Bonjour,
Je sais que ce sujet a été souvent abordé et notamment récemment mais je reviens encore vers celles qui ont fait un sevrage de nuit pour recueillir leur ressentis, leur état d'esprit du sevrage de nuit.
Mon fils aura 20 mois le 28 janvier.
Il tête à volonté depuis sa naissance.
Les nuits n'ont jamais été très bonnes, sauf au début jusqu'à ses 6 mois. Je mettais même un réveil dans la nuit pour l'allaiter et tirer mon lait, quand j'y repense......
Premières dents, fin des nuits (je rends les dents responsables de tout, je tenais en m'accrochant à ça).
Je me disais "tout ira mieux quand elles seront toutes sorties". Sauf qu'elles mettent des plombes à sortir. On est à la douzième, les canines sont visibles sous la peau mais ne sortent pas, et je commence à ne pas en voir le bout.
Honnêtement je suis épuisée. J'ai repris des études cette année, j'ai un mémoire de 100 pages à pondre et un projet dossier de 150 pages à faire pour le 6 avril, clairement je n'y arriverais pas, pas avec plus de 6 tétées la nuit.
Puis je n'en peux plus, vraiment, de me réveiller courbaturée, avoir froid, ça plombe mon moral, je me sens fâchée après lui.
J'essaie de dire non à des tétées il pleure et crie "maman tétée", je culpabilise énormément et je lui donne le sein.
Quand le papa prend le relais il pleure entre 5 à je sais pas car au bout de 10mn je craque je me sens la pire des mères et je le reprends.
S'il se calme vite avec papa je n'interviens pas mais il ne se rendort pas et fait la java au Salon pendant une heure et sa m'inquiète qu'il dorme pas assez.
Surtout que desfois il se reréveille et rebelote pleurs appels déchirants et rejava au salon.
Cette nuit j'étais épuisée, il pleurait mais je lui disais non, il était 2h on était déjà au 3ieme réveil, j'étais en cododo inversé avec lui dès le premier à 23h30 car trop épuisée pour faire des navettes.
Pleurs +++ en tirant sur mon pull, le papa est intervenu et m'a dit d'aller me coucher, bébé a pleuré 5 bonnes minutes puis java au salon rendormissement à 3h30 et plus de réveil jusqu'à 6h45 réveil pour boulot. Le papa est resté en cododo avec lui.
Ce matin je me sens triste, j'ai peur qu'il soit lui même triste, qu'il pense que je l'aime pas, qu'il soit angoissé, bref je me sens mal.
Mais en même temps j'ai le sentiment d'avoir atteint toutes mes limites, physiques et mentales.
Et aussi qu'il dort lui même mieux sans ces tétées car là pas de réveil de 3h30 à 6h45 il n'a pas fait ça avec moi depuis des semaines...
Ce matin je lui ai dit que ce n'était pas possible ce rythme de tétées la nuit, que je suis très fatiguée et que lui aussi dort mal. Que ça devait changer et que je l'aimais. Je lui ai demandé s'il avait compris il a dit oui.
Le papa m'a dit qu'il s'occupait de toutes les nuits et couchers. Il m'a parlé de sevrage total mais moi ce n'est pas du tout ce que je veux, déjà que je m'en veux de lui enlever les tétées la nuit. Je voulais respecter son rythme à lui jusqu'à un sevrage naturel.
Le papa me dit que maintenant il réclame aussi beaucoup "tétée" En journée quand je suis absente alors que normalement non.
Est ce que c'est les dents, une phase?
Bref je me sens triste et je n'ai pas le moral.
Je ne veux pas arrêter l'allaitement mais les nuits doivent changer. Je ne sais pas si j'en fais des caisses et suis excessive sur ce qu'il ressent et les conséquences que ça a sur lui (j'imagine des tonnes d'hormones de stress qui innondent son cerveau et "l'abîment" irrémédiablement... Je m'en veux de craquer maintenant en me disant que peut-être c'est bientôt fini et qu'il va se réguler lui même sans "traumatisme". Je n'arrive pas à raisonner clairement.
Est-ce que ça a été aussi dur mentalement pour vous ?
Avez vous eu l'impression que votre enfant à souffert?
Merci beaucoup
Je sais que ce sujet a été souvent abordé et notamment récemment mais je reviens encore vers celles qui ont fait un sevrage de nuit pour recueillir leur ressentis, leur état d'esprit du sevrage de nuit.
Mon fils aura 20 mois le 28 janvier.
Il tête à volonté depuis sa naissance.
Les nuits n'ont jamais été très bonnes, sauf au début jusqu'à ses 6 mois. Je mettais même un réveil dans la nuit pour l'allaiter et tirer mon lait, quand j'y repense......
Premières dents, fin des nuits (je rends les dents responsables de tout, je tenais en m'accrochant à ça).
Je me disais "tout ira mieux quand elles seront toutes sorties". Sauf qu'elles mettent des plombes à sortir. On est à la douzième, les canines sont visibles sous la peau mais ne sortent pas, et je commence à ne pas en voir le bout.
Honnêtement je suis épuisée. J'ai repris des études cette année, j'ai un mémoire de 100 pages à pondre et un projet dossier de 150 pages à faire pour le 6 avril, clairement je n'y arriverais pas, pas avec plus de 6 tétées la nuit.
Puis je n'en peux plus, vraiment, de me réveiller courbaturée, avoir froid, ça plombe mon moral, je me sens fâchée après lui.
J'essaie de dire non à des tétées il pleure et crie "maman tétée", je culpabilise énormément et je lui donne le sein.
Quand le papa prend le relais il pleure entre 5 à je sais pas car au bout de 10mn je craque je me sens la pire des mères et je le reprends.
S'il se calme vite avec papa je n'interviens pas mais il ne se rendort pas et fait la java au Salon pendant une heure et sa m'inquiète qu'il dorme pas assez.
Surtout que desfois il se reréveille et rebelote pleurs appels déchirants et rejava au salon.
Cette nuit j'étais épuisée, il pleurait mais je lui disais non, il était 2h on était déjà au 3ieme réveil, j'étais en cododo inversé avec lui dès le premier à 23h30 car trop épuisée pour faire des navettes.
Pleurs +++ en tirant sur mon pull, le papa est intervenu et m'a dit d'aller me coucher, bébé a pleuré 5 bonnes minutes puis java au salon rendormissement à 3h30 et plus de réveil jusqu'à 6h45 réveil pour boulot. Le papa est resté en cododo avec lui.
Ce matin je me sens triste, j'ai peur qu'il soit lui même triste, qu'il pense que je l'aime pas, qu'il soit angoissé, bref je me sens mal.
Mais en même temps j'ai le sentiment d'avoir atteint toutes mes limites, physiques et mentales.
Et aussi qu'il dort lui même mieux sans ces tétées car là pas de réveil de 3h30 à 6h45 il n'a pas fait ça avec moi depuis des semaines...
Ce matin je lui ai dit que ce n'était pas possible ce rythme de tétées la nuit, que je suis très fatiguée et que lui aussi dort mal. Que ça devait changer et que je l'aimais. Je lui ai demandé s'il avait compris il a dit oui.
Le papa m'a dit qu'il s'occupait de toutes les nuits et couchers. Il m'a parlé de sevrage total mais moi ce n'est pas du tout ce que je veux, déjà que je m'en veux de lui enlever les tétées la nuit. Je voulais respecter son rythme à lui jusqu'à un sevrage naturel.
Le papa me dit que maintenant il réclame aussi beaucoup "tétée" En journée quand je suis absente alors que normalement non.
Est ce que c'est les dents, une phase?
Bref je me sens triste et je n'ai pas le moral.
Je ne veux pas arrêter l'allaitement mais les nuits doivent changer. Je ne sais pas si j'en fais des caisses et suis excessive sur ce qu'il ressent et les conséquences que ça a sur lui (j'imagine des tonnes d'hormones de stress qui innondent son cerveau et "l'abîment" irrémédiablement... Je m'en veux de craquer maintenant en me disant que peut-être c'est bientôt fini et qu'il va se réguler lui même sans "traumatisme". Je n'arrive pas à raisonner clairement.
Est-ce que ça a été aussi dur mentalement pour vous ?
Avez vous eu l'impression que votre enfant à souffert?
Merci beaucoup
Dernière édition:
, car ça a l'air d'être une période pas facile, ni pour toi, ni pour lui. (ni pour ton homme d'ailleurs, c'est super qu'il prenne le relais comme ça !)
mais je sais que je me prépare à des nuits ultra dures.
) .
a-t-elle compris ou est-ce une coïncidence, je ne sais pas, une chose est sûre, le sevrage s'arrêtera aussi vite qu’il a commencé et je repars avec l’espoir qu’elle me fasse des tétées « raisonnables » plutôt qu’envisager d’y mettre un terme.
