Bonjour
@yomi
Je te demande pardon car je mets beaucoup de temps pour te répondre mais je ne voulais pas rédiger quelque chose à la va-vite.
Pour le coup je trouve ton mari assez dur dans le sens où il ne me semble pas faire preuve d'empathie. Comment ça tu devrais mieux gérer ? Tu es crevée de tout gérer, physiquement et moralement ! Ce n'est pas par choix que tu es dans cet état !! Non vraiment je n'aime pas dire ça mais je le trouve franchement trop dur avec toi
Souvent je trouve que nos maris n'ont pas une vue d'ensemble de la situation : le mien me dit que des fois je m'énerve pour un rien mais il n'a pas compris que c'est une accumulation. Et puis nous devons penser à tout, mais vraiment. Même pour le repas (je sais c'est insignifiant par rapport à ton problème mais en ce moment je ne sais plus quoi préparer pour les repas !
). Ton mari reconnaît qu'il ne fait que 30% du job à la maison mais ça s'arrête là. C'est à toi d'être derrière lui et forcément tu as le mauvais rôle. C'est tellement facile je trouve de dire "il y a un problème" mais s'il ne cherche pas de solution... Souvent je me dis que le mien sait que je vais me casser la tête alors il se repose sur moi. Mais si eux ont un problème bien douvsou on les aide plus spontanément je trouve.
Personnellement je suis parfois épuisée et à bout de nerfs de ce manque de réciprocité. Et la communication est difficile : le mal est fait, c'est déjà trop tard quelque part.
Enfin l'autre jour en lisant Filliozat "Au coeur des émotions" je n'ai pu m'empêcher de penser à toi et à ton vécu avec ton père. Je pense aussi que ça ressurgit, ça ne peut pas ne pas avoir de conséquences. Elle dit bien que de le réaliser, d'être consciente de tout ça c'est déjà le principal.
Bon desolée pour ce message un peu démoralisant après relecture mais vraiment j'étais énervée de ce mznqmade soutien. J'espère que depuis ça va mieux, que tu as pu te reposer, que le rhume de Miranda est fini.
J'espère aussi que les quelques jours fériés à venir (entre Pâques et le mois de mai) te permettront de souffler. Au pire, on pourra toujours se réfugier dans le chocolat