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 Je suis sa maman mais aussi sa tétine

Chloé B.

Colostrum
Bonsoir, je suis nouvelle sur ce forum, et j’ai besoin de conseils.
Il y a une énorme pression sur l’allaitement et le sommeil dans la société.
Notre fille a presque 9 mois, allaitement exclusif jusqu’à 6 mois puis diversification.
Première dent à 5 mois et demi, puis varicelle.’, puis enchaînement des 6 autres incisives 😅😅😅😅 donc elle demande souvent le sein pour se réconforter et tète aussi encore régulièrement et ne dort pas plus de 2h sans se réveiller (2h je suis gentille, souvent bcp moins). Je l’endors au sein depuis le début paf facilité et je ne trouve pas d’alternative. Elle refuse la tétine, nous avions eu une lueur d’espoir autour des 5 mois car elle cherchait son pouce mais me repoussait lorsque je l’aidait. J’envisage de tirer mon lait pour casser l’habitude de l’endormissement au sein et aussi car je vais bosser pendant 2 mois bientot. Je sens qu’il y a un fort attachement et aussi une fatigue qui croit. Je m’en occupe à temps plein. La poussée dentaire (la huitième dent sort et elle n’a même pas 9 mois) la pousse au réconfort du sein mais ca devient lourd pour l’ensemble de la famille. Je sais bien que je ne suis pas la seule dans ce cas. Je cherche des solutions - et je ne souhaite pas laisser pleurer bébé mais est-ce possible ??? Merci pour vos retours,
Chloé
 

Doobida

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
et je ne souhaite pas laisser pleurer bébé mais est-ce possible
Ha haaaa grande question :)
C'est possible en accompagnant au maximum ton bébé et en oubliant les besoins des autres.. Et encore..! Peut-être qu'il pleurerait quand même pour quelque chose qui t'échappe..
Tant que ça nous convient, ne changeons rien.
Quand qqch commence à te peser, c'est qu'il faut commencer à réfléchir à comment faire autrement.
Mes enfants ressemblent à ce que tu décrit. Mon aîné a un peu plus de 3 ans et parvient depuis quelques mois à s'endormir sans notre présence jusqu'à endormissement profond, de plus en plus souvent. Il fait de plus en plus de nuits complètes.
Ma fille bientôt 10 mois tête encore énormément la nuit. Surtout en première partie de nuit je crois. Je suis un peu à l'ouest de ce qu'il se passe la nuit nous sommes en cododo pour ma survie.
Quand je regarde ma fille je la trouve encore bien petite pour commencer un dressage au sommeil, que j'ai commencé avec mon fils a 22 mois... Mais je sais que pour elle je n'aurai sûrement pas l'énergie de faire un accompagnement aussi long avec la même patience et énergie. Quoique. On verra. Pour l'instant nous sommes en survie avec des sortes de lits musicaux à la maison. Ça nous convient comme ça et mon animatrice LLL avait l'habitude de dire : ce qui se passe dans les chambres ne regarde que la famille. Autrement dit, on se la ferme sur ce qu'on fait et à quel point on accompagne, et on remballe gentiment les poseurs de questions. Quelqu'un veut aider ? Soutiens-moi en faisant ci ou ça, ne viens pas me donner des conseils soi-disant bienveillants sur comment je dois faire avec mes enfants la nuit.

Je ne sais pas si ça aide hahahaha
C'est ton titre qui m'a interpellé : la tétine a été inventée pour remplacer le sein. Pas l'inverse ;)
 
Dernière édition:

CFD

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
Je rejoins parfaitement les propos de @Doobida. Mon troisième enfant a 9 mois passé. Je vais passer en cododo inversé car je veux récupérer ma chambre, mes soirées à lire dans mon lit ou regarder un film. Mon mari n'était pas trop pour au début, il avait peur que je ne dorme plus du tout avec mais en même temps il voulait lui aussi récupérer sa chambre.... il faut faire des concessions pour nos petits.
Tu dis que la situation pèse sur la famille mais dans quelle mesure ? Que tu endormes au sein ?
 

Chloé B.

Colostrum
Merci les filles pour vos retours.
Le problème n’est pas tellement de l’endormir au sein mais plutôt les réveils innombrables - on fait du cododo pour ma survie aussi 🤪 pas le courage de faire autrement. Mon conjoint en a marre. Il ne supporte pas que je sois sa tétine.. alors je m’apprête à aller récupérer un tire-lait pour essayer autrement. Je sais que chaque relation est unique et l’allaitement la rend encore plus spéciale. Je vais donc progressivement tirer mon lait vu que bébé va aller chez mamie dans 3 semaines. Comment vous faites vous si vous travaillez?
 

CFD

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
Ça te gêne toi d'être sa tétine ?
Il y a des points sur lesquels, je trouve, que les papas n'ont rien à dire surtout si la nuit ils dorment profondément. Mais bon, ça n'est que mon point de vue et chaque couple est différent.
Ta question porte sur la poursuite de l'allaitement pendant le travail c'est ça ?
Il y a plein de sujets là dessus dans la section "travail et allaitement". Ça dépend de ton travail, ta capacité à tirer en journée, ton mode de garde, ta fréquence de garde...
 

Nienna

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Hello,

Je compatis, j'ai eu aussi un coup de mou vers les 9 mois, avec ue grande fatigue des tétouillages nocturnes. J'ai tenu encore deux mois, avant d'amorcer un sevrage de nuit aux 11 mois de ma fille, quand j'ai eu un créneau où elle a semblé se désintéresser un peu.

à 9 mois, tu n'es peut-être pas obligé de tirer ton lait, hormis pour éviter les engorgements au début. Si ta fille est bien diversifiée, elle peut manger des laitages pendant ses temps de garde. elle sera gardée combien d'heures, combien de fois par semaine ?
 

Nienna

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Le plus difficile pour le papa c’est de ne pas pouvoir calmer bébé en fait..
Ben ça par contre....
Ma fille est sevrée de nuit depuis 6 mois maintenant. Et le papa ne peut toujours pas la calmer quand c'est moi qu'elle réclame, c'est à dire à peu près tout le temps la nuit. :/
 

Chloé B.

Colostrum
Hello,

Je compatis, j'ai eu aussi un coup de mou vers les 9 mois, avec ue grande fatigue des tétouillages nocturnes. J'ai tenu encore deux mois, avant d'amorcer un sevrage de nuit aux 11 mois de ma fille, quand j'ai eu un créneau où elle a semblé se désintéresser un peu.

à 9 mois, tu n'es peut-être pas obligé de tirer ton lait, hormis pour éviter les engorgements au début. Si ta fille est bien diversifiée, elle peut manger des laitages pendant ses temps de garde. elle sera gardée combien d'heures, combien de fois par semaine ?
Elle sera gardée à priori 8h par jour 4j/ semaine, je vais bosser en télétravail donc peut-être moins de 8h si mamie vient à la maison. Comment as-tu amorcé le sevrage de nuit @Nienna ?
 

Nienna

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Vers ses 11 mois, j'ai constaté un léger désintérêt du sein de la part de ma fille. La tétée ne la rendormait plus toujours magiquement, elle demandait moins la journée. J'ai voulu en profiter. Au début, j'ai pensé à la sevrer de jour, en m'appuyant sur ses trois jours de garde par semaine. Puis finalement, j'ai choisi la nuit pour la fatigue. Je lui ai bien expliqué et j'ai cessé de lui donner le sein la nuit. Les deux premières nuits, on a beaucoup câliné, proposé de l'eau, des gratouilles, massages, chansons... mais je pense qu'elle était relativement prête car en trois nuits, c'était plié.
 

Tatian@

Modératrice
Membre de l'équipe
Animatrice LLL
Bonjour @Chloé B. , dans de nombreuses cultures, il est normal qu'un bébé tète pour s'endormir, qu'il se réveille souvent et qu'il tète beaucoup en journée.
Des anthropologues ont essayé de comptabiliser le nombre de tétées dans une ethnie d'Afrique (les Kung) et ils ont arrêté à 90 tétée par 24h!
Comme dit par les mamans, c'est la tétine qui est un substitut du sein ;)

Maintenant, le fait que les tétées fréquentes et les éveils nocturnes soient la norme biologique ne les rend pas forcément supportable lorsqu'on a une vie moderne active.

Que faire alors?
Il existe des tas de solutions intermédiaires entre le sevrage total et le statut quo.
Tu as songé à tirer ton lait pour conserver les bienfaits de l'allaitement en supprimant les tétées au sein.
Certaines mères effectuent un sevrage partiel (seulement la nuit). Ce sevrage partiel peut se faire si le bébé reçoit suffisamment d'aliments solides pour compléter les apports en lait qui seront amoindris. C'est souvent vers l'âge d'un an que les enfants ont accès à une alimentation assez diversifiée pour permettre cela.
Une autre piste est celle proposée par E Panthley dans le livre "un sommeil paisible et sans pleurs". Elle suggère que les bébés aiment retrouver les conditions d'endormissement habituelles lors des réveils nocturnes. Elle propose donc de modifier en douceur les routines de sommeil lors des siestes et de l'endormissement du soir pour aller vers un endormissement sans tétée. Il n'est pas question de laisser le bébé pleurer mais bien d'essayer et de rééssayer d'endormir bébé sans la tétée jusqu'à ce qu'il y parvienne. Cela peut prendre du temps mais c'est une façon de faire qui a permis à certaines familles de retrouver de la sérénité.
D'autres mamans disent que le soutien du papa est important et permet d'effectuer cette transition.

Que penses tu de tout ça?
 

Chloé B.

Colostrum
Ça te gêne toi d'être sa tétine ?
Il y a des points sur lesquels, je trouve, que les papas n'ont rien à dire surtout si la nuit ils dorment profondément. Mais bon, ça n'est que mon point de vue et chaque couple est différent.
Ta question porte sur la poursuite de l'allaitement pendant le travail c'est ça ?
Il y a plein de sujets là dessus dans la section "travail et allaitement". Ça dépend de ton travail, ta capacité à tirer en journée, ton mode de garde, ta fréquence de garde...
Merci pour ton retour. Ca ne me gêne plus d’être sa tétine. J’avais des aprioris avant et puis j’ai lâché prise.. j’ai parfois des coups de mou et besoin que papa prenne le relais mais si bébé est en pleurs en effet elle ne veut que moi ou plutôt sa tétine 😌
 
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Chloé B.

Colostrum
Bonjour @Chloé B. , dans de nombreuses cultures, il est normal qu'un bébé tète pour s'endormir, qu'il se réveille souvent et qu'il tète beaucoup en journée.
Des anthropologues ont essayé de comptabiliser le nombre de tétées dans une ethnie d'Afrique (les Kung) et ils ont arrêté à 90 tétée par 24h!
Comme dit par les mamans, c'est la tétine qui est un substitut du sein ;)

Maintenant, le fait que les tétées fréquentes et les éveils nocturnes soient la norme biologique ne les rend pas forcément supportable lorsqu'on a une vie moderne active.

Que faire alors?
Il existe des tas de solutions intermédiaires entre le sevrage total et le statut quo.
Tu as songé à tirer ton lait pour conserver les bienfaits de l'allaitement en supprimant les tétées au sein.
Certaines mères effectuent un sevrage partiel (seulement la nuit). Ce sevrage partiel peut se faire si le bébé reçoit suffisamment d'aliments solides pour compléter les apports en lait qui seront amoindris. C'est souvent vers l'âge d'un an que les enfants ont accès à une alimentation assez diversifiée pour permettre cela.
Une autre piste est celle proposée par E Panthley dans le livre "un sommeil paisible et sans pleurs". Elle suggère que les bébés aiment retrouver les conditions d'endormissement habituelles lors des réveils nocturnes. Elle propose donc de modifier en douceur les routines de sommeil lors des siestes et de l'endormissement du soir pour aller vers un endormissement sans tétée. Il n'est pas question de laisser le bébé pleurer mais bien d'essayer et de rééssayer d'endormir bébé sans la tétée jusqu'à ce qu'il y parvienne. Cela peut prendre du temps mais c'est une façon de faire qui a permis à certaines familles de retrouver de la sérénité.
D'autres mamans disent que le soutien du papa est important et permet d'effec
 

Chloé B.

Colostrum
Merci pour tous ces conseils ! Je vais me procurer ce livre qui semble pouvoir m’aider dans ma démarche. Je voulais l’allaiter jusqu’à 1 an et j’ai conscience que je tente de contrôler quelque chose qui me dépasse totalement.. enfin, nous verrons bien! merci pour tout
 

Chloé B.

Colostrum
Vers ses 11 mois, j'ai constaté un léger désintérêt du sein de la part de ma fille. La tétée ne la rendormait plus toujours magiquement, elle demandait moins la journée. J'ai voulu en profiter. Au début, j'ai pensé à la sevrer de jour, en m'appuyant sur ses trois jours de garde par semaine. Puis finalement, j'ai choisi la nuit pour la fatigue. Je lui ai bien expliqué et j'ai cessé de lui donner le sein la nuit. Les deux premières nuits, on a beaucoup câliné, proposé de l'eau, des gratouilles, massages, chansons... mais je pense qu'elle était relativement prête car en trois nuits, c'était plié.
Merci pour ton partage, ça me donne du courage 😌
 

Chloé B.

Colostrum
Bonjour @Chloé B. , dans de nombreuses cultures, il est normal qu'un bébé tète pour s'endormir, qu'il se réveille souvent et qu'il tète beaucoup en journée.
Des anthropologues ont essayé de comptabiliser le nombre de tétées dans une ethnie d'Afrique (les Kung) et ils ont arrêté à 90 tétée par 24h!
Comme dit par les mamans, c'est la tétine qui est un substitut du sein ;)

Maintenant, le fait que les tétées fréquentes et les éveils nocturnes soient la norme biologique ne les rend pas forcément supportable lorsqu'on a une vie moderne active.

Que faire alors?
Il existe des tas de solutions intermédiaires entre le sevrage total et le statut quo.
Tu as songé à tirer ton lait pour conserver les bienfaits de l'allaitement en supprimant les tétées au sein.
Certaines mères effectuent un sevrage partiel (seulement la nuit). Ce sevrage partiel peut se faire si le bébé reçoit suffisamment d'aliments solides pour compléter les apports en lait qui seront amoindris. C'est souvent vers l'âge d'un an que les enfants ont accès à une alimentation assez diversifiée pour permettre cela.
Une autre piste est celle proposée par E Panthley dans le livre "un sommeil paisible et sans pleurs". Elle suggère que les bébés aiment retrouver les conditions d'endormissement habituelles lors des réveils nocturnes. Elle propose donc de modifier en douceur les routines de sommeil lors des siestes et de l'endormissement du soir pour aller vers un endormissement sans tétée. Il n'est pas question de laisser le bébé pleurer mais bien d'essayer et de rééssayer d'endormir bébé sans la tétée jusqu'à ce qu'il y parvienne. Cela peut prendre du temps mais c'est une façon de faire qui a permis à certaines familles de retrouver de la sérénité.
D'autres mamans disent que le soutien du papa est important et permet d'effectuer cette transition.

Que penses tu de tout ça?
Merci Tatiana@ 🙏🏽 J’ai volontairement choisi, et la vie m’a aidé, de ne pas faire garder les enfants et me suis organisée
dans ce sensJe rejoins parfaitement les propos de @Doobida. Mon troisième enfant a 9 mois passé. Je vais passer en cododo inversé car je veux récupérer ma chambre, mes soirées à lire dans mon lit ou regarder un film. Mon mari n'était pas trop pour au début, il avait peur que je ne dorme plus du tout avec mais en même temps il voulait lui aussi récupérer sa chambre.... il faut faire des concessions pour nos petits.
Tu dis que la situation pèse sur la famille mais dans quelle mesure ? Que tu endormes au sein?
 

Chloé B.

Colostrum
Je me mélange un peu les pinceaux pour répondre aux différents messages 😅
Pour répondre plus en profondeur à ton message Tatiana@, j’ai bien conscience que la société est défaillante et que la normalité n’existe pas. Il y a autant de façons de faire qu’il y a d’êtres humains sur la terre. Et oui la tétine a été créée pour remplacer le sein j’ai réellement pris conscience de cela peu après avoir lu les commentaires. Et pourtant je remets sans cesse ma façon de faire car je doute, car parfois c’est contraignant d’être la tétine de son bébé, quand on veut échanger avec son conjoint, prendre un moment pour soi, etc. Mais au fond de moi je sais que c’est juste.
Le système est organisé autour du travail et de l’économie alors qu’il devrait être organisé autour des enfants, leur permettre d’évoluer tranquillement plutôt que de leur donner un rythme à tout prix.
Dans ma conception des choses, faire des enfants est une grande responsabilité et en effet cela demande beaucoup de patience, de remaniements en fonction de leur évolution et d’amour inconditionnel. Les choix de vie font qu’on ne peut pas toujours choisir j’en ai bien conscience. Aujourd’hui, comme beaucoup, je me retrouve confrontée à la réalité économique et aussi l’attachement qui existe entre une maman et son bébé. Mon cœur balance.
J’ai récupéré quand même un tire-lait pour me libérer des moments et organiser la reprise d’un travail temporaire. Je m’étais dis que j’allaiterais au moins pendant 1 an. À suivre..
Belle soirée ✨
 

Tatian@

Modératrice
Membre de l'équipe
Animatrice LLL
On a aussi tout à fait le droit de ne pas supporter le "tétouillage" et de tenter de trouver un équilibre entre les besoins de bébé, de maman et de la famille en général ;)
De très nombreuses mères disent qu'elles sont constamment en train de s'adapter et de composer pour faire ce qui leur parait le plus juste et le plus cohérent pour leur famille dans cette situation à l'instant "T"
 

AngyRegg

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
Bonjour,

Je n'ai pas eu le temps de tout lire mais pour ma part c'était aussi difficile entre 5 et 9 mois si je me souviens bien. Ici on a introduit vers 9/10 mois les endormissements avec le papa (je donnais la tétée avant). Ça n'a pas été simple mais on n'a pas regretté car pour nous ça nous a donné un bon équilibre. Ça n'empêchait pas mon fils de s'endormir au sein si c'est moi qui venait la nuit ou pour certaines siestes... Etc mais depuis c'est le papa qui gère les endormissements le soir et ça nous va bien comme ça. Je pense que ça a beaucoup participé à ce que l'allaitement soit long. On faisait également du cododo inversé, le papa ou moi en alternance. L'avantage aussi c'est que s'il voulait vraiment téter la nuit, il le faisait clairement savoir au papa !!
 
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Mew

Montée de lait
Bonjour ! 9 mois bientôt pour ma fille aussi, et situation similaire... Je suis en plein travail de compilation de différents ouvrages sur le sommeil pour essayer de trouver une voie.
Le papa en a assez du cododo, et le berceau cododo commence à être trop petit et pas confortable, donc on est à peu près d'accord pour la passer dans sa chambre (où elle fait déjà ses siestes le we).
J'avoue que je ne sais pas trop comment on va faire... J'arrive à présent à ne plus l'endormir au sein le soir (elle tète un peu avant dans la soirée, donc je sais qu'elle n'a pas faim et ça m'aide à tenir pour l'endormir, chanter des chansons tout ça !), mais réveils toutes les 2h30 environ, et j'ai renoncé à la rendormir sans tétée. Je pourrais essayer, mais j'ai repris le travail à la fin de mon congé mat et 4 tétées nocturnes ne me fatiguent pas outre mesure, donc ça m'allait bien. Si on devait passer à minimum 1/2h de câlin 4 fois par nuit, ce serait pas la même, surtout qu'elle ne se console plus avec le papa (grand désespoir pour lui aussi).
Dans le livre "Cet enfant qui ne dort pas", il est suggéré que les réveils multiples ont des raisons d'être dans la journée. Pour moi je pense que c'est le fait qu'elle soit gardée, car elle fait aussi des insomnies joyeuses, et quand je m'approche d'elle à 4h du mat' c'est énorme sourire, mains qui se tendent... On va essayer de mettre le réveil plus tôt en semaine pour la voir un peu plus le matin...
J'aimerais faire du cododo inversé, le papa a l'air d'avoir accepté l'idée. J'ai peur que ça ne fasse que déplacer le problème, mais je pense que c'est un pas vers l'acceptation de son lit... et je me sens plus sereine quand je suis seule avec elle.
En fait j'aimerais bien avoir une sorte de signal, comme semblent l'avoir eu plusieurs mamans sur ce forum, quand on sent que c'est le moment pour le sevrage de nuit. Pour l'instant pas trop de signal. J'envisage de continuer jusqu'à ce qu'elle ait un an. Car en plus de ça, ses quantités de lait ont diminué depuis qu'elle est diversifiée (la crèche privilégie les purées le midi) et j'avoue que ça m'arrange bien de ne plus avoir l'impression de passer ma vie avec mon tire-lait, donc savoir qu'elle mange la nuit me rassure aussi sur ses apports. A partir d'un an il y a moins à s'en faire et ce sera le moment... A moins qu'il n'arrive avant !
Bon courage en tout cas, c'est clair que c'est pas évident de faire la part des choses entre les injonctions réelles, celles qu'on nous met dans la tête, ce qui est naturel, ce qu'on peut supporter... Dur dur d'avoir un bébé (mais grande joie aussi !) !
 
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