreusement violentes ! J'ai donc décidé que c'était fini pour le moment et qu'elle allait devoir se rendormir avec la tétine et/ou un câlin, tout mais pas mes seins ! J'ai prévenu, je lui ai proposé d'arrêter d'elle-même, j'ai encore prévenu, et j'ai retiré mon sein, baissé mon t-shirt et dit qu'il restait la tétine si elle voulait.
Et là, ma belette s'est transformée en monstre qui donne des coups dans tous les sens, pousse des hurlements à s'en faire mal à la gorge... Elle a évidemment réveillé tout le monde (on dort dans la même chambre en ce moment). Elle a jeté la tétine à travers la pièce et ne faisait que hurler "Téter !!"
Moi j'étais dans un tel état de nerfs que je n'ai même pas réussi à être patiente, je lui ai carrément crié dessus que c'était l'heure de dormir, que j'en avais marre, qu'elle nous empêchait tous de dormir !
Finalement, les hurlements ne se calmant pas, et le petit bonhomme étant un peu angoissé par tout ça, j'ai lâché toute ma détermination et redonné le sein. Mais c'était reparti pour de la tétouille, et non, vraiment, je n'y arrivais pas ! L'autre ..encore l'autre...encore l'autre..
J'ai redit stop. Re-hurlements.
Je suis allée aux toilettes pour me calmer, sans aucun succès. Ma belette a tenté de me suivre dans le noir en gigoteuse et en hurlant comme une damnée. Quand je suis revenue (je me suis juste esquivée le temps d'un pipi) elle était arrivée devant la porte de la chambre.
Ce qui m'a sauvée, c'est qu'elle a eu tellement peur de l'abandon qu'elle était prête à accepter la tétine et un câlin, tant qu'elle pouvait rester collée à moi. Elle s'est endormie sur moi, avec une respiration saccadée post-sanglots. Le petit bonhomme était collé à mon flanc de l'autre côté et a mis un temps fou à se rendormir en se tortillant dans tous les sens (mais collé à moi toujours).
Comme j'étais vraiment en manque de contact et que mes jambes jouissaient d'une liberté de mouvement totalement inacceptable, le chat est venu se coucher dessus. J'ai super bien dormi. Tétée suivante, vers 7h-7h30, et encore une de plus avant le réveil définitif à 8h30.
Résultat j'ai commencé la journée avec un capital patience d'environ -150000.
Haha non, il était là, il a été réveillé par les hurlement et a râlé. Ensuite il a tenté de proposer un câlin à la belette et de la rassurer pendant que j'étais aux toilettes mais elle l'a tapé et lui a hurlé dessus plus fort parce qu'il n'était pas moi.@MmeMarguerite Quelle nuit horrible! Beaucoup de soutien à toi. J'ai pas suivi, il est en déplacement M.Marguerite?
Et bien oui, quand elle passe sa nuit à me rendre dingue en tétouillant, je me dis que si elle était sevrée de nuit, elle prendrait sa tétine et/ou accepterait un câlin et ce serait fini. Là elle m'empêche de dormir, et c'est parce qu'elle veut le sein, donc à cause de l'allaitement.@MmeMarguerite mais est-ce que ça re donne l'impression que ça serait plus simple en stoppant l'allaitement ?
Ok mais je parle du laps de temps ou la belette sera en mode monstre chaque nuit et toute la famille fatiguée et l'énergie/patience à -150000 chaque matin ?Et bien oui, quand elle passe sa nuit à me rendre dingue en tétouillant, je me dis que si elle était sevrée de nuit, elle prendrait sa tétine et/ou accepterait un câlin et ce serait fini. Là elle m'empêche de dormir, et c'est parce qu'elle veut le sein, donc à cause de l'allaitement.
En journée, quand je me fais arracher les vêtements et griffer le décolleté par un mini-monstre-belette qui crie "TETEEEEER" je ne suis pas super motivée par l'allaitement non plus pour tout dire...
Je ris pour cette phraseMa belette a tenté de me suivre dans le noir en gigoteuse et en hurlant comme une damnée.
Encore moins quand ma fille me dit préférer la tétée à maman
Ça paraît monstrueux c'est vrai, mais pour avoir fait le sevrage par étape pour mes deux enfants, mon expérience montre que les enfants s'adaptent plus vite que nous...belette sera en mode monstre chaque nuit et toute la famille fatiguée
Je ne suis pas sûre d'avoir compris ta question. Est-ce que j'aurais la force de faire ça toutes les nuits ? La réponse est non, la preuve : ma belette n'est pas sevrée de nuit ! Hier j'ai été imbuvable toute la journée.. Cette nuit était mieux, mais avec beaucoup de tétées quand même et là, je dois aller bosser et je ne suis pas fraîche du tout.Ok mais je parle du laps de temps ou la belette sera en mode monstre chaque nuit et toute la famille fatiguée et l'énergie/patience à -150000 chaque matin ?
Moi c'est cette partie là qui me déplaît. Je m'occupe d'elle la journée et la nuit alors je ne sais pas si j'ai le courage ou la discipline de m'y tenir jusqu'à ce que ça fonctionne. Encore moins quand ma fille me dit préférer la tétée à maman
Tu as exprimé que tu étais prête à ce que ta fille dorme la nuit en trouvant d'autres ressources. Moi aussi je suis prête pour ça mais pas pour la transition très fatigante physiquement et émotionnellement qu'implique le sevrage alors qu'elle sait m'exprimer son refus.Je ne suis pas sûre d'avoir compris ta question. Est-ce que j'aurais la force de faire ça toutes les nuits ?
C'est du 1 fois sur 20 ici cette technique. Je m'acharne mais souvent elle me repousse.Après j'ai tâtonné pour trouver des stratégies de réconfort, pour ma toute douce je me souviens que je lui demandais si elle voulais que je la prenne dans les bras, et je nous berçais toutes les deux allongée sur le dos, elle sur moi, en lui chantonnant des trucs dans l'oreille.
J'ai du mal avec les sanglots de la mienne.Elle n'a rien répondu et a ravalé un sanglot..
Ah non je me suis mal exprimée : je ne suis pas prête et je n'ai aucune ressource en ce moment !Tu as exprimé que tu étais prête à ce que ta fille dorme la nuit en trouvant d'autres ressources. Moi aussi je suis prête pour ça mais pas pour la transition très fatigante physiquement et émotionnellement qu'implique le sevrage alors qu'elle sait m'exprimer son refus.
C'est du 1 fois sur 20 ici cette technique. Je m'acharne mais souvent elle me repousse.
J'ai du mal avec les sanglots de la mienne.
Ou juste te sentir ok avec ça et avoir un conjoint capable de prendre le relai. Je pense que j'aurais attendu beaucoup plus longtemps pour le sevrage de nuit de l'Ourson dans d'autres conditions, j'ai eu la chance d'avoir mon mec prêt à prendre le relai avec patience, et pendant le confinement donc j'étais rassurée sur le fait qu'il pourrait se reposer en journée et être réellement patient la nuit.j'imagine qu'il faut avoir dépassé un seuil de fatigue et de raz-le-bol
J'ai dû serrer les dents très fort pour et ne pas lui dire "mais tu peux encore si tu en as besoin bien-sûr !"J'ai du mal avec les sanglots de la mienne
Ici les refus de tétées de nuit commencent à être mieux acceptés mais il y a encore au moins 1 fois par nuit 2-3 minutes de gros pleurs et de colère qui s'apaisent avec un câlin et une énième répétition de "c'est la nuit on dort". Ca a pris des plombes et moultes étapes avant d'en arriver là et encore je considère que la nuit s'arrête à 5h du mat . On a démarré le sevrage nocturne en mars dernier. Je pense qu'on va battre des records de durée...Je comprends très bien cette ambivalence entre ce qui nous ferait du bien à nous, et la "motivation" pour faire souffrir notre enfant et subir les conséquences d'un sevrage.
Mais c'est trop ça et c'est tellement plus simple de faire une tétée et tout le monde se rendort au lieu de batailler avec son enfant en plein milieu de la nuit.J'ai dû serrer les dents très fort pour et ne pas lui dire "mais tu peux encore si tu en as besoin bien-sûr !"
Qu'est-ce qui t'a motivée à le faire quand même ?c'est tellement plus simple de faire une tétée et tout le monde se rendort au lieu de batailler avec son enfant en plein milieu de la nuit.