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Microbiote

Marnie

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Le portage de cette bactérie s'est développé +++ à un moment (je ne sais plus quelle époque exactement). Avant ce moment, la question ne se posait pas vraiment.
 

Pauline C

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Oui, les enfants mouraient s'ils développaient l'infection, ou gardaient de lourdes séquelles. C'est une colonisation asymptomatique du vagin pour la mère, mais si le bébé developpe une infection systémique, c'est dramatique.
On en parlait justement ce midi, quand je pense que mes grands parents sont nés avant la diffusion des antibiotiques...
 

Marnie

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
@Cactus2002 , du coup j'ai re-cherché, sur le site de Pasteur, on apprend que ce serait à cause de l'usage massif de la tétracycline que ça aurait explosé, cette m*rde. C'était dans les années 60. J'avais pas mal regardé tout ça après mes gros soucis d'infection et de RPM.
 

Pangolin

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
Oui, les enfants mouraient s'ils développaient l'infection, ou gardaient de lourdes séquelles. C'est une colonisation asymptomatique du vagin pour la mère, mais si le bébé developpe une infection systémique, c'est dramatique.
On en parlait justement ce midi, quand je pense que mes grands parents sont nés avant la diffusion des antibiotiques...
Il y a des pays où il n'y a pas d'antibiotique : https://www.who.int/fr/news/item/02...ccine-to-prevent-deadly-group-b-streptococcus
 

Cactus2002

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
@Cactus2002 , du coup j'ai re-cherché, sur le site de Pasteur, on apprend que ce serait à cause de l'usage massif de la tétracycline que ça aurait explosé, cette m*rde. C'était dans les années 60. J'avais pas mal regardé tout ça après mes gros soucis d'infection et de RPM.
C'est vraiment intéressant. Mais je ne comprends pas: comment se fait-il que je sois contaminés sachant que ma mère n'a jamais eu à prendre un antibiotique et que j'en ai eu quelques fois mais pas celui-ci?
 

Cactus2002

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
C'est un portage, c'est une bactérie très commune qui chez certaines femmes "habite" les voies vaginales. Ce n'est pas une infection à proprement parler.
Mais j'ai de la peine à comprendre pourquoi la prescription d'un type d'antibiotiques à certaines personnes dans les années 60 a permis à cette bactérie de devenir commune chez un grand nombre de femmes dans la population, alors qu'elles n'ont pas eu de contact avec cet antibiotique
 

Pauline C

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
C'est une bacterie sensible, mais comme tous les streptocoques, elle peut "habiter" les tissus sans dommage. C'est si ça passe dans le sang que c'est problématique. Pour un adulte, une "septicémie" à streptocoque est potentiellement grave si traitée trop tard, ou si ça se greffe sur le cœur. Pour un bébé, c'est fatal. Le problème est son passage dans un milieu "riche" en bactéries alors qu'il est lui même très fragile, la plupart ne s'infectent pas donc pas de raison de développer de résistance. Mais pour celui qui s'infecte, c'est dommage. Comme c'est facilement évitable, ce n'est pas un risque acceptable.
 

Pangolin

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
Dans ce cas est ce qu'avec le temps les bébés ne vont pas devenir aussi résistants à cette bactérie ? Vu que c'est une forme d'évolution
A) les bactéries évoluent beaucoup plus vite que nous
B) si on laissait mourir tous les bébés non résistants, peut être qu'en effet seuls les bébés miraculeusement résistants survivraient (si il y en a) et dans quelques générations tout le monde (qui resterait) serait résistant. Ou alors on aurait juste une mortalité infantile qui resterait très élevée, si on n'a pas le gène résistant du tout dans notre boite à outil. Dans les deux cas ce n'est pas une option acceptable. Il faudrait un vaccin, et dans l'attente celles qui le peuvent prennent des antibiotiques.
 

Cactus2002

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
) si on laissait mourir tous les bébés non résistants, peut être qu'en effet seuls les bébés miraculeusement résistants survivraient (si il y en a) et dans quelques générations tout le monde (qui resterait) serait résistant. Ou alors on aurait juste une mortalité infantile qui resterait très élevée
Mais c'est le cas dans certains pays, non? Il n'y a pas partout accès aux antibiotiques. Donc c'est un vrai problème de santé même si on en parle peu
 

Alicekaboom

Période de pointe
Adhérent(e) LLLF
Ah mais vous savez que ce n'est que maintenant en vous lisant que je comprends pourquoi mon gynéco m'a dit "la poche a rompu à quelle heure ? Vers 7h30 ? Bon il est 19h24 madame, faut que bébé sorte avant 19h30"
(Du coup j'ai pris ça comme un défi perso et Poupette est sortie à 19h27)
En vrai heureusement qu'il ne m'a pas expliqué la raison, je me serais stressée...
 

Gargouille

Période de pointe
Adhérent(e) LLLF
Je suis étonnée qu'on en entende pas plus parler
De ce que je comprends, les conséquences sont pour les bébés dont :
- la mère est infectée et pas traitée,
- accouchement à minima traumatique pour qu'il y ait passage dans la circulation sanguine du nouveau né.

La plupart voient le jour sous un meilleur scénario mais quand ces conditions sont réunies c'est la que les drames se produisent.
 

Pauline C

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Le palu tue un enfant toutes les 30 secondes depuis des années, on n'en entend pas vraiment parler non plus. Et pour le coup là on a des traitements, suffirait qu'ils soient mis à disposition des populations. Les maladies infectieuses restent une des (la?) première cause de mortalité dans le monde.
 

Cactus2002

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Le palu tue un enfant toutes les 30 secondes depuis des années, on n'en entend pas vraiment parler non plus. Et pour le coup là on a des traitements, suffirait qu'ils soient mis à disposition des populations. Les maladies infectieuses restent une des (la?) première cause de mortalité dans le monde.
Quand même, on parle beaucoup de la Malaria. Et il y a maintenant un vaccin qui vient d'être créé et qui pourrait désormais mettre fin à cette maladie
 

Pangolin

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
D'après l'OMS, les maladies infectieuses des voies respiratoires basses sont la quatrième cause de mortalité dans le monde. Je n'ai pas les chiffres groupant toutes les maladies infectieuses, ni les chiffres post covid.
En 2019, sept des 10 principales causes de décès à l’échelle mondiale étaient des maladies non transmissibles. [...] Par ailleurs, toutes les maladies non transmissibles prises ensemble ont été responsables de 74 % des décès survenus dans le monde en 2019.
Les infections des voies respiratoires basses demeurent la maladie transmissible qui fait le plus de morts dans le monde, et se placent au quatrième rang des principales causes de mortalité. Le nombre de décès dus à des infections des voies respiratoires basses a toutefois considérablement diminué, passant de 3,06 millions en 2000 à 2,6 millions en 2019.
Les affections néonatales se classent au cinquième rang des principales causes de mortalité dans le monde. Elles comptent toutefois parmi les affections pour lesquelles le nombre absolu de décès a le plus diminué à l’échelle mondiale au cours des deux dernières décennies, puisqu’elles ont coûté la vie à 2 millions de nouveau-nés et de jeunes enfants en 2019, contre 3,2 millions en 2000.
Et aussi
Les habitants des pays à faible revenu sont beaucoup plus susceptibles de mourir d’une maladie transmissible que d’une maladie non transmissible. Dans les pays à faible revenu, six des 10 principales causes de mortalité sont des maladies transmissibles, malgré le recul de ces dernières à l’échelle mondiale.
Source : https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/the-top-10-causes-of-death
 
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