Ça a pu m'arriver pour mon premier car je n'étais pas du tout sensibilisée a l'éducation positive. Avant d'avoir mon fils je pouvais même me moquer de mes copines qui lisaient des bouquins sur l'éducation je me disais "tout le monde y arrive, ça ne doit pas être sorcier". Bon une fois devant le fait accompli c'est bien plus compliqué que ce que je pensais. Il faut savoir que mon fils est un modèle très (très très) dynamique donc on a vite été confronté a des difficultés. En fait le modèle d'éducation dans lequel on se dirigeait ne convenait pas du tout a son caractère car plus on serrait la vis, plus on se "fachait" et pire c'était. C'etait aussi difficile avec le papa qui est quelqu'un de tres impulsif et facilement en colere, et mon fils a hérité de son caractère, ça pouvait devenir explosif... Heureusement j'ai une très bonne amie qui a vu nos difficultés et qui m'a très bien conseillée, vers les 2 ans de mon fils justement. J'ai vu un super docu "parce qu'on nait imbattable" que je recommande fortement, et lu plusieurs bouquins qui nous ont aidé a changer de cap.
Aujourd'hui mon fils a 4 ans et demi et c'est encore loin d'être facile tous les jours avec lui mais on a une approche bien plus douce et ça nous rend tous plus heureux. En ce moment il n'ecoute vraiment rien (sauf quand ça va dans son sens...) mais on sait que ça va passer et qu'il a besoin d'en passer par là, on essaye de le valoriser a fond sur tout ce qu'il fait de bien. Il peut encore nous arriver de l'isoler dans sa chambre quand la situation dérape trop et que je n'arrive pas a le calmer. Mais jamais longtemps et la solution est toujours un câlin. Nous avons mis en place des outils pour désamorcer la colère mais ça ne marche pas toujours. En tout cas le papa lui ne s'énerve plus et déjà ça change tout.
On pratique encore trop souvent a mon goût le "chantage" mais ça marche tellement bien... dur de s'en passer je trouve!
Enfin bref vaste sujet et c'est loin d'être fini, je ne m'attendais pas a autant d'émotions en devenant maman!
Ça me touche beaucoup ton témoignage. Comme quoi même en faisant ce qui nous semble le mieux, on n'est jamais à l'abri d'avoir un tout autre regard plus tard.
J'y pense tout le temps quand je dois "défendre" ma façon de faire avec mon fils. Je ne cherche pas à me convaincre, ni les autres d'ailleurs, que ceci et bien ou mal. Je me dis toujours que c'est ce qui nous convient en ce moment et que rien n'est définitif. Je trouve ça permet de relâcher un peu la pression.
On ne comprend pas pourquoi il pleure autant en dormant. Pourquoi il a autant besoin de câlins. Surtout en première partie de la nuit.
Je partage ton sentiment et tes interrogations.
Nous avons souvent eu le sentiment que la naissance de mon fils, son reflux aussi, pouvait avoir fortement impacté son état émotionnel général. Quand on parle avec notre entourage des nuits compliquées, réveils, pleurs et hurlements, bien souvent la discussion se termine sur ça. Même avec le personnel soignant parfois.
Et pourtant, nous avons eu notre derrière séance avec la psy du service de soin parents-bébé avant-hier. C'était assez émouvant car nous avons quand même pu mesurer le chemin parcouru. Et justement elle nous a rassuré sur l'aspect émotionnel. Elle le trouve très éveillé, bien ancré dans la relation, très au fait de son environnement. Pour elle c'est un bébé qui va bien et qui est bien dans ses baskets. Elle pense que l'intensité des pleurs que l'on décrit sont plutôt liés à son caractère bien affirmé qu'à une insécurité émotionnelle quelquonque.
Ça me semble davantage correspondre à ce que j'observe.
Justement par rapports aux nuits, nous avions décidé d'attendre mes congés d'été pour attaquer un sevrage nocturne à partir de minuit. Principalement pour que papa puisse de nouveau participer à les gestion des réveils nocturnes. C'était devenu impossible aux alentours de ses 8 mois, il ne pouvait pas s'endormir autrement qu'en buvant du lait (tétée ou biberon).
Là on vient de passer deux nuits, c'est pas simple mais quand même moins pire que ce qu'on imaginait. Il coopère plutôt bien. Il devait sans doute être prêt depuis un bout de temps mais simplement maman qui n'était pas partante

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Juste le réveil de 2/3h du matin est plus rude, mais c'est justement celui où l'on avait jamais jamais réussi à faire sauter la tétée auparavant. A part ça on alterne les nuits avec des pas de temps de deux heures entre les réveils et celles où on est plutôt sur 4h. Bon on va voir comme ça évolue.
En tout cas, hormis les nuits pourries, je trouve que cet âge est fascinant à tous les niveaux. C'est comme s'ils se mettaient soudainement à ressortir et exprimer tout ce qu'ils avaient emmagasiné depuis 9 mois. Ma sage femme m'avait dit ce dicton "9 mois dedans, 9 mois dehors" et là je trouve que c'est tellement vrai !
J'ai dit à mon conjoint que c'était des symptômes de burn out, donc il me laisse un peu plus dormir pendant les réveils, mais ça ne suffit pas pour récupérer pour l'instant !
Par contre je ressens le burnout quand je m'énerve très vite et très fort (d'habitude je relativise au maximum)
Ah par contre m'énerver très vite et fort ça j'ai beaucoup avec la fatigue (principalement contre le papa hehe) et j'ai mis du temps à identifier que ça n'était pas mon moi normal
Oui pareil... Ces derniers temps j'ai eu énormément de mal à gérer mes émotions. C'est comme si j'avais perdu ma boussole. La fatigue, la charge mentale du boulot. C'était très électrique à la maison et, contrairement à mon conjoint, j'avais beaucoup de mal à relativiser. Les vacances sont bienvenues !