Bonjour,
que je vous explique un peu …
Je suis tombée enceinte en janvier 2023, tout du long nous avons préparé avec mon conjoint, notre projet de naissance. Nous souhaitions au maximum du naturel et le moins possible d’interventions médicales. J’ai perdu les eaux le samedi 21 octobre à 16h45. Nous sommes arrivés à la maternité à 18h (nous sommes à 1h00 de route) j’ai le col encore fermé mais aillant perdu les eaux, je dois rester à la maternité. Finalement le travail ce met en route dans la nuit du dimanche au lundi. Le lundi soir épuisée je demande la péridurale (fin il était plus de minuit quand je l’ai demandé). Et à 6h00 du matin le mardi on m’annonce que je suis ouverte à 9cm depuis 3h avec bébé coincé dans le col donc césarienne d’urgence.
a 7h37 mon magnifique petit garçon né !
oups j’oubliai une précision, à aucun moment de ma grossesse on ne m’a parlé de césarienne et donc encore moins de comment ça ce passe … ! Je dois dire que c’est un véritable cauchemar et que pour moi je n’ai pas accouché, j’ai été opéré pour avoir mon bébé.
une fois en salle de réveille, j’ai été oublié et j’ai pu retrouvé mon conjoint et mon bébé 4h après …
À la maternité un vrai cauchemar … je voulais plus que tout allaiter mon bébé, mais la césarienne retarde la lactation (chose qu’on ne m’a dite que bien après évidement). En attendant il était nourrit au DAL. Mais 48h après sa naissance, une auxiliaire a osé me dire (parce qu’elle insistait depuis 2 jours que je passe au biberon direct et que j’oublie l’allaitement) que j’étais une mauvaise mère qui laissait mourir de faim son enfant !!
bref … j’ai eu ma monté de lait le lendemain soir et j’en avais tellement que j’ai proposé de faire don de mon lait pour les prématurés mais ils n’ont pas le labo. Je m’égare pardon.
Sachant qu’avant que j’ai ma monté de lait, tous les jours et toutes les nuits, les sages femmes appuyer sur la tête de mon fils et me pressais le sein comme jamais pour le forcer à prendre … je vous laisse imaginer la scène avec mon fils qui hurle …
Étant donné qu’il a eu le sein tardivement, il a perdu un peu de poids (né à 4kg 6 jours après il était à 3g700) et donc ils ont refusé ma sortie. Le lundi j’ai exigé ma sortie et donc contre avis médical. Ils m’ont donc dénoncé pour maltraitance. Je tiens aussi à préciser que sur la dernière journée, ils m’ont demander de le mettre au sein à chaque fois qu’il se réveillait même s’il ne le demandait pas, et de le peser avant et après chaque tétées … j’ai trouvé ça debile et digne d’un gavage ! Qu’on le pèse avant une vrai tétée et après pour vois combien il prend ok mais pas toutes les 5 minutes … bref !
Je suis donc rentrée chez moi. Le mardi ma sage vient nous voir à la maison. Elle regarde ma cicatrice et me dit « mais vous avez un œdème ! » ah bon ? Mais on ne m’a rien dit à l’hôpital… « votre fils a encore la jaunisse » comment ça il a la jaunisse et comment ça encore ? A l’hôpital ils nous on dit qu’il ne l’avait pas ?!
Je vous dresse un peu le tableau. Mais accrochez vous pour la suite !
Je vais donc au cabinet de ma sage femme pour drainer mon œdème. Il a du mal car il est quand même conséquent mais au bout de 10 jours il commence à bien réduite. Mais à ce fameux 10ème jour, en pleine nuit (4h00 du mat’) je me réveille à cause d’une douleur atroce dans le bas du ventre à droite, impossible de me tourner, de m’assoir ou de me lever … mon conjoint appel les pompiers … je suis transportée dans l’hôpital où j’ai accouché. Je subis toute une batterie de testes. Et le vendredi (arrivée dans la nuit du jeudi au vendredi) en fin de journée, la médecin des urgences vient nous voir pour nous informer que c’est une bactérie du à un ustensile mal stérilisé durant la césarienne qui est arrivée dans l’utérus, qui a migré vers la trompe droite puis vers l’ovaire. Ce qui a créé un abcès et qui a collé différents organes comme l’appendice, le foie, l’estomac et l’intestin. On me met sous antibiotiques. Mais la douleur ne fait qu’empirer. Je fais de nouveaux examens durant le week-end et il est décidé que je dois subir une cœlioscopie. (Tite précision, dans la nuit du vendredi au samedi, la chirurgienne (stagiaire) qui m’a fait la césarienne est venu dans ma chambre à 3h00 du matin, elle pleurait et c’est excusé pour ce que je vivais et le fait qu’ils mettent du temps à me soulager).
Je subis donc cette intervention, à mon réveille, le chirurgien m’annonce que 2 jours de plus et je serais décédé …
Bien sûr on oubli pas dans tous ça, que je viens d’avoir mon fils et que je suis à la base en allaitement exclusif hein !
et bien vue tous ce que je reçois en perf, je n’ai plus le droit de l’allaiter. Il passe donc au biberon avec du lait synthétique.
au bout de 9 jours je sors de l’hôpital. Je tente de reprendre l’allaitement à l’aide du tire lait et de tisane au fenouil.
J’y arrive et me revoilà en allaitement exclusif.
Nous avons également comme souhait de ne pas lui donner de tétine.
Ma problématique actuel, il ne veut que moi, si je le laisse à son père ne serait-ce que le temps d’une douche, il pleure fin il hurle … je n’ai plus la possibilité de rien faire du tout … et ça me rends vraiment malheureuse, j’ai mal au dos, aux fesses à force d’être assise, il me fait mal aux seins aussi car il prend juste le téton entre ses gencives et il tire dessus … je ne sais pas pourquoi donc si vous avez une explication et une solution je suis preneuses !
Je suis censée tirer mon lait pour la mam, mais comme il y est tous le temps … impossible et le peut que je peux faire très peu en sort … comment je peux faire ? Qu’est ce que je peux mettre en place sans le brusquer ?
comment le papa peut il trouver sa place ? Pourquoi il ne veut que moi ?
et puis il a des crises de larmes super intenses de 20h00 à 23h00 à peut prêt … impossible de le calmer, ce qui l’arrête c’est l’épuisement … pourquoi ? Qu’est ce qui ne va pas ? Qu’est ce que je fais de mal ?
j’ai peur aussi de le laisser à la mam … j’appréhende beaucoup ce moment … et je regrette même ce choix … je ne sais pas quoi faire pour mieux le vivre mais juste l’idée d’être loin de lui … j’en ai le souffle coupé et le cœur brisé …
merci pour votre bienveillance et vos réponses