Je dirais que le point commun entre nous toutes, c'est cette volonté d'élever et s'occuper de nos enfants en respectant le fait qu'ils ont des besoins, des envies, des modes de fonctionnement propres et que ce ne sont pas juste des bouts d'argile que nous modelons selon nos envies, nos codes. Et les hormones produites notamment par la proximité (allaitement, peau à peau etc) est le booster naturel pour renforcer cette envie de nous en occuper, de les aimer fort, de leur répondre quand ils nous appellent etc. Sans dire que les hormones font tout bien sûr, mais vous avez compris je pense
Maintenant, même si le point de départ est une volonté consciente et inconsciente de faire ce qu'il y a de mieux pour notre bébé, je suis d'accord que nos propres envies et besoins viennent s'ajouter au mix, c'est impossible de les séparer. Je voulais allaiter parce que je suis convaincue que c'est fondamentalement ce qu'il y avait de mieux pour mon bébé et notre relation, et maintenant je continue aussi parce que j'adore ça. Je ne dis pas que j'aurais directement arrêté si ça avait été dur, mais ça aurait forcément pesé dans la balance. Et quand mon bébé appelle la nuit, je pourrais me demander "est-ce que j'y vais, est-ce que j'envoie le papa, et si j'y vais est-ce que j'essaie autre chose que le sein, et..." mais outre la fatigue et donc la simplicité d'aller vers la solution qui marche à coup sur (le sein), je sais aussi que c'est parce que c'est agréable de la sentir s'apaiser dans mes bras et faire câlin. Ce n'est pas la motivation principale et je ne le ferais jamais à l'encontre du bien être de Poupette, mais ça compte, et je trouve ça sain de l'accepter, en tout cas moi cette lucidité m'aide
Et je suis d'accord que tout ce qui va vers le parentage proximal, même si on n'y est pas à 100%, est une bien belle chose de nos jours et dans nos sociétés, et perso je suis extrêmement fière de tout ce que je fais pour Poupette et d'être la seule dans mon cercle à allaiter si longtemps. J'en fais même une victoire féministe mais c'est peut-être un débat pour une autre fois et un autre post huhu
Maintenant, même si le point de départ est une volonté consciente et inconsciente de faire ce qu'il y a de mieux pour notre bébé, je suis d'accord que nos propres envies et besoins viennent s'ajouter au mix, c'est impossible de les séparer. Je voulais allaiter parce que je suis convaincue que c'est fondamentalement ce qu'il y avait de mieux pour mon bébé et notre relation, et maintenant je continue aussi parce que j'adore ça. Je ne dis pas que j'aurais directement arrêté si ça avait été dur, mais ça aurait forcément pesé dans la balance. Et quand mon bébé appelle la nuit, je pourrais me demander "est-ce que j'y vais, est-ce que j'envoie le papa, et si j'y vais est-ce que j'essaie autre chose que le sein, et..." mais outre la fatigue et donc la simplicité d'aller vers la solution qui marche à coup sur (le sein), je sais aussi que c'est parce que c'est agréable de la sentir s'apaiser dans mes bras et faire câlin. Ce n'est pas la motivation principale et je ne le ferais jamais à l'encontre du bien être de Poupette, mais ça compte, et je trouve ça sain de l'accepter, en tout cas moi cette lucidité m'aide
Et je suis d'accord que tout ce qui va vers le parentage proximal, même si on n'y est pas à 100%, est une bien belle chose de nos jours et dans nos sociétés, et perso je suis extrêmement fière de tout ce que je fais pour Poupette et d'être la seule dans mon cercle à allaiter si longtemps. J'en fais même une victoire féministe mais c'est peut-être un débat pour une autre fois et un autre post huhu