Je plussoie ce que d'autres mamans ont dit : avoir du relais donne un coup de boost.
Je te raconte en 2 mots.
Le minot (3 ans 3 mois maintenant) a eu une période où il refusait la sieste. Ce fut dur, vraiment, car moins il dort, moins il dort. Ça correspondait à un moment où il intégrait un savoir.
Enfin, c'est ce que j'aime me dire car on peut le mettre à toutes les sauces. Apprendre à mieux connaître ses émotions et leur expression, ainsi que celles de ses parents, c'est un savoir aussi
.
Ça permet de ne pas rester sur des culpabilités dont on ne sait finalement pas si elles sont fondées.
Bref, il ne dormait plus le jour. Je le laissais une fois par semaine chez sa grand-mère, il n'y dormait pas non plus (ça marchait uniquement tout petit chez elle).
Cerise sur le gâteau, quand il était chez sa grand-mère, parfois je ne faisais *rien*. Même pas des choses pour moi. Juste m'abrutir en lisant. Et pourquoi pas ? Il faut ce qu'il faut pour récupérer, même si ce n'est pas la méthode "la plus saine".
Quand il revenait de chez sa grand-mère, c'était directement au lit depuis la voiture, trop fatigué.
Quand il ne dormait pas à la maison, je faisais comme je pouvais.
Un jour, alors qu'il piquait du nez à 15h, je l'ai couché. Encore aujourd'hui, il dort de 15h ou 15h30 à 17h 17h30. Il se couche vers 20h30, parfois plus tôt, parfois plus tard.
Et parfois, il ne fait pas la sieste, ça arrive.
La journée post-mamie, comme le week-end si j'ai du relais le week-end d'ailleurs, un coin de mon cerveau regrette de ne pas avoir la journée de nouveau libre.
Et pourquoi pas ? C'est cool de ne pas être sollicitée par un enfant aussi
. Et cela n'empêche pas d'être à fond, même dans la fusion d'autres jours.
Mais alors je sais que je dois puiser un peu dans mes ressources et faire attention de les recharger rapido.
Peut-être que cette crainte que tu as est justement ton cerveau qui te dit que tu as besoin de relais ? Parfois, ce que l'on craint le plus est ce dont on a le plus besoin.