Cette nuit, premier réveil à 2h15, je suis crevée, je change de lit et donne une tétée et m'endors à nouveau. Jusque là, tout va bien.
Ensuite, je n'ai pas regardé l'heure jusqu'à 5h. Quand j'ai regardé l'heure, ça faisait une éternité selon mon ressenti que j'alternais les seins, et que la belette buvait à peine 2 gorgées puis tétouillait, mais râlait si je lui enlevais le sein et réclamait l'autre. La tétouille, ça me rend complètement dingue. Je ne sais pas pourquoi, c'est peut-être hormonal parce qu'à certains moments c'est moins pire, mais là...je sentais ses dents, sa langue qui rapait le sein, j'avais tellement sommeil et des pensées affreusement violentes ! J'ai donc décidé que c'était fini pour le moment et qu'elle allait devoir se rendormir avec la tétine et/ou un câlin, tout mais pas mes seins ! J'ai prévenu, je lui ai proposé d'arrêter d'elle-même, j'ai encore prévenu, et j'ai retiré mon sein, baissé mon t-shirt et dit qu'il restait la tétine si elle voulait.
Et là, ma belette s'est transformée en monstre qui donne des coups dans tous les sens, pousse des hurlements à s'en faire mal à la gorge... Elle a évidemment réveillé tout le monde (on dort dans la même chambre en ce moment). Elle a jeté la tétine à travers la pièce et ne faisait que hurler "Téter !!"
Moi j'étais dans un tel état de nerfs que je n'ai même pas réussi à être patiente, je lui ai carrément crié dessus que c'était l'heure de dormir, que j'en avais marre, qu'elle nous empêchait tous de dormir !
Finalement, les hurlements ne se calmant pas, et le petit bonhomme étant un peu angoissé par tout ça, j'ai lâché toute ma détermination et redonné le sein. Mais c'était reparti pour de la tétouille, et non, vraiment, je n'y arrivais pas ! L'autre ..encore l'autre...encore l'autre..
J'ai redit stop. Re-hurlements.
Je suis allée aux toilettes pour me calmer, sans aucun succès. Ma belette a tenté de me suivre dans le noir en gigoteuse et en hurlant comme une damnée. Quand je suis revenue (je me suis juste esquivée le temps d'un pipi) elle était arrivée devant la porte de la chambre.
Ce qui m'a sauvée, c'est qu'elle a eu tellement peur de l'abandon qu'elle était prête à accepter la tétine et un câlin, tant qu'elle pouvait rester collée à moi. Elle s'est endormie sur moi, avec une respiration saccadée post-sanglots. Le petit bonhomme était collé à mon flanc de l'autre côté et a mis un temps fou à se rendormir en se tortillant dans tous les sens (mais collé à moi toujours).
Comme j'étais vraiment en manque de contact et que mes jambes jouissaient d'une liberté de mouvement totalement inacceptable, le chat est venu se coucher dessus. J'ai super bien dormi. Tétée suivante, vers 7h-7h30, et encore une de plus avant le réveil définitif à 8h30.
Résultat j'ai commencé la journée avec un capital patience d'environ -150000.