Le lait de vache ne suffit pas il me semble, celles qui font des évictions suppriment carrément le lactose partout.. Il y a aussi des allergies croisées avec le soja notamment mais là je laisse celles qui s'y connaissent te répondre.
@Catherine06 est en éviction il me semble et
@Nienna aussi ?
Le lait de vache ne suffit pas il me semble, celles qui font des évictions suppriment carrément le lactose partout.. Il y a aussi des allergies croisées avec le soja notamment mais là je laisse celles qui s'y connaissent te répondre.
@Catherine06 est en éviction il me semble et
@Nienna aussi ?
Merci du message
@MmeMarguerite .
Je tente des précisions, mais avec des pincettes dans la mesure de ce que j'ai compris/retenu, et avec toujours la précaution d'usage. Je ne suis pas formée pour délivrer un conseil médical et je conseille de se tourner vers un médecin avant de faire des évictions conséquentes
.
Il me semble aussi que cela sort de ton sujet
@NoYa. Mais bon, du coup j'avais peur de t'avoir induite en erreur pour cette histoire d'éviction, donc je précise dans la suite.
Mais le plus important dans l'immédiat, ce sont les indications de
@Sylvie.
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Pour mon cas et celui de mon petit.
Quand il a commencé vers 1.5 mois à présenter des signes cutanés sévères d'une atopie, j'ai, sur le conseil de son médecin tenté l'éviction des protéines de lait de vache (et de beurre, crème, fromage, brebis, chèvre, les dérivés du lait divers ajoutés aux aliments et de manière générale tout ce qui se rapportait aux laits animaux disponibles sous nos latitudes, plus viandes de jeunes animaux et même la tripaille pour faire bonne mesure).
Je n'ai pas vu de changement franc après 3 semaines d'éviction ni plus. Au bout d'un temps, j'ai cessé l'éviction.
L'eczéma dû à l'atopie, en tout cas sous sa forme sévère a disparu tout seul au bout de (toujours trop) longs mois comme c'est souvent le cas.
Des mois plus tard (il en avait 9), sur le conseil d'une amie pneumologue et vu le terrain atopique et allergique des 2 parents, on a fait des prick-tests pour vérifier si on pouvait introduire la cacahuète. Les allergènes les plus fréquents ont été testés et c'est là que l'on a découvert l'allergie aux laits animaux, confirmée par des prises de sang (plusieurs pour voir l'évolution).
On ne l'avait pas soupçonnée (il était bien diversifié et les apports de lait venaient de celui que je fabrique).
Là, du coup, la stratégie était différente. Je devais continuer à consommer des produits laitiers pour le le petit soi soumis à des doses faibles via mon lait (j'en consomme peu, je digère mal le lactose et je suis d'une région où l'alimentation est plus basée sur l'huile que le lait, je n'ai pas particulièrement entretenu la capacité de digestion du lactose qui se perd à l'âge adulte).
Par contre, éviction pour lui en consommation directe. Il a 2.5 ans. On part sur éventuellement une tentative de réintroduction en milieu hospitalier au bout de 6 mois sans conso directe, en ayant réévalué le bénéfice/risque après une nouvelle évaluation de la réponse immunitaire.
Pour les allergies, les responsables le plus fréquents ce sont les caséines du lait, pas le lactose (qui intervient plus dans les intolérances si j'ai bien compris).
Il y a des allergies croisées entre les laits animaux et le soja, mais ce n'est pas fréquent. De ce que j'ai compris, cela intervient chez les personnes dont l'allergie aux laits est diagnostiquée de manière sûre (par exemple prick-tests et prises de sang) et même là, c'est rare.
Ce n'est pas notre cas et le médecin ne nous a pas recommandé d'éviction, ni de soja transformé par fermentation (tofu etc. où les protéines problématiques sont détruites a priori) ni de fèves de soja (genre edamame). Par contre, attention au soja en cas d'allergie à la cacahuète il me semble, mais je sors du sujet.
En cas de suspicion d'allergies, il faut prendre avis chez le médecin traitant qui dirigera vers une allergologue (astuce : il existe aussi des pédiatres formés qui travaillent pour partie en milieu hospitalier, les listes d'attente peuvent être moins longues, surtout en contexte covid).