Bonjour,
Je me suis dit que je trouverais ici écoute et bons conseils. J'ai bien besoin des deux. Je vous remercie par avance du temps que vous prendrez à me lire et peut-être me répondre.
Mon allaitement a mal commencé entre manque de préparation et mauvais conseils à la clinique sur fond de baby blues. Quand je suis rentrée à la maison ma lactation n'était pas lancée (du moins c'est ce que je pensais), j'avais mal aux mamelons et j'avais le moral dans les chaussettes. Je pensais que c'était mort. J'ai même arrêté toute tétée pendant plus d'une semaine mais j'utilisais un tire-lait et je prenais des galactogènes sous l'influence de mon mari " Essaye de lui donner ce que tu as". A la fin du premier mois de vie de bébé, ayant repris un peu de poil de la bête, j'ai décidé de reprendre des tétées plus fréquentes. Deux jours plus tard, j'avais les symptômes de douleur d'une candidose et bébé commençait à téter "mal". La douleur m'a fait renoncer aux tétées mais j'étais plus assidue sur le tire-lait. Sauf qu'une fois la candidose traitée (la pommade a suffit), bébé tétait toujours mal. Confusion sein-tétine, je me suis dit : j'ai acheté un SNS (par internet : + une semaine de délai...) et pris rendez-vous chez la consultante en lactation.
Et là j'apprends que bébé a un frein de langue serré et que j'ai un REF. Pauvre petit : normal qu'il pince le mamelon ! Et là je comprends au passage que j'ai du lait depuis la maternité même si ma montée laiteuse a semblé "avorter". Je pensais que bébé râlait parce que je n'avais pas de lait... alors qu'en fait il n'arrivait pas à gérer le flux. Bref. Je fais couper le frein de langue (encore une semaine), je fais les examens pour vérifier que la candidose est bien partie. Pendant ce temps tire-lait, tire-lait, tire-lait. Le frein de langue coupée, je veux le remettre au sein progressivement. Pendant 4 jours, il a progressé (me faisant de moins en moins souvent mal même si sa succion n'était pas top) et j'ai cru que c'était gagné. Mais le frein de langue s'est mal recollé et niveau douleur s'est reparti dans l'autre sens. Je comprends alors que je n'y arriverai pas : ma reprise du travail approche et remettre bébé au sein alors qu'il me fait mal est au-dessus de mes forces. J'ai essayé pendant un jour et vers 15h j'avais trop mal pour seulement souhaiter le mettre au sein. Sans parler de la fatigue. C'est au delà-de mes forces : c'est aussi simple que cela mais c'est dur à admettre. J'ai donc renoncé à lui recouper le frein de langue... Inutile de le faire souffrir deux jours pour l'avoir au sein une semaine... C'était hier et ça a été une décision qui coule de source mais difficile à accepter. J'ai décidé de garder tout de même une tétée matin et soir (ça c'est possible niveau douleur) et ça m'évitera tout engorgement (manquerait plus que ça...). Bébé reste demandeur. Ce matin, il y a passé 45 min et en est ressorti détendu (le matin il tête plus doux, du coup pas de souci de REF, pas de stress).
Je précise qu'au tire-lait je ne sors presque rien. Genre 15 mL en 10 min... A désespérer ! Alors tire-allaiter me paraît impossible.
Je suis bien sûr très déçue mais je me dis qu'au moins bébé veut téter, m'offrant ainsi la possibilité de ces dernières tétées dont je compte bien profiter. Il aura 3 mois à la fin de la semaine, il est en bonne santé, c'est un bébé facile qui en plus fait ses nuits. J'ai donc des raisons de me réjouir. Mais j'avoue que j'ai beaucoup de mal à la faire. Je ne veux pas déprimer : je veux profiter pleinement de mon bébé et de ce que j'ai. Je veux qu'il soit heureux. C'est pourquoi je suis venue sur ce forum "vider mon sac" et voir si vous n'auriez pas quelques conseils pour m'aider à accepter, à tourner la page et à materner bébé autrement...
Je me suis dit que je trouverais ici écoute et bons conseils. J'ai bien besoin des deux. Je vous remercie par avance du temps que vous prendrez à me lire et peut-être me répondre.
Mon allaitement a mal commencé entre manque de préparation et mauvais conseils à la clinique sur fond de baby blues. Quand je suis rentrée à la maison ma lactation n'était pas lancée (du moins c'est ce que je pensais), j'avais mal aux mamelons et j'avais le moral dans les chaussettes. Je pensais que c'était mort. J'ai même arrêté toute tétée pendant plus d'une semaine mais j'utilisais un tire-lait et je prenais des galactogènes sous l'influence de mon mari " Essaye de lui donner ce que tu as". A la fin du premier mois de vie de bébé, ayant repris un peu de poil de la bête, j'ai décidé de reprendre des tétées plus fréquentes. Deux jours plus tard, j'avais les symptômes de douleur d'une candidose et bébé commençait à téter "mal". La douleur m'a fait renoncer aux tétées mais j'étais plus assidue sur le tire-lait. Sauf qu'une fois la candidose traitée (la pommade a suffit), bébé tétait toujours mal. Confusion sein-tétine, je me suis dit : j'ai acheté un SNS (par internet : + une semaine de délai...) et pris rendez-vous chez la consultante en lactation.
Et là j'apprends que bébé a un frein de langue serré et que j'ai un REF. Pauvre petit : normal qu'il pince le mamelon ! Et là je comprends au passage que j'ai du lait depuis la maternité même si ma montée laiteuse a semblé "avorter". Je pensais que bébé râlait parce que je n'avais pas de lait... alors qu'en fait il n'arrivait pas à gérer le flux. Bref. Je fais couper le frein de langue (encore une semaine), je fais les examens pour vérifier que la candidose est bien partie. Pendant ce temps tire-lait, tire-lait, tire-lait. Le frein de langue coupée, je veux le remettre au sein progressivement. Pendant 4 jours, il a progressé (me faisant de moins en moins souvent mal même si sa succion n'était pas top) et j'ai cru que c'était gagné. Mais le frein de langue s'est mal recollé et niveau douleur s'est reparti dans l'autre sens. Je comprends alors que je n'y arriverai pas : ma reprise du travail approche et remettre bébé au sein alors qu'il me fait mal est au-dessus de mes forces. J'ai essayé pendant un jour et vers 15h j'avais trop mal pour seulement souhaiter le mettre au sein. Sans parler de la fatigue. C'est au delà-de mes forces : c'est aussi simple que cela mais c'est dur à admettre. J'ai donc renoncé à lui recouper le frein de langue... Inutile de le faire souffrir deux jours pour l'avoir au sein une semaine... C'était hier et ça a été une décision qui coule de source mais difficile à accepter. J'ai décidé de garder tout de même une tétée matin et soir (ça c'est possible niveau douleur) et ça m'évitera tout engorgement (manquerait plus que ça...). Bébé reste demandeur. Ce matin, il y a passé 45 min et en est ressorti détendu (le matin il tête plus doux, du coup pas de souci de REF, pas de stress).
Je précise qu'au tire-lait je ne sors presque rien. Genre 15 mL en 10 min... A désespérer ! Alors tire-allaiter me paraît impossible.
Je suis bien sûr très déçue mais je me dis qu'au moins bébé veut téter, m'offrant ainsi la possibilité de ces dernières tétées dont je compte bien profiter. Il aura 3 mois à la fin de la semaine, il est en bonne santé, c'est un bébé facile qui en plus fait ses nuits. J'ai donc des raisons de me réjouir. Mais j'avoue que j'ai beaucoup de mal à la faire. Je ne veux pas déprimer : je veux profiter pleinement de mon bébé et de ce que j'ai. Je veux qu'il soit heureux. C'est pourquoi je suis venue sur ce forum "vider mon sac" et voir si vous n'auriez pas quelques conseils pour m'aider à accepter, à tourner la page et à materner bébé autrement...