Moi aussi je donne les 2 seins couchée sur le côté droit, à gauche je n'y arrive pas !
Vu qu'on m'a mise au régime margarine, moi qui ne jure que par le beurre salé, je risque d'être bannie du duché...
Pour moi aussi les premiers mois sont un "tunnel", il y a de bons moments mais c'est lourd ! Avec les jumelles les 3 premiers mois ont été fatigants mais je m'y attendais, là ça redevient plus compliqué, ou alors je le vis moins bien à cause du double effet Kiss cool, de la charge des grands...i
les effets ne s'additionnent pas il se potentialisent ! Là t'es à 2 bébés au carré x 2 aînés x 6 mois de fatigue = 48 Unités Arbitraires de galère parentale.
Je n'ai pas l'impression d'être trop "collée" à elles, je les laisse facilement, pourtant elles me paraissent plus "demandeuses" que leurs frere et sœur au même âge (eux, sevres ou en passe de l'être). Peut être aussi que je me sens toujours un peu frustrée de devoir "me partager" et qu'elles le ressentent... Ce qui est sûr c'est qu'avec l'allaitement il y a plein de questions sans réponse, dois-je donner une tétée ou juste un câlin, papa devrait-il y aller...Avec le biberon la question ne se posait pas trop, papa ou maman y allait et il n'était pas question de donner un biberon en rab, donc câlin et basta.
Bah, elles ont quel âge les juju ? et niveau poids ça va ? Tu peux aussi tester de ne pas te poser de questions et donner les tétées juste "aux repas" / de jour (heures ouvrées à définir) : matin (x2 ?), midi, 16h, soir (en 2 fois, puisqu'il y a la tétée apéro et la tétée tisane) et sevrage la nuit. 15jours & 1mois plus tard, vous pesez vos bestioles pour vérifier que vous n'êtes pas des parents (trop) indignes !
J'ai pris tellement cher l'an dernier à la même époque avec un premier trimestre atroce, je sais que je peux endurer beaucoup de fatigue sans trop de dommages collatéraux...
Je ne trouve pas toujours très satisfaisant tous ces "suis ton instinct", si c'était si instinctif et évident, on ne se laisserait pas aisément déstabiliser par tata Gilberte ou Docteur Maboul.
Perso je n'ai aucun instinct en matière de bébé... Si, une fois mon aîné avait 6 semaines, en plein premier covid, une petite voix m'a dit de le poser dans un moïse et de le laisser voguer le long du ruisseau en bas de notre ferme, pour qu'une princesse égyptienne (ou des ragondins) l'adopte ! J'ai pas fait ce que me disait ma petite voix, j'ai appelé ma sœur pour me plaindre.
Moi, ce qui me ferait oui, ce serait de passer ma journée sur le tapis à faire des gazouillis et lire des romans en buvant du thé pendant les siestes. Avec une ou deux nurses pour gérer l'intendance. Mais si je fais ça, ma maison n'est pas tenue (sans parler d'être rutilante), le linge n'est pas propre (j'ai 2 adeptes de vélo et 2 vomisseuses de purée de carottes), on est à la rue dans quelques mois car on vit sur mon seul salaire, et mes 3 collègues sont en burn-out dans 10 jours.
Je pense que Tatiana parlait plus de "oui" par rapports aux pleurs de bébé. D'accepter certains conseils et d'envoyer c**** les autres.
C'est un exercice d'équilibriste au quotidien, que ma collègue mère de famille nombreuse comprend bien, et nos confrères hommes plus âgés pas forcément, ou alors ils ont oublié. Pour eux, le privé n'a pas à entrer en ligne de compte. Je pense qu'on est sans doute la première génération à avoir autant de pression à la fois professionnelle et familiale,
Non, pas la première génération... en tous cas si j'en crois ma mère qui était "femme d'agriculteur au foyer" (pour ne pas dire esclave du patriarcat - p*** je suis en forme aujourd'hui, deuxième fois que je cale ce mot) qui travaillait 50heures semaine non reconnues à la ferme + qui a eu 3 filles en 4 ans, toutes allaitées quelques mois (dans les années 80, c'était pas la mode). Je ne te parle pas de sa copine d'enfance, infirmière libérale avec deux fois des jumeaux en... 10mois). Ces femmes avaient simplement appris à la fermer, à serrer les dents et à ne pas se plaindre. Et y'avait certainement des dépressions et des burn-out à la pelle et pas reconnus.
il faudrait être performante partout sans rien sacrifier,
Avant nos deux gosses, on avait deux jobs à temps plein, on brassait 80L de bière maison par an, un énorme potager, on retapait notre maison etc. Aujourd'hui, le minimum vital : une machine de linge par jour, des vacances avec les amis que l'on ne veut pas perdre de vue, juste un coup de ménage quand le sol colle. On fera mieux dans 3 ans.
et cuisiner des carottes bio en prime...
Noooon, c'est affreux avec la mouche de la carotte !