Pour ma part j'ai aussi découvert cet amour inconditionnel avec la naissance de mon fils. Avant je pensais cela plus comme un concept, sans savoir si cela pouvait être réel ou non.
Par contre c'est très difficile de dire à quel moment cet amour si fort s'est développé, je crois que c'est venu très progressivement et aujourd'hui cela me semble une évidence.
Je me souviens que, avant de tomber enceinte, j'avais la crainte d'avoir un enfant qui en grandissant soit très différent de nous ou ne partage pas nos valeurs, et que cela m'empêche de ressentir cet amour inconditionnel. Ces craintes se sont envolées avec la grossesse : le fait de savoir qu'il grandissait en moi, de le sentir peu à peu bouger puis réagir à mes sollicitations et à celles du papa... Je savais qu'on l'aimerait quoiqu'il arrive, sans encore réaliser à quel point cet amour serait fort.
La naissance n'a bizarrement pas été un moment émouvant pour moi, je crois que j'étais surtout épuisée par le travail et l'accouchement. En revanche cela m'a semblé une évidence d'avoir ce bébé dans mes bras, comme si c'était normal qu'il soit là, comme s'il avait toujours fait partie de nos vies (même si on n'avait aucune idée de comment s'en occuper!). Puis les jours ont passés, et à 6 semaines petit chat a été hospitalisé en réanimation pédiatrique. Je crois que c'est là qu'on a vraiment réalisé à quel point on s'était attaché à ce petit être.
Au final l'amour que je ressens pour mon fils est très différent de celui que j'ai pour mon mari, car effectivement on se sent prêt à tous les sacrifices pour lui mais on n'attend rien en retour. Je dis souvent à mon mari que j'aime notre fils "avec mon ventre" (ou avec mes tripes) car je le ressens comme quelque chose de très animal.
Je me suis aussi beaucoup questionné sur le rôle qu'avait pu jouer l'allaitement dans le processus d'attachement. Je sens que cela a eu une grande importance sans pouvoir la quantifier. Surtout les tétées de nuit, où il se rendort tout paisiblement au sein, que je vois comme des moments privilégiés de tendresse même si je serai sans doute très contente qu'il fasse un jour ses nuits. Ceci dit le papa (qui n'allaite pas c'est logique) ressent aussi cet amour inconditionnel.
Donc oui je crois à cet amour parental inconditionnel mais cela n'etait pour moi pas facile à appréhender avant de l'avoir vécu.
Par contre c'est très difficile de dire à quel moment cet amour si fort s'est développé, je crois que c'est venu très progressivement et aujourd'hui cela me semble une évidence.
Je me souviens que, avant de tomber enceinte, j'avais la crainte d'avoir un enfant qui en grandissant soit très différent de nous ou ne partage pas nos valeurs, et que cela m'empêche de ressentir cet amour inconditionnel. Ces craintes se sont envolées avec la grossesse : le fait de savoir qu'il grandissait en moi, de le sentir peu à peu bouger puis réagir à mes sollicitations et à celles du papa... Je savais qu'on l'aimerait quoiqu'il arrive, sans encore réaliser à quel point cet amour serait fort.
La naissance n'a bizarrement pas été un moment émouvant pour moi, je crois que j'étais surtout épuisée par le travail et l'accouchement. En revanche cela m'a semblé une évidence d'avoir ce bébé dans mes bras, comme si c'était normal qu'il soit là, comme s'il avait toujours fait partie de nos vies (même si on n'avait aucune idée de comment s'en occuper!). Puis les jours ont passés, et à 6 semaines petit chat a été hospitalisé en réanimation pédiatrique. Je crois que c'est là qu'on a vraiment réalisé à quel point on s'était attaché à ce petit être.
Au final l'amour que je ressens pour mon fils est très différent de celui que j'ai pour mon mari, car effectivement on se sent prêt à tous les sacrifices pour lui mais on n'attend rien en retour. Je dis souvent à mon mari que j'aime notre fils "avec mon ventre" (ou avec mes tripes) car je le ressens comme quelque chose de très animal.
Je me suis aussi beaucoup questionné sur le rôle qu'avait pu jouer l'allaitement dans le processus d'attachement. Je sens que cela a eu une grande importance sans pouvoir la quantifier. Surtout les tétées de nuit, où il se rendort tout paisiblement au sein, que je vois comme des moments privilégiés de tendresse même si je serai sans doute très contente qu'il fasse un jour ses nuits. Ceci dit le papa (qui n'allaite pas c'est logique) ressent aussi cet amour inconditionnel.
Donc oui je crois à cet amour parental inconditionnel mais cela n'etait pour moi pas facile à appréhender avant de l'avoir vécu.