Mamans qui dormez peu et qui vous demandez ce que vous avez bien pu faire pour mériter ça, je vous offre mon témoignage.
Vous qui entendez peut-être régulièrement : "mais pourquoi tu n'arrêtes pas de le/la faire téter" par mémé Jeanine qui croit dur comme fer que l'allaitement empêche les enfants de dormir. Vous dont le mari martèle "mais arrête de lui donner le sein" quand il entend le doux chouinement de votre merveille pour la cent cinquante huitième fois de la nuit. Vous qui rêvez d'un king size rien que pour vous et d'une nuit de plus de deux heures d'affilée, mais qui avez du mal à envisager d'arrêter les tétées nocturnes parce que...c'est votre droit.
Non, le sevrage nocturne n'est pas une magie noire !
Le Renardeau est sevré de nuit (entre endormissement vers 20h30 et le moment où je veux que la nuit se prolonge encore vers 6h) depuis un mois et demi. Et incroyable : il est 23h, et je rejoins juste mon lit après son premier réveil, débutant une liste plus ou moins longue qui m'amène encore à finir la nuit avec lui.
J'ai sevré non pas pour qu'il dorme - c'est mon deuxième, la naïveté m'a définitivement quittée, quoique... Mais pour d'autres raisons (du type ne plus avoir un bébé scotché au sein toute la nuit et dormir avec les deux bras parallèles, vous voyez de quoi je parle).
Mon doux Renardeau lui, n'a pas arrêté ses réveils nocturnes. Ou plutôt, j'ai le sentiment que globalement il se réveille moins, mais qu'il me réveille mieux. En effet, jusqu'ici, réveil, sein en bouche (bâillon en quelque sorte) et dodo du duo complet ! Alors que depuis un mois et demi, mes réveils ressemblent à des divagations sans queue ni tête à base d'histoires inventées (et à 2h du mat, je suis pas toujours inspirée), de racontage de vie (plus ou moins passionnant et cohérent), de comptines en boucles, de musique classique depuis mon téléphone (ouais...) voire même de raleries et de menaces pour que cette petite chose en grenouillère me laisse dormir !!! Bref autant dire qu'après ça, je suis bien réveillée - ce qui me permet, ceci étant, de profiter du calme de sa respiration jusqu'au prochain réveil.
Oui, mais le papa, dans tout ça, ça lui permet de prendre le relai !
Bon déjà il faut être équipée d'un papa avec détecteur de pleurs non défectueux - et je ne connais pas de service de réparation. Ensuite, il faut que l'enfant tolère son papa. Et autant mon grand Ourson , au même âge, l'a accepté presque sans broncher, autant mon Renardeau exprime son intolérance de toute la force de ses petits poumons - ce qui a pour effet de me faire rappliquer immédiatement le coeur en miettes, de vexer le papa qui s'est levé pour rien et se sent incapable et de prolonger le temps d'éveil pour se remettre de ces émotions, voire de multiplier les réveils pour s'assurer que maman est toujours là. Bilan nul.
Bref tout ça pour vous dire : n'écoutez pas tonton Albert qui en sait autant que l'allaitement que moi sur la pêche à la mouche. Sevrez de nuit pour les raisons qui vous sont propres. Sevrez quand vous êtes prêtes. Avec l'espoir que les nuits s'améliorent, mais pas l'assurance que c'est l'allaitement qui empêche un enfant de dormir.
Et quelque soit votre choix sur les tétées nocturnes, tous les enfants finissent par dormir...ou du moins, par se rendormir sans nous !
Ce témoignage peut être contredit par divers autres, mais c'est au moins une pierre sur le chemin : il existe des enfants (au moins deux) pour qui le sevrage de nuit n'a pas empêché les réveils nocturnes (oui, là, vous qui espérez encore, vous vous dites que c'est moi la quiche et c'est peut-être vrai !). Tout ça pour dire quoi en fait ? Respectez vous. Si vous ne le sentez pas, ne le faites pas.
Vous qui entendez peut-être régulièrement : "mais pourquoi tu n'arrêtes pas de le/la faire téter" par mémé Jeanine qui croit dur comme fer que l'allaitement empêche les enfants de dormir. Vous dont le mari martèle "mais arrête de lui donner le sein" quand il entend le doux chouinement de votre merveille pour la cent cinquante huitième fois de la nuit. Vous qui rêvez d'un king size rien que pour vous et d'une nuit de plus de deux heures d'affilée, mais qui avez du mal à envisager d'arrêter les tétées nocturnes parce que...c'est votre droit.
Non, le sevrage nocturne n'est pas une magie noire !
Le Renardeau est sevré de nuit (entre endormissement vers 20h30 et le moment où je veux que la nuit se prolonge encore vers 6h) depuis un mois et demi. Et incroyable : il est 23h, et je rejoins juste mon lit après son premier réveil, débutant une liste plus ou moins longue qui m'amène encore à finir la nuit avec lui.
J'ai sevré non pas pour qu'il dorme - c'est mon deuxième, la naïveté m'a définitivement quittée, quoique... Mais pour d'autres raisons (du type ne plus avoir un bébé scotché au sein toute la nuit et dormir avec les deux bras parallèles, vous voyez de quoi je parle).
Mon doux Renardeau lui, n'a pas arrêté ses réveils nocturnes. Ou plutôt, j'ai le sentiment que globalement il se réveille moins, mais qu'il me réveille mieux. En effet, jusqu'ici, réveil, sein en bouche (bâillon en quelque sorte) et dodo du duo complet ! Alors que depuis un mois et demi, mes réveils ressemblent à des divagations sans queue ni tête à base d'histoires inventées (et à 2h du mat, je suis pas toujours inspirée), de racontage de vie (plus ou moins passionnant et cohérent), de comptines en boucles, de musique classique depuis mon téléphone (ouais...) voire même de raleries et de menaces pour que cette petite chose en grenouillère me laisse dormir !!! Bref autant dire qu'après ça, je suis bien réveillée - ce qui me permet, ceci étant, de profiter du calme de sa respiration jusqu'au prochain réveil.
Oui, mais le papa, dans tout ça, ça lui permet de prendre le relai !
Bon déjà il faut être équipée d'un papa avec détecteur de pleurs non défectueux - et je ne connais pas de service de réparation. Ensuite, il faut que l'enfant tolère son papa. Et autant mon grand Ourson , au même âge, l'a accepté presque sans broncher, autant mon Renardeau exprime son intolérance de toute la force de ses petits poumons - ce qui a pour effet de me faire rappliquer immédiatement le coeur en miettes, de vexer le papa qui s'est levé pour rien et se sent incapable et de prolonger le temps d'éveil pour se remettre de ces émotions, voire de multiplier les réveils pour s'assurer que maman est toujours là. Bilan nul.
Bref tout ça pour vous dire : n'écoutez pas tonton Albert qui en sait autant que l'allaitement que moi sur la pêche à la mouche. Sevrez de nuit pour les raisons qui vous sont propres. Sevrez quand vous êtes prêtes. Avec l'espoir que les nuits s'améliorent, mais pas l'assurance que c'est l'allaitement qui empêche un enfant de dormir.
Et quelque soit votre choix sur les tétées nocturnes, tous les enfants finissent par dormir...ou du moins, par se rendormir sans nous !
Ce témoignage peut être contredit par divers autres, mais c'est au moins une pierre sur le chemin : il existe des enfants (au moins deux) pour qui le sevrage de nuit n'a pas empêché les réveils nocturnes (oui, là, vous qui espérez encore, vous vous dites que c'est moi la quiche et c'est peut-être vrai !). Tout ça pour dire quoi en fait ? Respectez vous. Si vous ne le sentez pas, ne le faites pas.