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Un an de tire-allaitement dramatique

Horty7

Colostrum
Bonjour tout le monde


Mon fils vient d'avoir un an, ça y est.... L'occasion de se remémorer nos débuts dramatiques. Et je m'interroge quant à l'arrêt de mon tire-allaitement, si aucun regain n'est possible.

Un peu (beaucoup) de contexte tout d'abord (si vous voulez squipper je ne vous en voudrais pas 😅) :
Déjà avant sa naissance je souhaitais allaiter, au moins deux ans si la situation le permettrait.
Malheureusement pour nous, j'ai eu un hématome rétroplacentaire à 7 mois de grossesse (appel des pompiers en urgence, césarienne d'urgence, bébé transféré dans un autre hôpital que le mien pour être en réanimation car ne pouvait pas respirer tout seul, bref, tout ce qu'on pouvait espérer pour mettre en place un bon allaitement ....)

J'ai commencé à tirer le lait dès le jour de sa naissance, surtout à la maternité. Chaque jour j'allais en ambulance voir petit choux en couveuse dans cet autre hôpital, ce qui a été vous vous en douterez très compliqué à gérer. Les tire-laits dans cet autre hôpital ne fonctionnaient que sur un sein à la fois, et pas de façon très optimale.
Entre le stress physique, moral, la fatigue etc., ma lactation avait déjà chuté drastiquement (je me revois en train de pleurer dans la salle de tirage du service de réanimation, ne sortant plus que 10ml en 20 minutes sur les deux seins...). J'arrive à remonter la lactation en charbonnant, clairement. Je tirais de manière assidue toutes les 2h en double pompage et j'ai fait énormément de power pumping. C'est remonté, mais je ne tirais que de petites quantités à la fois. Mais j'ai réussi à avoir assez pour un allaitement exclusif sans complément.

Transfert de mon fils dans l'hôpital proche de chez nous (où il est né du coup) en service de néonat'. Mon fils était nourri par sonde au départ, puis apprentissage au biberon, tétées plaisir de temps en temps. Arrive la dernière semaine d'hospitalisation que nous passons en chambre mère-enfant (avec le papa qui est resté avec nous 💕).
On m'avait déjà fait remarquer que l'allaitement serait compliqué du fait que je ne tirais que peu de lait par tirage. Les infirmières me disaient que je devrais être prête à mettre mon fils au sein aussi souvent qu'il le réclamera, chose que j'accepte, toujours déterminée. Nous tentons le tout pour le tout pour mettre en place l'allaitement exclusif au sein de l'hôpital. Nous sortons avec bébé en allaitement exclusif "réussi",
il ne perdait plus de poids... Mais il n'en prenait pas non plus. On m'a fait stopper l'allaitement au sein durant l'hospitalisation à la maison en me disant qu'on m'avait vendu du rêve à l'hôpital. Je l'ai, forcément, très très mal vécu. J'ai réessayé plusieurs fois par la suite, mais bébé avait faim, j'avais des engorgements et une chute de la lactation, il n'arrivait pas à téter efficacement. (Et j'avais des crevasses de l'enfer, je peux vous dire que j'ai serré les dents.) Frein de langue, pas frein de langue... Personne n'était d'accord sur ce qu'il aurait fallu faire. et après tout ce que nous avons enduré, je n'ai plus voulu prendre de rendez-vous avec qui que ce soit. Peut-être qu'une conseillère en lactation aurait "sauvé" la situation, je voulais juste ne plus avoir de faux espoirs et m'accrocher à ce que j'arrivais à faire.

Je suis restée en tire-allaitement jusqu'à encore aujourd'hui. Depuis qu'il fait ses nuits je ne me réveille plus la nuit pour tirer le lait ; mon rythme est donc le suivant : je tire le lait le matin au réveil, le soir au coucher, et entre deux toutes les 3 heures quand c'est possible, 4 parfois à cause du travail.

Concernant les quantités, pendant longtemps le matin je tirais entre 150-200ml ; 90ml la journée (par séance de tirage), 70 en fin de journée. Mon fils a été en allaitement exclusif jusqu'à ses 6 mois environ, puis il a manqué un à deux biberons par jour (il demandait plus et même en tirant davantage je n'ai pas réussi à augmenter ma production), il a eu du lait maternisé en complément.

J'ai eu mon retour de couches lorsque mon fils a eu 10 mois (malheureusement il y a eu une journée où je n'ai pas pu tirer le lait pendant une grosse partie de la journée, ce qui a réenclenché les cycles). Et depuis le retour de mes règles, je produis moins de lait alors que je lutais déjà pour que mon fils puisse en avoir le maximum... J'en suis à environ 50ml la journée par tirage, 100ml le matin au réveil. Il est diversifié mais je dois ajouter encore des biberons de lait maternisé pour combler le manque.

D'où mon état actuel : on ne va pas se mentir, c'est épuisant de faire du tire-allaitement (d'autant plus avec un petit bout qui cherche à grimper partout à son âge), et c'est un peu dur à vivre d'y passer autant de temps sans réussir à obtenir de bonnes quantités. Je suis déjà fière de moi d'avoir tenu un an dans ces conditions, vu son poids et son développement impossible de nier l'intérêt du lait maternel !
Mais je ne peux m'empêcher de culpabiliser de vouloir arrêter maintenant. Je souhaite tenter le tout pour le tout ; je vois passer la possibilité qu'une femme qui n'a pas accouché peut quand même se mettre à allaiter, pourquoi est-ce que je n'arrive pas à maintenir au minimum ma production en tirant toujours autant ?
Merci de l'intérêt que vous aurez accordé à mon message très (trop 🥲) long... Si vous avez des retours d'expériences, des conseils, ou juste un mot n'hésitez pas !
 

Bezapot

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Je suis déjà fière de moi d'avoir tenu un an dans ces conditions
Tu as de quoi être fière de toi, tu as donné le meilleur à ton fils. Je n’ai pas de conseil à te donner, mais beaucoup d’enfants sont sevrés à un, tu n’as pas à culpabiliser.
Quelque soit ton choix ce sera le meilleur pour ta famille avec les cartes que tu as à l’instant t.
 

Alicekaboom

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
Wahou, félicitations @Horty7 pour tout ce que tu as accompli ! C'est impressionnant !

Mais je ne peux m'empêcher de culpabiliser de vouloir arrêter maintenant. Je souhaite tenter le tout pour le tout
Je réponds prudemment parce que je ne veux surtout pas t'influencer dans un sens ou l'autre. Quoi que tu décides, ta volonté est légitime et tu trouveras ici de l'aide. Mais du coup pour être sure de comprendre : tu dis que tu veux arrêter, puis que tu souhaites tenter le tout pour le tout. Au fond, TOI, par rapport à ton ressenti, ton énergie, qu'est-ce que tu as envie de faire ? Si tu veux arrêter le tire allaitement, c'est parfaitement ok, tu pourrais passer à un allaitement à l'amiable avec compléments. Si tu veux arrêter complètement l'allaitement, c'est possible aussi. Mais il n'y a que toi qui peux dire ce que tu souhaites :)
 

nieniel

Voie lactée
Adhérent(e) LLLF
Bonjour tout le monde


Mon fils vient d'avoir un an, ça y est.... L'occasion de se remémorer nos débuts dramatiques. Et je m'interroge quant à l'arrêt de mon tire-allaitement, si aucun regain n'est possible.

Un peu (beaucoup) de contexte tout d'abord (si vous voulez squipper je ne vous en voudrais pas 😅) :
Déjà avant sa naissance je souhaitais allaiter, au moins deux ans si la situation le permettrait.
Malheureusement pour nous, j'ai eu un hématome rétroplacentaire à 7 mois de grossesse (appel des pompiers en urgence, césarienne d'urgence, bébé transféré dans un autre hôpital que le mien pour être en réanimation car ne pouvait pas respirer tout seul, bref, tout ce qu'on pouvait espérer pour mettre en place un bon allaitement ....)

J'ai commencé à tirer le lait dès le jour de sa naissance, surtout à la maternité. Chaque jour j'allais en ambulance voir petit choux en couveuse dans cet autre hôpital, ce qui a été vous vous en douterez très compliqué à gérer. Les tire-laits dans cet autre hôpital ne fonctionnaient que sur un sein à la fois, et pas de façon très optimale.
Entre le stress physique, moral, la fatigue etc., ma lactation avait déjà chuté drastiquement (je me revois en train de pleurer dans la salle de tirage du service de réanimation, ne sortant plus que 10ml en 20 minutes sur les deux seins...). J'arrive à remonter la lactation en charbonnant, clairement. Je tirais de manière assidue toutes les 2h en double pompage et j'ai fait énormément de power pumping. C'est remonté, mais je ne tirais que de petites quantités à la fois. Mais j'ai réussi à avoir assez pour un allaitement exclusif sans complément.

Transfert de mon fils dans l'hôpital proche de chez nous (où il est né du coup) en service de néonat'. Mon fils était nourri par sonde au départ, puis apprentissage au biberon, tétées plaisir de temps en temps. Arrive la dernière semaine d'hospitalisation que nous passons en chambre mère-enfant (avec le papa qui est resté avec nous 💕).
On m'avait déjà fait remarquer que l'allaitement serait compliqué du fait que je ne tirais que peu de lait par tirage. Les infirmières me disaient que je devrais être prête à mettre mon fils au sein aussi souvent qu'il le réclamera, chose que j'accepte, toujours déterminée. Nous tentons le tout pour le tout pour mettre en place l'allaitement exclusif au sein de l'hôpital. Nous sortons avec bébé en allaitement exclusif "réussi",
il ne perdait plus de poids... Mais il n'en prenait pas non plus. On m'a fait stopper l'allaitement au sein durant l'hospitalisation à la maison en me disant qu'on m'avait vendu du rêve à l'hôpital. Je l'ai, forcément, très très mal vécu. J'ai réessayé plusieurs fois par la suite, mais bébé avait faim, j'avais des engorgements et une chute de la lactation, il n'arrivait pas à téter efficacement. (Et j'avais des crevasses de l'enfer, je peux vous dire que j'ai serré les dents.) Frein de langue, pas frein de langue... Personne n'était d'accord sur ce qu'il aurait fallu faire. et après tout ce que nous avons enduré, je n'ai plus voulu prendre de rendez-vous avec qui que ce soit. Peut-être qu'une conseillère en lactation aurait "sauvé" la situation, je voulais juste ne plus avoir de faux espoirs et m'accrocher à ce que j'arrivais à faire.

Je suis restée en tire-allaitement jusqu'à encore aujourd'hui. Depuis qu'il fait ses nuits je ne me réveille plus la nuit pour tirer le lait ; mon rythme est donc le suivant : je tire le lait le matin au réveil, le soir au coucher, et entre deux toutes les 3 heures quand c'est possible, 4 parfois à cause du travail.

Concernant les quantités, pendant longtemps le matin je tirais entre 150-200ml ; 90ml la journée (par séance de tirage), 70 en fin de journée. Mon fils a été en allaitement exclusif jusqu'à ses 6 mois environ, puis il a manqué un à deux biberons par jour (il demandait plus et même en tirant davantage je n'ai pas réussi à augmenter ma production), il a eu du lait maternisé en complément.

J'ai eu mon retour de couches lorsque mon fils a eu 10 mois (malheureusement il y a eu une journée où je n'ai pas pu tirer le lait pendant une grosse partie de la journée, ce qui a réenclenché les cycles). Et depuis le retour de mes règles, je produis moins de lait alors que je lutais déjà pour que mon fils puisse en avoir le maximum... J'en suis à environ 50ml la journée par tirage, 100ml le matin au réveil. Il est diversifié mais je dois ajouter encore des biberons de lait maternisé pour combler le manque.

D'où mon état actuel : on ne va pas se mentir, c'est épuisant de faire du tire-allaitement (d'autant plus avec un petit bout qui cherche à grimper partout à son âge), et c'est un peu dur à vivre d'y passer autant de temps sans réussir à obtenir de bonnes quantités. Je suis déjà fière de moi d'avoir tenu un an dans ces conditions, vu son poids et son développement impossible de nier l'intérêt du lait maternel !
Mais je ne peux m'empêcher de culpabiliser de vouloir arrêter maintenant. Je souhaite tenter le tout pour le tout ; je vois passer la possibilité qu'une femme qui n'a pas accouché peut quand même se mettre à allaiter, pourquoi est-ce que je n'arrive pas à maintenir au minimum ma production en tirant toujours autant ?
Merci de l'intérêt que vous aurez accordé à mon message très (trop 🥲) long... Si vous avez des retours d'expériences, des conseils, ou juste un mot n'hésitez pas !
Hello !
Ouah un an de tire-allaitement c'est impressionnant 😍 ! Moi qui n'en peux déjà plus de tirer les 2 jours par semaine où je travaille 😅... Après je comprends ta motivation au vu des débuts de vie difficiles de ton bébé...
Tu envisage le sevrage tu as tout à fait le droit ! J'imagine que ça a dû être un sacré boulot jusque là, tu as le droit de lacher un peu. Et à partir de un an le lait n'est plus l'aliment principal donc tu peux te réconforter avec ça, te dire que tu peux lui faire des bons petits repas avec plein de bonnes choses et que le LA sera là en complément.
Je comprends aussi que ce soit difficile pour toi d'arrêter ! J'ai l'impression à lire sur ce forum, et de ma petite expérience (4 mois, avec plusieurs périodes où j'ai pensé que ça allait s'arrêter) que ce soit à 1 mois, 6 mois, 1 an ou 3 ans, le sevrage c'est toujours difficile, limite un deuil à faire...
Bon courage quoi que tu décides ! Dans tous les cas tu es une super maman et bravo pour votre parcours 🤗
 

rebeccapneu

Période de pointe
Adhérent(e) LLLF
Bonjour @Horty7

Alors déjà tu as toute mon admiration devant ce parcours badass.

Tu fais le meilleur pour ton bébé et il est légitime, maintenant qu'il grandit, de vouloir passer des temps différents avec lui. Je comprends également que tu veuilles lui donner le meilleur.

Ensuite, concernant l'arrêt, je n'ai pas de conseil à te donner car c'est ton choix, j'imagine qu'il y a de nombreux paramètres qu'il serait difficile à résumer dans un forum. Quoiqu'il arrive tu trouveras du soutien sur ce forum.

L'experte tire-allaitement ici c'est @Lou_Ann si besoin...
 

Lou_Ann

Fontaine de lait
Bonjour tout le monde


Mon fils vient d'avoir un an, ça y est.... L'occasion de se remémorer nos débuts dramatiques. Et je m'interroge quant à l'arrêt de mon tire-allaitement, si aucun regain n'est possible.

Un peu (beaucoup) de contexte tout d'abord (si vous voulez squipper je ne vous en voudrais pas 😅) :
Déjà avant sa naissance je souhaitais allaiter, au moins deux ans si la situation le permettrait.
Malheureusement pour nous, j'ai eu un hématome rétroplacentaire à 7 mois de grossesse (appel des pompiers en urgence, césarienne d'urgence, bébé transféré dans un autre hôpital que le mien pour être en réanimation car ne pouvait pas respirer tout seul, bref, tout ce qu'on pouvait espérer pour mettre en place un bon allaitement ....)

J'ai commencé à tirer le lait dès le jour de sa naissance, surtout à la maternité. Chaque jour j'allais en ambulance voir petit choux en couveuse dans cet autre hôpital, ce qui a été vous vous en douterez très compliqué à gérer. Les tire-laits dans cet autre hôpital ne fonctionnaient que sur un sein à la fois, et pas de façon très optimale.
Entre le stress physique, moral, la fatigue etc., ma lactation avait déjà chuté drastiquement (je me revois en train de pleurer dans la salle de tirage du service de réanimation, ne sortant plus que 10ml en 20 minutes sur les deux seins...). J'arrive à remonter la lactation en charbonnant, clairement. Je tirais de manière assidue toutes les 2h en double pompage et j'ai fait énormément de power pumping. C'est remonté, mais je ne tirais que de petites quantités à la fois. Mais j'ai réussi à avoir assez pour un allaitement exclusif sans complément.

Transfert de mon fils dans l'hôpital proche de chez nous (où il est né du coup) en service de néonat'. Mon fils était nourri par sonde au départ, puis apprentissage au biberon, tétées plaisir de temps en temps. Arrive la dernière semaine d'hospitalisation que nous passons en chambre mère-enfant (avec le papa qui est resté avec nous 💕).
On m'avait déjà fait remarquer que l'allaitement serait compliqué du fait que je ne tirais que peu de lait par tirage. Les infirmières me disaient que je devrais être prête à mettre mon fils au sein aussi souvent qu'il le réclamera, chose que j'accepte, toujours déterminée. Nous tentons le tout pour le tout pour mettre en place l'allaitement exclusif au sein de l'hôpital. Nous sortons avec bébé en allaitement exclusif "réussi",
il ne perdait plus de poids... Mais il n'en prenait pas non plus. On m'a fait stopper l'allaitement au sein durant l'hospitalisation à la maison en me disant qu'on m'avait vendu du rêve à l'hôpital. Je l'ai, forcément, très très mal vécu. J'ai réessayé plusieurs fois par la suite, mais bébé avait faim, j'avais des engorgements et une chute de la lactation, il n'arrivait pas à téter efficacement. (Et j'avais des crevasses de l'enfer, je peux vous dire que j'ai serré les dents.) Frein de langue, pas frein de langue... Personne n'était d'accord sur ce qu'il aurait fallu faire. et après tout ce que nous avons enduré, je n'ai plus voulu prendre de rendez-vous avec qui que ce soit. Peut-être qu'une conseillère en lactation aurait "sauvé" la situation, je voulais juste ne plus avoir de faux espoirs et m'accrocher à ce que j'arrivais à faire.

Je suis restée en tire-allaitement jusqu'à encore aujourd'hui. Depuis qu'il fait ses nuits je ne me réveille plus la nuit pour tirer le lait ; mon rythme est donc le suivant : je tire le lait le matin au réveil, le soir au coucher, et entre deux toutes les 3 heures quand c'est possible, 4 parfois à cause du travail.

Concernant les quantités, pendant longtemps le matin je tirais entre 150-200ml ; 90ml la journée (par séance de tirage), 70 en fin de journée. Mon fils a été en allaitement exclusif jusqu'à ses 6 mois environ, puis il a manqué un à deux biberons par jour (il demandait plus et même en tirant davantage je n'ai pas réussi à augmenter ma production), il a eu du lait maternisé en complément.

J'ai eu mon retour de couches lorsque mon fils a eu 10 mois (malheureusement il y a eu une journée où je n'ai pas pu tirer le lait pendant une grosse partie de la journée, ce qui a réenclenché les cycles). Et depuis le retour de mes règles, je produis moins de lait alors que je lutais déjà pour que mon fils puisse en avoir le maximum... J'en suis à environ 50ml la journée par tirage, 100ml le matin au réveil. Il est diversifié mais je dois ajouter encore des biberons de lait maternisé pour combler le manque.

D'où mon état actuel : on ne va pas se mentir, c'est épuisant de faire du tire-allaitement (d'autant plus avec un petit bout qui cherche à grimper partout à son âge), et c'est un peu dur à vivre d'y passer autant de temps sans réussir à obtenir de bonnes quantités. Je suis déjà fière de moi d'avoir tenu un an dans ces conditions, vu son poids et son développement impossible de nier l'intérêt du lait maternel !
Mais je ne peux m'empêcher de culpabiliser de vouloir arrêter maintenant. Je souhaite tenter le tout pour le tout ; je vois passer la possibilité qu'une femme qui n'a pas accouché peut quand même se mettre à allaiter, pourquoi est-ce que je n'arrive pas à maintenir au minimum ma production en tirant toujours autant ?
Merci de l'intérêt que vous aurez accordé à mon message très (trop 🥲) long... Si vous avez des retours d'expériences, des conseils, ou juste un mot n'hésitez pas !
Meilleur conseil essayé le tire lait nomade pour te soulager à cet âge pas de danger d'alterner avec les deux tire lait .
Je comprend que ce soit épuisant l'astuce que je peux te donner c'est de placer tes téterelle au frigo entre les tirages et de tout laver au soir .
Ici j'en suis à 3 ans de tire allaitement et d'allaitement, y a eu des fois où j'aurai voulu balancer mon tire lait par la fenêtre.
Ces bcp d'heure brancher au tire lait .
J'ai commencé le nomade ma fille avait 6 mois il me semble j'ai fait50/50 peut me soulager
 
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