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On parle d'allaitement dans les médias

AndreaDmi

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
J’ai été aussi formée
J’ai été bien accompagnée
Et en même temps, je me suis sentie perdue et un peu seule

Un jour une sage-femme m’a dit de reprendre tout à zéro
Ne pas regarder l’heure
Ne pas réfléchir à si 1 ou 2 ou 3 seins… Juste m’écouter, suivre mon corps, mon bébé.
Révélation ! J’ai pu enfin prendre plaisir à allaiter.

Des fois la formation déforme.
 

Trefle

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Je ne sais même plus si j'étais informée avant, je n'allais pas y être réceptive de toutes façons. J'étais dans mes clichés de " l'allaitement c'est naturel alors ça va marcher"+ "un bébé pleure quand il a faim"
Les copines avaient essayé d'allaiter mais elles étaient dans un contexte particulier (augmentation mammaire pour l'une et réduction mammaire pour l'autre )
 

Pauline C

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Comme dans tous les clichés, y a un peu de vrai quand même... Je n'étais pas spécialement formée, et il y a plein de choses que je ferais différemment avec un nouveau bébé. Mais les gens que j'ai consultés étaient plutôt relax, et j'ai senti avec eux que mes "petites" difficultés et tâtonnements c'était dans le package "nouvelle maman", et qu'on apprend toutes un peu sur le tas à chaque naissance.
 

Falbala

Période de pointe
Adhérent(e) LLLF
J'avoue qu'on avait pris une boîte de LA au cas où, parce que ma bm a dû nous raconter (au moins une centaine de fois) la fois où la mère d'un petit qu'elle gardait avait eu une intoxication alimentaire un dimanche soir et ne pouvait plus allaiter (je ne sais pas si en réalité elle aurait pu continuer ou pas).

Pour l'allaitement, la sage-femme nous a donné les infos pour démarrer. J'ai failli renoncer pour la première tétée, à cause de quelques livres où il était écrit que ça faisait forcément mal d'allaiter et j'avais très peur. Heureusement, ça n'a pas été mon cas. Pour la suite, je suis bien contente que la puce ait fait son premier pic de croissance à la maternité et que la puéricultrice m'explique ce que c'était parce que ça donnait vraiment l'impression que je n'avais plus de lait. C'est un moment où j'aurai pu abandonner si je n'avais pas eu l'info. La fin du premier mois a été dure, sans doute à cause de la fatigue et des milliers de questions que je me posais mais j'ai choisi de m'accrocher. J'ai commencé à apprécier l'allaitement vers 6 semaines et ça a duré 2 ans !
 

klio_

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
Comme certaines d'entre vous je trouve que j'ai été mal accompagnée les premiers jours, heureusement j'ai lu certaines choses en amont et j'ai vite connu LLLF. J'étais persuadée d'allaiter jusque maximum la reprise du travail et j'ai d'ailleurs encore 2, 3 biberons neufs que j'avais prévu pour le LA qui traînent 🤭

Première difficulté pour ma part : les hôpitaux qui parfois (souvent ?) introduisent trop facilement les compléments. Ce que dit cet article gagnerait à être plus connu car c'est ce qui m'est arrivé. J'ai demandé la péri très tôt et je l'ai eue jusqu'à la fin (alors qu'à un moment j'ai demandé d'arrêter..).
J0: bébé naît à 3h44
J2: elle a perdu 10% de son poids et on me donne le choix de sortir ou de rester, ça me paraît plus rassurant de rester (erreur !).
J3: elle a perdu encore un peu, la pédiatre nous dit qu'elle ne peut plus nous laisser sortir, que de toutes façons on risque de revenir avec bb à l'hôpital car si ça continue elle va s'affaiblir, ne plus se réveiller 🙄 On introduit les compléments de LA (toutes les 3 ou 4h je ne sais plus) et le tire-lait.
J3 après-midi: ma montée de lait arrive, je me bats pour virer le LA, on finit par me l'accorder à condition de faire des pesées avant/après qui soient satisfaisantes, ce que j'obtiens dans la nuit de J3 à J4, et on nous laisse enfin sortir.
J4 à... : je suis débordée par bébé qui veut le sein très souvent mais personne ne me dit que c'est normal, au lieu de me faire donner le sein +++ la SF met en place un protocole où je dois limiter le sein à 20 min puis tirer mon lait pendant que papa donne un bibi du lait tiré précédemment + LA si besoin. Avec ma méconnaissance des tétées groupées, ça aurait pu faire foirer tout l'allaitement ce truc. Heureusement je vire aussi tout ça après quelques jours pour repasser sur de l'exclusif.

Dans tout ça on parle donc d'un bébé né au 92e percentile et qui a ensuite pris plus d'1kg par mois les premiers mois. Alors c'est peut-être facile de venir par après mais bon c'est pas moi la professionnelle, c'est le personnel de l'hôpital et j'aurais aimé un peu plus de sérénité, un peu plus de naturel (ce dont mon hôpital "ami des bébés" s'enorgueillit d'encourager).

Surtout que: deuxième difficulté : le manque de formation/motivation des SF. Sur peut-être 5-10 SF que j'ai eues pendant mon séjour:
- la plupart se sont contentées de m'aiguiller un peu sur les positions d'allaitement, seule une a été "proactive" et m'a montré l'expression manuelle pour donner mon colostrum à la cuillère.
- j'appelle car bébé n'arrête pas de pleurer la nuit, on me l'emmaillote + tétine (ce qui marche moyen évidemment), jamais on ne me dit de le mettre au sein +++. Sachant que l'une des 10 conditions pour accompagner l'allaitement (à respecter pour obtenir le label "ami des bébés") est de ne pas donner de tétine.
- pas de conseil sur le peau-à-peau à part juste après la naissance, pas de conseil sur la position couchée pour souffler un peu.
- les bibis de LA en plus de porter la marque du LA (je suppose que c'est pour le suivi mais bon je trouve ça moyen par rapport à la condition "protéger les familles de toute promotion commerciale") sont à fort débit (le truc en plastique avec 2 ou 3 petits trous), j'ai aussi un doute sur la manière de le donner (à l'horizontale) mais la SF que j'interroge me dit de juste donner comme ça.
=> je ne diabolise pas la tétine ni le biberon mais le fait est qu'un certain nombre d'allaitements surtout dans les premiers jours s'arrêtent du fait de la fameuse confusion, et quand ça arrive (si ça arrive), on a certainement besoin d'une aide extérieure pour que ça ne devienne pas irréversible.

Sur le plus long terme, je pense qu'un accompagnement les premières semaines voire mois est indispensable pour beaucoup de mamans primo-allaitantes (ça se dit ?). J'avais une SF qui venait à domicile et qui m'a montré la compression, aidée lors des crevasses, d'un engorgement, mais bon ce n'est pas gratuit et ça peut devenir vite tentant de passer au LA. Pourtant, une autre des 10 conditions pour accompagner l'allaitement est d'"encourager la constitution d'associations de soutien à l'allaitement maternel et leur adresser les mères dès leur sortie de l'hôpital". Or personne ne m'en a jamais parlé et j'ai erré des semaines sur des groupes wem0ms ou faceb0ok douteux avant d'atterrir ici.
 
Dernière édition:

Lullalynne

Fontaine de lait
Pour ma première, je voulais allaiter, sans immense conviction profonde mais parce que je voulais au moins essayer.
Je n'ai jamais pensé à me renseigner avant la naissance, alors que je me documentais à fond sur l'accouchement. Un mini-cours de préparation à la naissance sur le sujet, c'est tout.
Aucun soutien de la part de mes proches, au contraire : alors qu'elle connaissait mon projet, ma mère m'a dit plusieurs fois d'acheter des bibs (m'en a peut-être même offert), me répétait souvent que je ne pourrai peut-être pas allaiter, que ça ne fonctionnerait pas, que je n'aurai pas assez de lait. Plus tard, j'ai aussi pris pas mal de remarques sur les rythmes : elle vient de téter, elle n'a pas faim, donne-la moi, etc

J'ai connu des débuts difficiles : grosses douleurs, crevasses, prise de poids catastrophique (perte de plus de 10% du poids de naissance et remontée laborieuse), ...
Dès la maternité, j'ai fait face aux mauvais conseils des soignants (bouts de sein, chronométrage et espacement des tétées, ...), à leur incompétence (bébé plaqué de force sur mon sein pour finir toutes les deux en pleurs, freins non-détectés), la culpabilisation ("tout va bien, si ça ne marche pas, ça vient de vous") et l'incompréhension et/ou indifférence ("c'est normal d'avoir mal" ou "donnez du LA, ça réglera vos problèmes"). Seule ma super sage-femme m'écoutait et m'encourageait mais elle n'avait pas vraiment de solutions à me proposer.

Je me souviendrais toujours de la séance photos réalisée aux 1 mois de ma chouette. On a fait une pause lorsque bébé s'est réveillée pour que je puisse la faire téter. Ma photo de profil a d'ailleurs été prise à ce moment-là. Mais ce que l'on ne voit pas derrière l'image, ce sont les instants juste avant : j'étais effondrée, en larmes, les seins en feu et à sang, et je murmurais à mon conjoint que je ne pourrai pas continuer comme ça.

C'est là, au milieu du grand brouillard, que j'ai commencé à faire des recherches.
Révélation : non, allaiter ne fait pas mal. Si c'est le cas, il y a un problème. J'ai découvert ce qu'étaient des freins (bingo) et je suis tombée sur des articles de la leche league.
Ensuite, j'ai atterri sur le forum parce que j'avais besoin d'être guidée de façon plus personnelle. Clairement, après 2 mois de souffrances, ça a sauvé mon allaitement.
Ça a été une révélation et un incroyable soulagement pour deux raisons : les soucis n'étaient pas dans ma tête, ils étaient bien réels et je n'en étais pas responsable et, en plus, il y avait sûrement des solutions pour que ça aille mieux. Cette bouffée d'espoir a été salvatrice.

Je suis entièrement d'accord : le manque d'informations et pire, la désinformation, font énormément de dégâts. La non-prise en compte du désir d'allaiter et, plus généralement, du ressenti de la mère / des parents aussi.
 

Cactus2002

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Je suis contente de ne pas m'être renseignée. J'ai accouché sans aucune préparation et allaitée sans aucune préparation ni renseignement pris en amont. Heureusement. Surtout pour l'accouchement. D'ailleurs je pense que si je m'étais plus renseignée je n'aurais peut être jamais voulu d'enfant. Alors que maintenant, je ne regrette absolument pas.
 

Poussindemars

Période de pointe
Adhérent(e) LLLF
J'ai eu une séance de préparation à la naissance sur l'allaitement, avec les positions, des vidéos, les grands principes.
Pour autant je me suis trouvée bien démunie face à ce petit être.

Je rejoins beaucoup d'entre vous sur le mauvais accompagnement à la maternité.
En positif: pas de LA donné ni de remarques décourageantes, les soignantes ont totalement respecté mon souhait d'allaiter et ont ponctuellement essayé de m'aider.
En négatif: à chaque soignante un conseil différent, parfois contradictoire et parfois mauvais. Je pense qu'elles ont fait du mieux qu'elles pouvaient mais peut-être étaient-elles débordées, et sûrement insuffisamment formées à l'allaitement.

J'aurais aimé qu'on me laisse me reposer un peu, en 6 jours à la maternité (2 jours de déclenchement+ 24h d'accouchement + 3 jours avec bébé) j'ai dormi en tout maximum 5h, ça n'aide pas à bien démarrer l'allaitement. Les soignants qui viennent se présenter à 23h, qui rentrent dans la chambre voir si tout va bien à 3h du matin, la sage-femme qui me dit que c'est normal que bébé pleure toute la nuit et qu'il ne faut pas que je m'attende à dormir... Quand on est déjà épuisée c'est insupportable (et les bébés des chambres à côté ne pleuraient pas toute la nuit eux). J'aurais aimé que quelqu'un prenne mon bébé 2h pour me laisser dormir, qu'on m'explique que bébé était sûrement lui aussi épuisé de ce long accouchement et qu'il avait besoin d'être sur moi tout le temps.
+ La douleur mal prise en charge, j'ai dû demander plusieurs fois des calmants plus fort que le dolipr@ne (déchirure du périnée, recousue).
Au 3e jour mon bébé avait perdu 10% de son poids, j'ai fait le forcing pour sortir quand même tellement je n'en pouvais plus. De toute façon je serais partie avec mon bébé dans les bras même s'ils avaient voulu que je reste.

C'est grâce à ma sage-femme libérale, hyper réactive et soutenante, que j'ai pu corriger la prise du sein, soigner mes crevasses, et continuer l'allaitement. Vive le Prado et les visites à domicile! 😀

Globalement mon état d'épuisement physique et moral n'a absolument pas été pris en compte à la maternité, et ça a plombé le démarrage de mon allaitement, c'est dommage.
 

Pangolin

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Le problème est de la trouver la bonne personne…. J’ai toujours peur de tomber sur un même type de personne….
Tu peux les appeler avant pour tater le terrain, poser les questions qui te semblent importantes?
Ou peut être que quelqu'un peut te conseiller?
 

Pangolin

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
J'aurais aimé qu'on me laisse me reposer un peu, en 6 jours à la maternité (2 jours de déclenchement+ 24h d'accouchement + 3 jours avec bébé) j'ai dormi en tout maximum 5h
:calin: :calin: :calin:
Tu devais être crevée...

Mais effectivement, j'ai trouvé aussi que dans certaines mater te laisser dormir n'est pas la priorité. On en parle d'ailleurs des puer qui exigent que tu notes toutes les heures de tétées et qui viennent te réveiller à 6h avant de finir leur service pour vérifier?
 

Liha

Période de pointe
Si l'allaitement devient une contrainte pour la maman, que le biberon lui semble plus pratique, et que ça lui convient comme ça, ma foi... ça dépend des personnalités, perso je n'aurais pas voulu d'un allaitement marqué par l'abnégation dès le départ, j'adore allaiter des bébés, et c'est quand même la meilleure motivation qui soit. Je me suis rendu compte que j'aime beaucoup moins allaiter des bambins. Si j'avais eu un allaitement difficile (vraiment difficile, pas les douleurs de départ, les régurgitations et tortillages de nouveaux nés, les inévitables engorgements et les "simples" mastites), j'aurais probablement lâché l'affaire aussi. C'est un vrai exercice d'équilibriste pour présenter les options possibles, "si vous souhaitez maintenir l'allaitement on peut tenter ci ou ça", sans mettre la pression dans un sens ou dans l'autre.
Je suis totalement d'accord avec toi.
On peut vouloir allaiter mais pas à n'importe quel prix non plus (selon sa situation) .
Ma sœur voulait allaiter au départ / enfin peut-être qu'elle se sentait un peu obligé je ne sais pas. Mais les circonstances ont fait que ça s'est pas mis en place facilement et ça ne lui plaisait pas de passer par le tire lait. Du coup elle a très vite arrêté.
Perso j'ai bien faillit abandonner à cause des douleurs du début.
 

MmeMarguerite

Fontaine de lait
Très très mauvais souvenir de la maternité pour le petit bonhomme, où dès qu’on dormait bien tous les deux, quelqu’un entrait dans la chambre pour nous réveiller ! D ailleurs il s’est mis à enchaîner les heures de sommeil en début de nuit une fois rentrés à la maison.
Je ne peux pas trop dire pour les autres, je n’y suis restée que 4h30 pour la belette 🤭.
 

Cactus2002

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Pour petit castor, je me rappelle du choc du réveil toutes les deux heures. Comme je devais l'allaiter et tirer mon lait toutes les deux heures, on venait me réveiller pour que je le fasse. A chaque fois je ne savais même plus où j'étais tellement j'étais profondément endormie. En plus au début je n'avais même pas petit castor dans la chambre car elle était dans la salle de couveuse.
Pour petit bison, extrême inverse. On m'a juste installé le lit cododo et je ne voyais personne de toute la nuit parce que les sages femmes pensaient que c'était bien de nous laisser dormir. On m'a dit au début de sonner quand je voulais de l'aide mais comme mon mari dormait là aussi, il changeait les couches si besoin et moi je me contenais d'allaiter en dormant
 

Joie

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Tu peux les appeler avant pour tater le terrain, poser les questions qui te semblent importantes?
Ou peut être que quelqu'un peut te conseiller?
En général j’essaye de regarder les avis et il faut que ça soit pratique pour moi… Pour me conseiller c’est toujours délicat.
 

Joie

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Pour petit castor, je me rappelle du choc du réveil toutes les deux heures. Comme je devais l'allaiter et tirer mon lait toutes les deux heures, on venait me réveiller pour que je le fasse. A chaque fois je ne savais même plus où j'étais tellement j'étais profondément endormie. En plus au début je n'avais même pas petit castor dans la chambre car elle était dans la salle de couveuse.
Pour petit bison, extrême inverse. On m'a juste installé le lit cododo et je ne voyais personne de toute la nuit parce que les sages femmes pensaient que c'était bien de nous laisser dormir. On m'a dit au début de sonner quand je voulais de l'aide mais comme mon mari dormait là aussi, il changeait les couches si besoin et moi je me contenais d'allaiter en dormant
Alors pour Licorne la consigne c’était changer la couche avant la têtée pour que bébé soit bien réveillé et qu’il prenne bien le lait. Le problème c’est que j’ai continué à changer la couche avant de donner la têtée même rentrée à la maison! Elle pleurait tellement tout le temps que je voulais donner la tétine quand je suis rentrée à la maison sauf que quand j’ai recherché et j’ai vu que ça pouvait mettre en péril l’allaitement j’ai pas donné je ne regrette pas même si c’était très dur car besoin de succion +++ jusqu’à aujourd’hui elle suçote les bouchons des stylos les manches du pull les cheveux et j’en passe!
Aussi du temps de Licorne il faut faire les soins: lavage du nez lavage des yeux tous les jours ….
Pour Bichette, je l’ai dit précédemment on m’obligeait à noter heure et durée des têtées et la nuit il fallait appeler entre 22 h et 6h du matin à chaque têtée pour qu’elles notent (aucune confiance à la maman). Quand la première pesée a eu lieu et était bonne elles disaient en ricanant “on s’inquiète pas pour vous!”
Pour les deux, bébé dans la chambre. Pour les deux j’ai pu faire du cododo quand les nuits étaient dures. Pour Licorne on m’avait proposé la première nuit de la garder avec les sages femmes et qu’on me l’amène pour les têtées car j’étais exténuée 48 h sans dormir j’avais refusé. Pour Bichette on m’avait dit de dormir et qu’elle passerait me reveiller toutes les deux heures pour la faire têter. Euh je l’ai allaitée à la demande!
Et pour les sages femmes on m’a toujours demandé quel type d’allaitement je faisais quand je répondais à la demande on me disait c’est le meilleur.
Le pire des commentaires c’était de l’extérieur et je pense de ma mère qui diabolisait l’allaitement à la demande “les enfants allaités à la demande seraient insupportables “ alors que ceux calés à des horaires seraient sages car elle a vu les deux types une fois chez des amis.
 

Sekhmet

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
C'est un vrai exercice d'équilibriste pour présenter les options possibles, "si vous souhaitez maintenir l'allaitement on peut tenter ci ou ça", sans mettre la pression dans un sens ou dans l'autre.
Oui, je suis d'accord. Même ici sur ce forum, même plus encore, une maman qui hésite à abandonner, ce qui après tout n'est pas un mauvais choix non plus, essayer de voir ce qu'elle souhaiterait elle, lui poser les options, pour voir ce qu'elle elle veut essayer avec ces cartes en main... l'exercice est hyper délicat.

Si on est bien informée, qu'on a un allaitement qui roule et qu'on connaît les rythmes d'un bébé au sein (ça fait déjà pas mal de conditions)
Si on est bien informée, c'est bien le souci. Ça rejoint la stat que j'avais vu je ne sais plus où, qu'en gros on observe qu'un biberon de complément donné avec les bonnes informations et tout le bon accompagnement n'impacte pas un début d'allaitement (voire même aide), et à l'inverse, un biberon de complément donné sans explication peut faire planter un allaitement.

Après même avec les informations c'est très personnel le ressenti de la "sécurité". Certaines se sentent mieux avec la boîte de poudre en stock. D'autres se sentent mieux sans. J'y avais pensé, au cas du "au cas où" il m'arrive un truc grave. Mais j'habite en IdF, en ville, il aurait été possible de trouver une pharmacie de garde (j'avais même l'ordonnance pour le lait spécial petites crevettes).
Après j'ai eu un peu de lait tiré au congél et un mini biberon, donc "en cas de" on avait le frigo.

Mais pour d'autres ça soulage de se dire qu'"au cas où" il y a cette solution. C'est à chacune de voir où est le risque/l'état de sérénité de tout ça.

J’ai été aussi formée
J’ai été bien accompagnée
Et en même temps, je me suis sentie perdue et un peu seule

Un jour une sage-femme m’a dit de reprendre tout à zéro
Ne pas regarder l’heure
Ne pas réfléchir à si 1 ou 2 ou 3 seins… Juste m’écouter, suivre mon corps, mon bébé.
Révélation ! J’ai pu enfin prendre plaisir à allaiter.

Des fois la formation déforme.

Et pour moi la formation m'a aidée à comprendre que, justement, ne pas regarder l'heure était une bonne solution. C'est au niveau méta : j'ai potassé avant, donc j'ai compris que je pouvais me faire confiance et "oublier" un peu la théorie. Je sais pas comment décrire ça, mais si je ne m'étais pas informée avant (et encore je n'étais pas très bien calée non plus), je n'aurais pas osé faire confiance à mon bébé et à écouter mon corps. Je sais pas si tu vois ce que je veux dire ? C'est un peu tordu.
Des fois ma bm trouve que j'intellectualise "trop". Mais moi je fonctionne comme ça, et après je peux lâcher prise. Chacune sa façon de faire ! ^^
 

Poupinetteplume

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Et pour moi la formation m'a aidée à comprendre que, justement, ne pas regarder l'heure était une bonne solution. C'est au niveau méta : j'ai potassé avant, donc j'ai compris que je pouvais me faire confiance et "oublier" un peu la théorie. Je sais pas comment décrire ça, mais si je ne m'étais pas informée avant (et encore je n'étais pas très bien calée non plus), je n'aurais pas osé faire confiance à mon bébé et à écouter mon corps. Je sais pas si tu vois ce que je veux dire ? C'est un peu tordu.
Des fois ma bm trouve que j'intellectualise "trop". Mais moi je fonctionne comme ça, et après je peux lâcher prise. Chacune sa façon de faire ! ^^
Exactement pareil.
C'est parce que je savais que j'ai fait confiance.
 

AndreaDmi

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
Je vois!

Je suis sûrement trop « formatée »!

J’ai mis un peu trop de temps à passer au « level sup », que je qualifierai de basique, simple, logique, intuitif, naturel, physiologique…
 
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