Méfiez-vous du cododo.
Cette phrase, prononcée quelques minutes avant ma sortie de la maternité se voulait être une mise en garde.
Si nous faisions du cododo, cela en serait fini de nous. Un bébé doit dormir seul, dans son lit, rapidement, sinon il ne vous lâchera plus, vous ne pourrez plus vous en débarrasser. Il vous réclamera sans cesse, nuit et jour, voudra toujours vos bras. Un bébé ne doit pas être dans le sacro-saint lit de ses parents.
Et pourtant les premiers jours nous avons apprécié l'avoir entre nous. Il s'endormait en me regardant, sa main serrant un de mes doigts. Quand son ventre lui faisait mal et qu'il gémissait dans un demi sommeil, nous lui massions le ventre dans un demi sommeil également. Il nous suffisait de tendre la main pour l’apaiser, sans qu'il ne soit complètement réveillé, sans que je ne soyons complètement éveillés.
Mais le spectre du cododo planait sur nous. Nous devions faire attention. Alors nous avons fini par le mettre dans son lit la nuit. J'allais contre mon instinct. Nous allions contre notre instinct. Les endormissements de jour comme de nuit étaient devenu compliqués. Des soirées rythmés par les pleurs, les cris, les larmes, la fatigue. "Mais pourquoi tu ne veux pas dormir ?" Des heures passées à le bercer, à essayer de trouver ce qui n'allait pas, ce qui pourrait l'aider à dormir.
Et ce soir, l'épuisement. Je le prends avec moi dans le lit. Je le nourri. Repus, mais les yeux encore grands ouverts il me regarde. Je le regarde aussi, pose une main sur son ventre. L’apaisement. Il ferme les yeux, s'endort. Le cododo est là, la quiétude aussi. Depuis des semaines nous avons enfin passé une soirée sans pleurs, sans cris, sans larmes.
Pour un bébé apaisé, ne vous méfiez pas du cododo.
Cette phrase, prononcée quelques minutes avant ma sortie de la maternité se voulait être une mise en garde.
Si nous faisions du cododo, cela en serait fini de nous. Un bébé doit dormir seul, dans son lit, rapidement, sinon il ne vous lâchera plus, vous ne pourrez plus vous en débarrasser. Il vous réclamera sans cesse, nuit et jour, voudra toujours vos bras. Un bébé ne doit pas être dans le sacro-saint lit de ses parents.
Et pourtant les premiers jours nous avons apprécié l'avoir entre nous. Il s'endormait en me regardant, sa main serrant un de mes doigts. Quand son ventre lui faisait mal et qu'il gémissait dans un demi sommeil, nous lui massions le ventre dans un demi sommeil également. Il nous suffisait de tendre la main pour l’apaiser, sans qu'il ne soit complètement réveillé, sans que je ne soyons complètement éveillés.
Mais le spectre du cododo planait sur nous. Nous devions faire attention. Alors nous avons fini par le mettre dans son lit la nuit. J'allais contre mon instinct. Nous allions contre notre instinct. Les endormissements de jour comme de nuit étaient devenu compliqués. Des soirées rythmés par les pleurs, les cris, les larmes, la fatigue. "Mais pourquoi tu ne veux pas dormir ?" Des heures passées à le bercer, à essayer de trouver ce qui n'allait pas, ce qui pourrait l'aider à dormir.
Et ce soir, l'épuisement. Je le prends avec moi dans le lit. Je le nourri. Repus, mais les yeux encore grands ouverts il me regarde. Je le regarde aussi, pose une main sur son ventre. L’apaisement. Il ferme les yeux, s'endort. Le cododo est là, la quiétude aussi. Depuis des semaines nous avons enfin passé une soirée sans pleurs, sans cris, sans larmes.
Pour un bébé apaisé, ne vous méfiez pas du cododo.