@mamanbonheur,
D'accord, donc je ne suis pas la seule, à avoir poussée pendant 1 heure!
Et selon votre impression, les forceps ont été utilisés car bébé ne voulait pas sortir du tout, ou bien pour une raison plus vague, comme ça faisait trop longtemps?
Je reviens de mon tour sur internet, il semble que 1 heure, pour un premier, c'est tout à fait dans la norme! Encore qu'on ne sait pas toujours si le temps comprend aussi le temps où on pousse pas encore arrivé à dilation complète.
Voici un article intéressant qui va dans votre sens. Eh, oui, la poussée peut durer jusqu'à 3 heures!
https://ameliedoula.com/2015/02/02/le-temps-de-la-poussee/
C'est clair que ça demande une énergie tellement intense! plus c'est long plus ça vide! Et après on met des mois à s'en remettre.
Je pense au contraire que c'est plus courant dans les pays sous développés, justement, parce qu'on n'a pas toujours accès aux forceps et autres choses. En revanche, des positions plus traditionnelles comme accroupie, peuvent certainement accélérer les choses, tout comme le fait de mettre au monde plusieurs enfants, ou encore une vie moins sédentaire. Donc il me semble que dans la majorité des cas, ça peut être plus rapide, mais ça n'empêche que les cas longs ont moins de solutions. Il y aussi un fait intéressant, depuis quelques dizaines d'années, dans les pays développés, comme en France, la durée du travail s'est allongée de quelques minutes... on évoque les hypothèses de la péridurale, justement, du stress, de l'âge des mères, peut être une arrivée plus rapide en maternité...
Quand au retour au travail des champs, je ne sais pas ce qui se fait et où, mais c'est sûr que là où ça se fait dans les jours qui suivent, il y a un risque très accru de mortalité maternelle....
Quand à mon accouchement:
- non, il n'était pas trop médicalisé. Je ne suis arrivée qu'après 10 heures de travail environ! J'ai refusé de me déshabiller, de me faire brancher à des fils et liens, de me faire examiner pendant un certain temps. (ça emmerdait bien le personnel, qui savait pas quoi faire, et qui essayait de me convaincre, mais non, non...)
- pas de déclenchement, de péridurale, d’ocytocine pour accélérer le travail... J'ai pu aller aux toilettes, recevoir quelques massages...J'ai refusé les demandes incessantes de la sage femme qui voulait, dès qu'elle m'a vu percer la poche des eaux...
-mais c'est clair qu'il était beaucoup trop médicalisé à mon goût et même plus que je ne l'eu cru au départ!
perfusion de synto, je me suis retouvée avec incapacité à utiliser ma main pour des semaines!! Bien pratique avec un nouveau-né! on peut rien faire! Tout le monde à nié le lien, à la maternité, mais on était pas dupe! Et là ma sage femme explique fait tout de suite le lien, avant que je lui ai parlé de la perfusion, et me dit que c'est fréquent!
rupture artificielles de la poche résiduelle des eaux, contre mon gré. Comme la s-f l'a fait pendant que je poussais, je ne l'ai appris que en lisant mon dossier médical.
Pour les positions, comme j'étais déjà sur le côté, car je n'ai plus bougé de là, une fois "branché" au monitoring. (de toute façon, on ne peut plus bouger avec!).
Et il est certain que j'avais plus mal allongée qu'avant, où j'étais mobile et prenais la position que je voulais!
Donc la sage femme m'a simplement demandé si je voulais pousser comme cela, et j'ai acquiescé. Avant, j'avais l'idée de le faire debout, mais j'ai pas osé proposer. J'étais fatiguée, j'avais pas envie de soulever ce sujet "indécent", et je savais qu'il y avait de grandes chances que ce soit refusé!
Quand au changement de positions, j'ai lu à l'instant un article qui l'encourage, car ça permet de faire avancer les choses plus facilement. Et effectivement dans mon cas, ça a permi de débloquer la situation! Non pas que je sois fan de la position allongée! C'était ma hantise, et je la trouve très indécente.
Il est clair que j'étais pas à l'aise! beaucoup de pleurs, mal installée pour poussée, tensions par tout, pas confortable. Et être dans cette position quais nue, avec ses 3 personnes qui rregardent et tournent autour, c'était vraiment une humiliation pour moi! et je me sentais très très vulnérable. J'ai fermé les yeux car je ne pouvais me voir comme ça et je ne voulais même pas savoir ce qu'on me faisais!
C'est clair qu'il fallait pousser, mais je pouvais pas complètement oublier!
Quelles sont les lignes éditoriales et la philosophie des livres? Je ne veux lire, mais certainement pas acheter quelque chose qui me convient pas!