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Gestion Angoisse de séparation

Nienna

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Mon corps est fait pour avoir des gosses, et pourtant c'est un choix que je défends HAUT et FORT. L'être humain est agencé dans une diversité de fonctionnements culturels. Il n'y a pas de parentalités valides ou invalides car naturelles vs. culturelles (Désolée j'ai repris Descola et Pignocchi).

Des fois j'ai l'impression que l'on réinvente le mythe du bon sauvage, la Nature, forcément bonne et ces "sociétés traditionnelles" tellement "meilleures" que nous.

(je grossis le trait @Nienna mais je sais - j'espère - que tu mets bien à distance les commentaires via forum 🙃)
Je précise que mon propos n'était pas de dire "il faut garder son bébé près de soi car la nature le dicte ainsi" mais plutôt "un bébé pleure quand il est seul, il est "programmé" pour cela car à l'origine, solitude = danger". Cela permet peut-être de comprendre, peut-être de mieux accepter, ça ne veut pas dire qu'on n'a pas le droit de mettre des choses en place pour l'adapter et adapter la situation à d'autres besoins de la famille. Sur ce point, chacun fait comme il veut.
 

Pauline C

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
qu il y ait un débat rythme de l enfant versus celui de la maman ok, mais dire que l enfant n a ps de rythme et que ses besoins ne vont pas évoluer à moins que tu ne le forces , mais zut a la fin. C est si compliqué que ça d accorder un tout petit peu de crédit et de confiance aux tout petits
On déteint sur nos enfants autant qu'on s'adapte à leur tempérament, se dire qu'on ne met pas de rythme...ben c'est déjà un rythme, en tout cas un mode de réponse qu'on encourage ou pas. Pour moi faire confiance à mes enfants, c'est respirer un coup, et me dire qu'ils peuvent peut-être se débrouiller sans moi pour se rendormir en quelques.minutes ou descendre une marche d'escalier. Je pense qu'on peut dire que le "style" de maternage a un impact sans verser dans le jugement moral.
 

bloom

Lactarium
Arf j ai l impression qu on a la même discussion dans des sujets distincts comme une ritournelle… du coup je trouve qu on tourne un peu en rond!
 

Nienna

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
comme un signe d'inconfort passager qui ne nécessite pas nécessairement mon intervention (rot coincé, tétine coincée sous la joue, doudou égaré dans le lit, autres).
Je comprends l'idée même si je ne partage pas forcément.
 

bloom

Lactarium
Bon en tous cas , laisser pleurer ses enfants (pour des raisons pas grave) je pense qu on peut tomber d accord sur le fait que ça ne rentre pas dans le maternage proximal (avec toutes les difficultés et le besoin de soutien que ce style de maternage suscite). N est ce pas ? Sans juger si c’est bien ou mal , mieux ou moins bien .
 

mamachocola

Hyperlactation
Ça aide à survivre de râler.
Il y a une ou plusieurs études (je ne sais plus) qui montrent qu'on supporte mieux la douleur quand on a la possibilité de jurer. Source 🤣 Dans le cas des nuits difficiles je pense que c'est pareil. Si on a la possibilité de décharger le jour on supporte mieux. Alors ne te prive pas ! On est là pour ça 😁
Merci 😁
Possible que je sois en mode survie oui en râlant 😅
Même si je ralais aussi avant de manquer de sommeil 🤫🤭

Pour ma part, j'ai trouvé le cododo très réconfortant après l'entrée en garde. Autant pour lui que pour moi. On était d'un coup beaucoup séparés la journée alors pouvoir dormir près l'un de l'autre... 🥰
C'est un peu comme ça que je vois aussi les différentes étapes.
On va en reparler ce week-end avec l'on homme.
La garde commence au plus tard début avril.

Là l'idée, @mamachocola ce serait de voir si zouzou peut dormir dans son lit (dans la même pièce que vous) et si toi tu dors mieux ?
C'était de savoir si le passer dans son lit en même temps que de le sevrer, en même temps que de la faire garder et tout ça pendant l'angoisse de séparation c'était vraiment judicieux ou pas du tout ou ça change rien?

Dormir mieux j'espère en ayant + de place et sans hypervigilance mais en même temps s'il y a des réveils où il faut se lever et attendre qu'il se rendorme... Ça m'épuise d'avance! ! 😱😱😨😨😴😴😴

, tu le vis bien toi l'état actuel ou tu veux faire bouger les lignes ? Tu te vois tenir la marrée ainsi longtemps ? Ou tu voudrais que d'ici 1 ou 2 mois le cododo s'arrête ?
Ben s'il n'y avait que moi (seule dans un grand lit avec lui, ça ne me dérangerait pas de continuer ainsi.
Mais on est 3 dans le lit j'ai pas trop de place (et encore on a un 160) j'ai un bras toujours hors couette 🥶
Ce serait mieux si le lit était en 200, avec un matelas moins creusé (zouzou rouleau moins vers moi même s'il me cherche tout le temps) et une barrière.

Mais ce n'est pas lacis de mon homme qui souhaiterait qu'il soit dans son lit et sevré la nuit (pour faire ses nuits en théorie au loins)

ça" quoi, je suis désolée, j'ai pas suivi...
Je colle ma réponse de plus haut : C'était de savoir si le passer dans son lit en même temps que de le sevrer, en même temps que de la faire garder et tout ça pendant l'angoisse de séparation c'était vraiment judicieux ou pas du tout ou ça change rien?

donc si tu ne choisis pas pour ton bébé il ne va ps grandir. Ça m énerve. Et c est une incitation très claire à ne surtout ps écouter le rythme de ton bébé.
C'est aussi comme ça que je l'ai recu/perçu et que c'est pour ça que j'ai eu du mal à ne pas réagir
 

Pauline C

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Bon en tous cas , laisser pleurer ses enfants (pour des raisons pas grave) je pense qu on peut tomber d accord sur le fait que ça ne rentre pas dans le maternage proximal (avec toutes les difficultés et le besoin de soutien que ce style de maternage suscite). N est ce pas ? Sans juger si c’est bien ou mal , mieux ou moins bien .
Hé non, toujours pas d'accord pour moi, mais ce n'est pas grave, on n'est pas en train de rédiger un manuel de maternage, juste de partager des expériences.
 

Silymine

Voie lactée
@mamachocola Merci pour ce post qui résume à lui seul tant de questions qui traversent régulièrement le forum. Bon, tu connais déjà mon expérience concernant le sommeil de mon pioupiou, rapportée dans le poste des bébés de l'été. Donc je ne vais pas me répéter. Juste quelques éléments de réflexion :

- Je lis beaucoup d'ambivalence dans ton ressenti, et c'est une chose très commune que de vouloir que nos bébés gagnent un peu en autonomie (ici : dorment à peu près correctement) tout en ayant du mal à lâcher parce que leur grande dépendance nous rassure émotionnellement/fait du bien/entretient la lactation ou que sais-je. Peut-être que ça peut aussi être un premier pas que de le dire et le reconnaître : j'aimerais qu'il dorme de façon plus continue même si l'idée qu'il me réclame moins m'est inconfortable. L'ambivalence ne t'empêche pas de faire un choix, et peut-être qu'il sera plus simple à faire si tu acceptes aussi le fait que tu n'es pas 100% résolue et que, si tu veux changer des pratiques concernant la nuit, c'est une décision que tu prends en étant au clair avec les raisons pour lesquelles tu la prends MAIS qu'il existe aussi des raisons pour lesquelles elle est difficile à prendre. C'est juste que les premières l'emportent. Je sais pas si ça fait sens, ce que je raconte 😅
- Un autre truc que je me suis dit en te lisant, c'est qu'il ne faut pas sous estimer la fatigue très importante qu'occasionnent touuuuus les micro réveils causés par un bébé à nos côtés, encore plus si, comme cela semble être ton cas, tu n'es pas totalement sereine concernant la façon dont il est installé. Pour ma part, c'est l'une des choses qui m'a motivée à ne plus mettre bébé dans son cododo. OK c'est un peu relou de se lever dans la nuit pour aller le chercher/reposer dans sa chambre lors des tétées, mais entre les-dites tétées je dors TELLEMENT mieux que ça me motive. Je ne sais pas mettre mon cerveau sur pause s'il reste avec moi.
- Un truc aussi que je voulais partager, par rapport à l'itinéraire qui m'a amené à coucher bébé dans sa chambre vers ses 7 mois : j'essayais de rationaliser en me disant que si j'étais plus reposée je serai une meilleure mère pour lui, car plus fraîche et dispo en journée. Mais maintenant je crois que si je suis honnête je me disais surtout ça pour me déculpabiliser par rapport à la réalité, à savoir : j'avais BESOIN de repos et ce pour plein de sphères de ma vie et, bébé ou pas bébé, ce simple fait aurait dû me sembler suffisant (ceci dit, l'idée de le faire dormir dans sa chambre me faisait quand même au fond un pincement au coeur). Je ne trouve rien de choquant à faire un choix qui ne soit pas exclusivement guidé par l'intérêt du bébé, il est une variable dans l'équation mais pas la seule, au risque de choquer.

Ça fait maintenant environ 6 semaines que mon fils (8 mois 1/2) dort dans sa chambre. Il s'endort vers 19h30 après une chanson et une tétée, et il se réveille vers 8h + une tétée quelque part entre 2 et 6h. Si je fais un bilan honnête :

Les + : Pouvoir circuler librement dans notre chambre, utiliser l'espace, parler à voix haute dedans etc. DORMIR et donc être plus reposée, notamment au travail. Avoir un sommeil plus profond entre les tétées. Avoir mes soirées complètes, sans me demander quand elles vont être interrompues pas une tétée.
Les - : Ne pas pouvoir l'entendre ou le toucher dès que j'en ai envie pendant la nuit. Devoir me sortir du lit pour aller l'allaiter.

En espérant que ces quelques pensées apportent de l'eau à ton moulin ;-)
 

sophie.p

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
bah je ne rentre pas (toujours) dans le maternage proximal alors ! Mais je ne crois pas être bonne pour le bûcher non plus !
J'ai un peu de mal avec le pack ou l'aspect normatif du "proximal" + "allaitement long", l'important c'est de trouver "son" fonctionnement, "ses" choix, et d'être bien dans ses baskets (tongs, bottes etc.). Là je crois que l'on sera d'accord ?

@mamachocola : je ne sais pas si j’entamerais un sevrage nocturne en pleine angoisse de la séparation effectivement, mais cette période ne dure pas éternellement. Par contre, l'avis de ton homme me semble important (et celui de ton bras hors couette aussi), car c'est lui qui va être un précieux allier nocturne si vous décidez d'opérer qqls changements ! Quand c'est papa aux commandes, les lignes évoluent bien vite par ici.

Chez nous, les changements se sont fait assez graduellement mais plus tôt, et c'est clairement moi qui ait choisi le tempo, mais bébé a été plutôt bon public (plus il grandit, moins il s'adapte facilement, il a maintenant plus "conscience" des changements je trouve).

Ici fin du cododo / surdodo vers 1mois et demi / 2 mois (sans pleurs, bébé très zen dans son lit), début de l'endormissement autonome trèèèès doucement vers 3 mois acquis vers 4mois bien tassés (des pleurs très modérés - subjectif, donc pleins d'aller-retours réassurance de maman ou papa, des caresses, des shhhht, des câlins aux bras etc.), Il est évident pour moi que si je n'avais pas proposé autre chose que s'endormir contre moi (qui ne me convenait pas) mon bébé n'aurait pas développé d'autres moyens de réassurance. Puis, pour le sevrage de nuit, ça était un poil avant ses 6 mois (plutôt très très rapide 2/3 nuits), [EDIT : en fait je dormais dans "sa" chambre, donc c'est aussi le moment où je me suis éclipsée pour retrouver mon homme]. On a eu depuis des "régressions" retour de certaines tétées de nuit, c'est assez "normal", et plus il grandit plus les régressions sont "difficiles", il crie ce ne sont pas des chouinements ou des râlages, maintenant il manifeste haut et fort. Cela dit, j'y vais assez vite, car simplement je m'écoute, et passé 5 minutes souvent il est clair qu'il ne se calmera pas et que moi j'ai besoin de vérifier que tout va bien.

Je dis tout ça de façon assez "cash", je sais que cela paraîtra choquant pour beaucoup de mamans, peut être contraire aux "valeurs" du forum, mais pour moi cela a été une révélation d'arriver à dissocier un allaitement qui me convient et mon espace de liberté et de sommeil... Je pense que beaucoup de mamans poussent un peu les changements sur le sommeil, tentent des trucs, mais peut être le visibilise moins ?

Tu as une grande non @mamachocola quel chemin avais-tu trouvé à l'époque ? C'était satisfaisant pour toi ?
 
Dernière édition:

sophie.p

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
Les - : Ne pas pouvoir l'entendre ou le toucher dès que j'en ai envie pendant la nuit. Devoir me sortir du lit pour aller l'allaiter.
avec bébé je suis très très discrète, je passe juste la tête à travers la porte entre-ouverte et j'écoute sa respiration (la porte reste entre-ouverte tout le temps, je ne sais pas, ça me rassure), par contre mon 4 ans a un sommeil très lourd, alors malgré le parquet qui craque etc. tous les soirs, avant de me coucher je vais à son chevet, remonter sa couverture, l'écouter ronfler, le regarder dormir, je dis à mon homme que je prends mon shot de mignonitude
🤭
 

Alicekaboom

Période de pointe
Adhérent(e) LLLF
J'avais commencé à suivre la discussion parce que ça m'intéressait - j'aime bien anticiper, ça me rassure :) mais sans intervenir parce que je ne me sentais pas légitime. Poupette n'ayant que 6 mois bientôt, je n'ai pas encore eu l'angoisse de séparation donc je n'ai aucun avis sur la question...
Par contre je l'ai mise dans sa chambre relativement tôt, vers ses 2 mois. J'assume pas mal que c'était pour mon sommeil (l'hyper vigilance me fatiguait trop, je faisais des espèces de psychose toutes les nuits où j'avais l'impression qu'elle était dans le lit à s'enfoncer dans les draps et j'arrivais pas à la rattraper, bref horrible). Mais je me rassurais aussi en me disant qu'elle aurait des nuits moins hachées si je la laissais dormir.
Globalement ça a été sans ambiguïté une bonne chose, je dors mieux et elle aussi :) Ça ne me gène pas de me lever pour l'allaiter, j'aime bien ces petits moments complices dans sa chambre, avec juste la veilleuse, juste elle et moi pendant qu'elle tète en faisant câlin... Après on se rendort chacune dans notre lit, c'est comme nos petits secrets la nuit. Et de temps en temps le weekend, je fais une sieste avec elle dans mon lit. Et puis comme @sophie.p , les shots de mignonitude à travers la porte entrebâillée, c'est la vie !
Alors nous par contre on a eu le combo régression du sommeil + adaptation ass mat, j'étais angoissée au possible d'accumuler les deux. Et au final... J'ai l'impression que ça a aidé. Je ne sais pas dans quelle mesure c'est comparable avec l'angoisse de la séparation, mais je pense que 1) éloigner un peu Poupette de moi et mes inquiétudes, 2) avoir quelqu'un d'autre, une pro en plus, qui m'aidait à apporter un poil de cadre à Poupette, ont beaucoup aidé. J'ai naturellement créé de nouveaux rituels avec elle : dès que je la retrouve, on va jouer sur son tapis d'éveil, je lui raconte ma journée et elle me gazouille la sienne. Je n'ai pas eu l'impression d'être moins utile, moins aimée (et pourtant quand j'ai compté le nombre d'heures qu'elle allait passer loin de moi, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps).
Si j'essaie de résumer tout ça... Je pense qu'on s'inquiète au début, on intellectualise nos inquiétudes, mais une fois lancées, on se trouve un nouvel équilibre avec nos petits, et c'est d'autant plus facile quand on dort bien :) et comme d'autres l'ont dit avant, l'avantage c'est que tu peux aussi moduler les changements en fonction de ton ressenti, faire marche arrière et temporiser un peu si finalement c'est trop d'un coup !
(Ouah le pavé, désolée et merci pour celles qui ont tout lu)
 

bloom

Lactarium
Hé non, toujours pas d'accord pour moi
Ah tiens, c est quoi pour toi le maternage proximal?
on n'est pas en train de rédiger un manuel de maternage
Non mais c est sympa de réussir à se comprendre
bah je ne rentre pas (toujours) dans le maternage proximal alors !
Tout à fait mais est ce que c est grave? Pour moi pas du tout!
Mais je ne crois pas être bonne pour le bûcher non plus !
On est bien d accord!!!! Et c est tout le sujet!!!
 

Pauline C

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Quadruple shot avant le coucher ici :)

Sur le maternage proximal, c'est un pléonasme pour moi, je comprends ça comme "décrypter son bébé et identifier ce dont il a besoin, y répondre de façon appropriée". C'est justement ce principe qui me pousse à essayer de prendre du recul et à ne pas réagir au quart de tour. Je trouve ça cool qu'on parle du portage, du cododo, du rythme des bébés, qu'on encourage l'allaitement, j'ai appris tout ça un peu sur le tas pour mes premiers.

J'ai l'impression par contre de voir régulièrement deux écueils.
Le premier, c'est qu'en temps que mère, une partie de moi a envie que la réponse universelle à la question "de quoi a besoin mon bébé", soit "il a besoin de moi, encore et toujours". Facile les premières semaines, tétées- câlins- dodo- change, mais ensuite ,le bébé peut développer ses propos ressources si on lui laisse l'espace de le faire (se rendormir entre deux cycles, se déplacer vers son parent pour être porté...), et ça nécessite parfois pour moi de freiner mes ardeurs. Ou de laisser quelqu'un d'autre répondre. Bref, j'essaie de ne pas me méprendre entre mes besoins et les siens, et ce n'est pas toujours facile.

Le second, c'est de confondre ce que l'enfant veut et ce dont il a besoin.. mes filles râlent quand j'attrape leurs turbulettes parce qu'elles veulent continuer à jouer, parfois elles pleurent. Mais je reconnais leur fatigue, et une fois couchées elles se roulent en boule (les fesses en l'air) et s'endorment. Un enfant de 3 ans qui se réveille et réclame de l'eau à 3h a besoin de boire. Si ensuite il veut jouer à cache-cache, répondre à son besoin pour moi c'est plutôt lui demander de se recoucher avec un bisou, même s'il n'est pas content et qu'il pleure. (Après chez moi, on n'a jamais vraiment eu de crises de larmes nocturnes en mode "je ne veux paaaaas dormir", au pire on s'en sort honorablement avec un "OK, mais MOI je dors, tu joues si tu veux mais en silence", et le risque de retrouver l'enfant assoupi sur un oreiller de legos une heure plus tard).

Je ne sais pas si je me suis bien exprimée, vous voyez la.nuance ? Bon je file au taf, à plus :)
 
Dernière édition:

bloom

Lactarium
Oui c est très clair et je vois peut être des choses qui permettront de mieux se comprendre.

Sur le maternage proximal, c'est un pléonasme pour moi, je comprend ça comme "décrypter son bébé et identifier ce dont il a besoin, y repondre de façon appropriée".
Alors non ce n est ps un pleonasme il y a bien une nuance supplémentaire et très forte dans le « proximal ».


Il y a une notion de proximité intensive avec son bébé (le garder collé, allaitement long. Cododo, portage etc…). L idée que le petit est accroché à sa mère, autant qu il veut, et aussi longtemps qu il a besoin.

‘ donc pour moi rien à voir avec le maternage que tu décris. et encore une fois ce n est pas un problème. J aime bien juste appeler les choses par leur nom. Et il n y a aucun jugement de valeur.
 

bloom

Lactarium
mais ensuite,le bébé peut développer ses propos ressources si on lui laisse l'espace de le faire

c'est de confondre ce que l'enfant veut et ce dont il a besoin.
C est le point de vue que je retrouve souvent dans tes messages. Et je pense plutôt que les enfants ont un programme génétique qui les poussent à évoluer. Peu importe le contexte, maternage proximal ou non , ils sont programmés pour grandir et se detacher progressivement de leurs parents. Dans le maternage proximal on attend que les enfants passent les étapes de leur initiative. Dans les autres maternages, on va prendre l initiative de ces étapes de séparation. Et vu qu on est dans une société violente envers les enfants, on a un référentiel assez large (trop large à mon avis) de ce qu il est légitime de leur imposer. Je pratique le maternage proximal , beaucoup trop pour certaines personnes, mais je ne suis pas une puriste pour tout un tas de raisons qui m appartiennent. Et ça ne me pose pas de problème. Mais je sais reconnaître aussi que du coup j ai imposé des étapes à mon bébé et que ce n était pas spécialement pour son bien, juste que dans la situation où j étais c était le mieux à faire. Rien n est noir ou blanc, tout est nuance de gris et c est ok. Mais voilà pour moi ce ne sont pas les mamans qui projettent leurs besoins sur les bébés et c’est carrément une absurdité de prétendre ça (pardon hein mais c est ce que je pense… c est pas pour être désagréable). Pour moi il y a une alchimie entre les mamans et les bébés qui est accentuée et renforcée par la disposition d esprit et le cocktail d hormones entretenu par l allaitement et la proximité physique. Les mamans ont une sensibilité accrue aux besoins de leurs bébés , ce qui peut être un peu mystérieux de l extérieur. Et ça se réduit au fur et à mesure que l enfant prend son envol. C est un sacerdoce de faire ce genre de maternage dans notre société ultra individualiste alors dire que les mamans font ça pour satisfaire leur besoin à elles j ai du mal à comprendre.
 
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