Bonjour.
J’ai accouché de mon premier enfant (une fille) il y a 5 semaines.
L’accouchement a été très long et difficile (40h, 20h sans péri, et les 20h suivante avec une périnée au coup trop dosée…). Initialement je souhaitais un accouchement physiologique mais des urgences médicales dans les autres chambres ne permettaient pas aux sages-femmes d’être avec nous… je n’ai pas réussi à tenir plus (la poche des eaux avait rompu directement à la maison, et les contractions ne se ressentaient qu’au niveau du périnée et du bas du dos).
Concernant l’allaitement, je le souhaitais de manière exclusive, pendant que c’était normal et naturel. Je n’étais pas préparé suffisamment…
La tétée d’accueil s’est bien passée et était un moment magique.
Les tétées suivantes se sont bien déroulées également. L’équipe disait que ma fille prenait super bien le sein. Nous avons donc continué comme ça…. Seulement ma fille présentait déjà le statut de « veille », il fallait donc beaucoup la stimuler.de prise de poids, nous sommes donc restées plus longtemps à la maternité. Afin de pouvoir sortir, une puer m’avait fait tirer mon lait et le donner après chaque tétée. Prise de poids de 45g, billets de sorties validés.
Pour le retour, j’ai demandé si je devais continuer de tirer mon lait pour lui donner en plus. Ils m’ont dit « pas besoin, pas d’inquiétude, allaitement à la demande ».
Au retour à la maison, les visites se sont multipliées, les conseils des uns et des autres aussi.
Ma fille n’était pas très demandeuse, je m’étais ça sur le compte de la chaleur et du besoin de repos suite à l’accouchement…
Engorgement des seins (toujours pas de tire-lait conseillé). J’avoue que j’étais moi-même vraiment « à l’ouest » depuis l’accouchement.
Puis engorgement maximal, mastite bilatérale. Perte de poids… Nous avons été hospitalisées 1 semaine.
Depuis baisse de production de lait. Retour avec les biberons et le DAL (lait premier âge).
Je ne m’attendais pas à ressentir l’importance profonde de l’allaitement. Je le vis comme un drame de ne pas pouvoir donner du LM à ma fille. C’est un douleur intérieure intense pour moi, je ne m’y attendais pas.
Concernant le retour de la lactation, les équipes hospitalières étaient super optimistes vu que je faisais vraiment tout ce qu’ils me conseillaient.
Je suis allée voir une conseillère en lactation mais elle ne pense pas que ma lactation puisse revenir (du coup ma famille n’est pas optimiste non plus, et pense que je fais ça pour rien).
Je fais de mon mieux pour y croire, mais j’ai besoin de soutien et de conseils éventuellement.
Actuellement, je tire mon lait 8x par jour. Je fais de mon mieux pour ne pas dépasser 3h et 4h d’intervalle la nuit mais c’est difficile quand j’ai l’impression de déranger tout le monde lorsque je dis que je dois aller tirer mon lait.
Merci de votre attention, conseils et soutien!
J’ai accouché de mon premier enfant (une fille) il y a 5 semaines.
L’accouchement a été très long et difficile (40h, 20h sans péri, et les 20h suivante avec une périnée au coup trop dosée…). Initialement je souhaitais un accouchement physiologique mais des urgences médicales dans les autres chambres ne permettaient pas aux sages-femmes d’être avec nous… je n’ai pas réussi à tenir plus (la poche des eaux avait rompu directement à la maison, et les contractions ne se ressentaient qu’au niveau du périnée et du bas du dos).
Concernant l’allaitement, je le souhaitais de manière exclusive, pendant que c’était normal et naturel. Je n’étais pas préparé suffisamment…
La tétée d’accueil s’est bien passée et était un moment magique.
Les tétées suivantes se sont bien déroulées également. L’équipe disait que ma fille prenait super bien le sein. Nous avons donc continué comme ça…. Seulement ma fille présentait déjà le statut de « veille », il fallait donc beaucoup la stimuler.de prise de poids, nous sommes donc restées plus longtemps à la maternité. Afin de pouvoir sortir, une puer m’avait fait tirer mon lait et le donner après chaque tétée. Prise de poids de 45g, billets de sorties validés.
Pour le retour, j’ai demandé si je devais continuer de tirer mon lait pour lui donner en plus. Ils m’ont dit « pas besoin, pas d’inquiétude, allaitement à la demande ».
Au retour à la maison, les visites se sont multipliées, les conseils des uns et des autres aussi.
Ma fille n’était pas très demandeuse, je m’étais ça sur le compte de la chaleur et du besoin de repos suite à l’accouchement…
Engorgement des seins (toujours pas de tire-lait conseillé). J’avoue que j’étais moi-même vraiment « à l’ouest » depuis l’accouchement.
Puis engorgement maximal, mastite bilatérale. Perte de poids… Nous avons été hospitalisées 1 semaine.
Depuis baisse de production de lait. Retour avec les biberons et le DAL (lait premier âge).
Je ne m’attendais pas à ressentir l’importance profonde de l’allaitement. Je le vis comme un drame de ne pas pouvoir donner du LM à ma fille. C’est un douleur intérieure intense pour moi, je ne m’y attendais pas.
Concernant le retour de la lactation, les équipes hospitalières étaient super optimistes vu que je faisais vraiment tout ce qu’ils me conseillaient.
Je suis allée voir une conseillère en lactation mais elle ne pense pas que ma lactation puisse revenir (du coup ma famille n’est pas optimiste non plus, et pense que je fais ça pour rien).
Je fais de mon mieux pour y croire, mais j’ai besoin de soutien et de conseils éventuellement.
Actuellement, je tire mon lait 8x par jour. Je fais de mon mieux pour ne pas dépasser 3h et 4h d’intervalle la nuit mais c’est difficile quand j’ai l’impression de déranger tout le monde lorsque je dis que je dois aller tirer mon lait.
Merci de votre attention, conseils et soutien!