J'avais commencé à suivre la discussion parce que ça m'intéressait - j'aime bien anticiper, ça me rassure
mais sans intervenir parce que je ne me sentais pas légitime. Poupette n'ayant que 6 mois bientôt, je n'ai pas encore eu l'angoisse de séparation donc je n'ai aucun avis sur la question...
Par contre je l'ai mise dans sa chambre relativement tôt, vers ses 2 mois. J'assume pas mal que c'était pour mon sommeil (l'hyper vigilance me fatiguait trop, je faisais des espèces de psychose toutes les nuits où j'avais l'impression qu'elle était dans le lit à s'enfoncer dans les draps et j'arrivais pas à la rattraper, bref horrible). Mais je me rassurais aussi en me disant qu'elle aurait des nuits moins hachées si je la laissais dormir.
Globalement ça a été sans ambiguïté une bonne chose, je dors mieux et elle aussi
Ça ne me gène pas de me lever pour l'allaiter, j'aime bien ces petits moments complices dans sa chambre, avec juste la veilleuse, juste elle et moi pendant qu'elle tète en faisant câlin... Après on se rendort chacune dans notre lit, c'est comme nos petits secrets la nuit. Et de temps en temps le weekend, je fais une sieste avec elle dans mon lit. Et puis comme
@sophie.p , les shots de mignonitude à travers la porte entrebâillée, c'est la vie !
Alors nous par contre on a eu le combo régression du sommeil + adaptation ass mat, j'étais angoissée au possible d'accumuler les deux. Et au final... J'ai l'impression que ça a aidé. Je ne sais pas dans quelle mesure c'est comparable avec l'angoisse de la séparation, mais je pense que 1) éloigner un peu Poupette de moi et mes inquiétudes, 2) avoir quelqu'un d'autre, une pro en plus, qui m'aidait à apporter un poil de cadre à Poupette, ont beaucoup aidé. J'ai naturellement créé de nouveaux rituels avec elle : dès que je la retrouve, on va jouer sur son tapis d'éveil, je lui raconte ma journée et elle me gazouille la sienne. Je n'ai pas eu l'impression d'être moins utile, moins aimée (et pourtant quand j'ai compté le nombre d'heures qu'elle allait passer loin de moi, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps).
Si j'essaie de résumer tout ça... Je pense qu'on s'inquiète au début, on intellectualise nos inquiétudes, mais une fois lancées, on se trouve un nouvel équilibre avec nos petits, et c'est d'autant plus facile quand on dort bien
et comme d'autres l'ont dit avant, l'avantage c'est que tu peux aussi moduler les changements en fonction de ton ressenti, faire marche arrière et temporiser un peu si finalement c'est trop d'un coup !
(Ouah le pavé, désolée et merci pour celles qui ont tout lu)