J'avais très vaguement entendu parlé de l'hygiène naturelle infantile pendant la grossesse, j'avais soigneusement mis ça de côté en me disant qu'il y avait des fous partout, et que s'ils vivaient enfermés dans un appart avec du lino partout et 5 lessives à faire tous les jours, c'était bien leur problème... En plus j'ai toujours appris que la continence, c'est à partir du moment où l'enfant sait descendre 4 marches seul, qu'avant c'est du conditionnement malsain et que ça peut créer des problèmes....
Mon petit Grec a commencé à avoir des douleurs au ventre vers 3 ou 4 semaines de vie, tous les matins de 5 à 7, il se tortillait, grognait, on le massait, le mettait en position grenouille, on faisait du pedalo, rien à faire, deux heures de douleurs pour lui et de galères pour nous. Ça se finissait avec trois gros prouts et une couche quasi débordante. On était soulagés, lui aussi visiblement, on le changeait, on se rendormait.
Et puis à 7 semaines j'ai lu chez une copine la préface de "sans couches, la liberté".
Et la vision des choses de l'autrice m'a plu. La communication, le fait d'écouter les besoins, le fait d'aider à se détendre au bon moment et non pas à se retenir...
J'ai lu la préface avant de m'endormir, et à 5h, comme d'hab, réveil et tortillement. Alors je me dis... Mais en fait.... Je sais qu'il a envie de faire là..... Ni une, ni deux, je file à la salle-de-bain, j'enlève sa couche, je le mets en position physiologique au-dessus du lavabo, et en 5 secondes, PLAF ! tout qui sort avec un bébé souriant en prime
Recouchés à 5h05, rendormis au sein...!
A partir de là je me suis dit que pour mon petit Grec, c'était quand même vachement facile de repérer ses envies de faire caca. Je laisse les pipis au fous du maternage proximal, je me concentre sur l'observation des grosses envies.
C'était fou, tellement simple, tellement prévisible. À partir de l'envie, j'avais par exemple le temps d'aller jusqu'au coin nurserie du TGV, le déshabiller, lui enlever la couche, le mettre en position et PLAF.
Et les pipis sont venus tout seul en fait, juste en observant, évidemment que ça se voit aussi. La nuit, je me suis petit à petit rendue compte que les réveils de première partie de nuit n'étaient pas des besoins de teter mais des envies de faire pipi. Un pot à côté du lit, un pipi et il se rendormait aussitôt sans même teter !
J'étais aux couches lavables, et je dirais qu'entre ses 5 et 11 mois, j'ai dû avoir à nettoyer moins de 10 couches de cacas ! Les pipis j'en ratais plus, mais ça m'arrivait d'avoir une semaine entière avec couche sèche
J'étais en congé parental et clairement je m'épuisais tranquillement mais sûrement, avec la première partie de nuit et un pipi toutes les 1h30 mais pas de tétées, et la deuxième partie de nuit avec aucun pipi mais plein de tétées....
J'ai repris le travail à ses 8 mois, j'étais en cycle infernal, je me refusais de ne pas écouter ses besoins alors que je savais ce qui le dérangeait.... On faisait du temps partiel : couches à la crèche, écoute des besoins à la maison.
Et puis ben à 11 mois burn out parental , ça me pendait au nez, j'ai abandonné les couches lavables et la HNI, j'ai gardé l'allaitement à la demande et je me suis concentrée un peu plus sur mon boulot...
Avec le recul :
Cet été il l'a passé sans couche, de 18 à 20 mois. Il est très au courant de ses besoins. Il a vite appris à me les signer et on avait le temps de proposer le pot, quasi aucun caca raté. Ça lui a permis de se faire un petit "rythme" en allant sur le pot le matin pour la grosse commission, retour au couches lavables donc la journée. Avec la reprise de la crèche les filles ne lui proposaient pas, donc de nouveau couches jetables et chaos dans son rythme digestif.. Tant pis, ça viendra quand tout sera prêt. En tout cas il nous prévient chaque fois qu'il va faire, mais en ce moment c'est une demi-seconde avant de faire donc impossible de le mettre aux toilettes
Je ne regrette rien, je suis contente d'avoir vécu ça avec lui, et je suis contente pour lui qu'il ait conscience de son corps, de ses besoins, etc.
Je me pose par contre beaucoup de questions sur ce que je vais faire avec le numéro deux qui est en route..
On verra comme ça viendra je crois
Mon petit Grec a commencé à avoir des douleurs au ventre vers 3 ou 4 semaines de vie, tous les matins de 5 à 7, il se tortillait, grognait, on le massait, le mettait en position grenouille, on faisait du pedalo, rien à faire, deux heures de douleurs pour lui et de galères pour nous. Ça se finissait avec trois gros prouts et une couche quasi débordante. On était soulagés, lui aussi visiblement, on le changeait, on se rendormait.
Et puis à 7 semaines j'ai lu chez une copine la préface de "sans couches, la liberté".
Et la vision des choses de l'autrice m'a plu. La communication, le fait d'écouter les besoins, le fait d'aider à se détendre au bon moment et non pas à se retenir...
J'ai lu la préface avant de m'endormir, et à 5h, comme d'hab, réveil et tortillement. Alors je me dis... Mais en fait.... Je sais qu'il a envie de faire là..... Ni une, ni deux, je file à la salle-de-bain, j'enlève sa couche, je le mets en position physiologique au-dessus du lavabo, et en 5 secondes, PLAF ! tout qui sort avec un bébé souriant en prime
Recouchés à 5h05, rendormis au sein...!
A partir de là je me suis dit que pour mon petit Grec, c'était quand même vachement facile de repérer ses envies de faire caca. Je laisse les pipis au fous du maternage proximal, je me concentre sur l'observation des grosses envies.
C'était fou, tellement simple, tellement prévisible. À partir de l'envie, j'avais par exemple le temps d'aller jusqu'au coin nurserie du TGV, le déshabiller, lui enlever la couche, le mettre en position et PLAF.
Et les pipis sont venus tout seul en fait, juste en observant, évidemment que ça se voit aussi. La nuit, je me suis petit à petit rendue compte que les réveils de première partie de nuit n'étaient pas des besoins de teter mais des envies de faire pipi. Un pot à côté du lit, un pipi et il se rendormait aussitôt sans même teter !
J'étais aux couches lavables, et je dirais qu'entre ses 5 et 11 mois, j'ai dû avoir à nettoyer moins de 10 couches de cacas ! Les pipis j'en ratais plus, mais ça m'arrivait d'avoir une semaine entière avec couche sèche
J'étais en congé parental et clairement je m'épuisais tranquillement mais sûrement, avec la première partie de nuit et un pipi toutes les 1h30 mais pas de tétées, et la deuxième partie de nuit avec aucun pipi mais plein de tétées....
J'ai repris le travail à ses 8 mois, j'étais en cycle infernal, je me refusais de ne pas écouter ses besoins alors que je savais ce qui le dérangeait.... On faisait du temps partiel : couches à la crèche, écoute des besoins à la maison.
Et puis ben à 11 mois burn out parental , ça me pendait au nez, j'ai abandonné les couches lavables et la HNI, j'ai gardé l'allaitement à la demande et je me suis concentrée un peu plus sur mon boulot...
Avec le recul :
Cet été il l'a passé sans couche, de 18 à 20 mois. Il est très au courant de ses besoins. Il a vite appris à me les signer et on avait le temps de proposer le pot, quasi aucun caca raté. Ça lui a permis de se faire un petit "rythme" en allant sur le pot le matin pour la grosse commission, retour au couches lavables donc la journée. Avec la reprise de la crèche les filles ne lui proposaient pas, donc de nouveau couches jetables et chaos dans son rythme digestif.. Tant pis, ça viendra quand tout sera prêt. En tout cas il nous prévient chaque fois qu'il va faire, mais en ce moment c'est une demi-seconde avant de faire donc impossible de le mettre aux toilettes
Je ne regrette rien, je suis contente d'avoir vécu ça avec lui, et je suis contente pour lui qu'il ait conscience de son corps, de ses besoins, etc.
Je me pose par contre beaucoup de questions sur ce que je vais faire avec le numéro deux qui est en route..
On verra comme ça viendra je crois