@Astrio Pas de soucis!
Après la naissance de ma fille fin octobre 2018, j'ai utilisé le tire-lait assez rapidement pour soulager les montée de lait en fin de nuit.
J'ai eu la chance d'avoir un premier bébé qui ne se réveillait que une à deux fois par nuit, et l'inconfort dû à une production de lait abondante n'était soulagé que par un tirage aux environs de 6h du matin.
Ce tirage (le seul pendant mon congé maternité) m'a permis de constituer un stock de lait suffisamment important pour que je puisse reprendre le travail "sereinement" à la fin de mon congé maternité.
Aux trois mois de ma fille, je suis donc retournée travailler, mais pas seule: j'étais accompagnée de mon tire-lait double pompage Ph*l*ps Ave*t.
J'avais opté pour ce modèle (avec l'aide du Papa, qui s'est chargé de faire des recherches et d'étudier les comparatifs concernant les tire-lait!) pour son côté compact, électrique, et bien sûr la praticité du double-pompage: gain de temps assuré!
A mon travail, j'ai instauré d'autorité les "pauses tirage", d'abord trois à quatre fois par jour puis, le temps passant, seulement deux fois, puis une fois.
Je me rendais pour cela dans les vestiaires de mon service, équipés d'une prise électrique, et je collais un petit mot sur la porte pour indiquer ma présence et demander aux collègues de "revenir dans 10 minutes

"
Au fil du temps, je me suis aussi équipée d'un petit tire-lait manuel Ph*l*ps Ave*t, qui me permettait de tirer mon lait directement au bureau, sans avoir à monter dans les vestiaires.
Il me suffisait de m'isoler dans un petit local, ou d'installer ma chaise de façon à ne pas être trop visible. Si j'avais besoin de plus de tranquillité, je continuais d'utiliser les vestiaires.
Si je peux donner un conseil à toutes les mamans qui souhaitent tirer leur lait au bureau: anticiper les remarques des collègues interloqués/gênés/moqueurs en attaquant d'abord!
Dans mon service de 14 collègues, il y en avait UN que je soupçonnais fortement de céder à la tentation d'une remarque mal placée. Aussi ai-je prévenu d'entrée: "A certaines heures, la Marguerite partira à la traite!"
ça lui a coupé l'herbe (du pré) sous le pied, et pendant les 16 mois de tirage au travail, je n'ai jamais eu à me plaindre d'une réflexion de la part de mes collègues.
Mieux: quand, aux 18 mois de ma fille, j'ai pris une pause, le fameux collègue a osé un "mais quel intérêt, maintenant?" une collègue, cinquantenaire et sans enfant, lui a répondu du tac au tac "elle donne le meilleur à sa fille".
Pour ma seconde fille, j'ai repris la même stratégie. J'avais entre-temps changé de service, le nouveau n'était plus équipé de vestiaire, mais j'ai demandé l'autorisation à ma nouvelle cheffe d'utiliser une salle inoccupée, ce qu'elle a autorisé sans hésiter.
Dans mes deux services, je pouvais utiliser le réfrigérateur pour stocker mon lait en journée et le ramener le soir à la maison, dans une petite glacière avec un pain de glace.
Je travaille en temps partiel à 80% et en journée de 12h, par conséquent j'ai la chance de pouvoir être avec mes filles 3 à 4 jours par semaine, ce qui m'a permis de maintenir facilement un allaitement long: 2 ans et 6 mois pour mon ainée, et bientôt 3 ans pour la seconde, qui s'avance doucement vers un sevrage définitif.
Pendant mon absence, c'est leur Papa, également en temps partiel 80% et en journée de 12h, qui leur donnait mon lait au biberon (l'article LLLF sur le biberon à l'horizontal a d'ailleurs été une ressource précieuse)
Je voudrais donc dire à toutes les mamans et aux coparents qui nous lisent, qu'il est possible de poursuivre un allaitement exclusif malgré la reprise du travail!