Que de témoignages riches et variés ! Merci beaucoup à toutes d'avoir pris le temps de partager votre expérience. Je vais essayer de répondre en n'oubliant rien.
@cerise : merci pour ton expérience d'allaitement d'enfants rapprochés ! En fait, ce serait le scénario idéal pour moi : un nouveau-né à la demande et un plus grand qui tète une ou deux fois par jour. Je sais que je ne supporterai pas un co-allaitement avec les deux qui tètent énormément.
@Lumi C'est intéressant de savoir qu'un bébé peut rester attaché au sein malgré une baisse de lactation ou un changement de goût du lait. Mon fils tient énormément à ses tétées, mais il ne demande jamais en journée, c'est matin, soir, endormissement de la sieste de l'aprem, même celle du goûter, si je ne propose pas, il oublie. Enfin, j'imagine que cette relation au sein me facilitera la vie si jamais je veux diminuer les tétées.
@bzoui : merci pour le lien vers ton témoignage, je vais aller lire plus en détails !
@Doobida : je n'ai pas lu le
Allaiter aujourd'hui dont tu me parles, justement, j'irai jeter un oeil. C'est chouette qu'un début de co allaitement puis un sevrage puisse être aussi positif, ça me rassure en fait de savoir que quelle que soit la manière dont ça se passera, et je ne peux pas le prévoir, on trouvera des solutions satisfaisantes pour tous à force.
@Catcat : c'est super si ça pouvait se passer comme ça ! J'appréhende un peu cette sensibilité, je me souviens des premières tétées de mon fils, chaque premier réflexe d'éjection était très douloureux les premiers jours et je n'aurai pas pu supporter ça plusieurs mois, je crois.
@MmeMarguerite : merci pour l'astuce de l'annonce, surtout que mon fils est très sensible à mes changements d'état d'esprit - il fait ses pires nuits quand j'ai le moral dans les chaussettes par exemple. Pour les nuits, justement, on dort plutôt très bien (il fait régulièrement des nuits complètes, sauf ponctuellement quand pb de dents ou maladie et par phase de 2/3semaines lors des périodes perturbées par une acquisition ou ce genre de choses). Tout ton témoignage est très intéressant et calme mes appréhensions !
@MamanLibellule : ne t'excuse pas du pavé, au contraire, c'était tout l'objection de mon sujet ! Et c'est important pour moi d'avoir les deux points de vue, donc ton témoignage d'un sevrage en cours de grossesse bien vécu par tout le monde. En plus, mon fils est lui aussi un modèle de bébé qui tète avant tout pour manger (il n'est vraiment pas tétée réconfort, un peu comme ta fille). Alors s'il y a sevrage dans ma grossesse, ça me consolera de savoir que tout se passe bien aussi comme ça. En fait, comme je ne connais que ça, d'allaiter mon fils, je crois que ça me fait un peu peur d'envisager une maternité sans allaitement (alors que c'est le cours tout naturel des choses) - enfin, c'est un peu bizarre et mal formulé, mais ce serait une double plongée dans l'inconnu (nouveau bébé + nouvelle manière d'être mère du premier). Poursuivre l'allaitement, c'est dans mon imaginaire conserver quelque chose de stable et fort, un pilier au milieu d'un moment de la vie qui sera nécessairement bouleversant pour tout le monde (pour moi, pour lui, pour mon mari et l'organisation de notre famille).
Ils ne sont pas frères de lait, certes, mais ils sont frères de sang.
Pour moi, deux enfants allaités par la même mère, successivement et pas en co allaitement, sont quand même frères de lait
Et puis, je ne compte pas sur ça pour renforcer le lien entre mes enfants (il ne dépendra pas que de nous d'ailleurs), en fait, j'ai plutôt la crainte inverse : que le co allaitement crée de la jalousie et dégrade la relation.
@anicetlaviolette je n'ai pas eu le temps de lire le témoignage... mais je suis disposée à en prendre connaissance, par message privé s'il faut, même et surtout s'il va dans un sens différent !
@Sanaëe : merci pour ce témoignage de sevrage en cours de grossesse, qui me donne en plus des pistes sur la manière dont je pourrais m'y prendre si nécessaire. Après, si la grossesse arrive vite, mon fils sera plus jeune et c'est ce qui me freine : psychologiquement, j'aurais moins de peine à sevrer passé deux ans, deux ans et demi, alors qu'à 18mois, je me dis qu'il est encore si jeune... Je te souhaite une belle rencontre et de beaux débuts de 2e allaitement !
@Pauledu78 : c'est génial tous ces détails ! Tu m'offres plein de conseils, de pistes de réflexions, de perspectives. Tu parles des multiples tétées de l'ainé, c'est ce que j'ai peur de devoir gérer. Il est déjà sur un allaitement à l'amiable en fait, puisqu'il tète à quatre moments bien précis de la journée. Je ne crois pas que je serai capable de le laisser rebasculer sur un allaitement à la demande le temps que ça lui passe... et d'un autre côté, j'espère ne pas avoir à gérer les frustrations d'un bambin qui se voit limité dans son accès au sein (en même temps, il l'est déjà d'une certaine manière) et qui voit son cadet libre de téter quand il veut.
Enfin, comme vous êtes nombreuses à l'avoir signalé et comme je le sais au fond de moi, le temps fera les choses et il n'y a qu'en se lançant qu'on verra comment ça s'organisera. Parce que je parle beaucoup de ma crainte de voir mon fils se sevrer "à cause" de la grossesse, mais si ça se trouve, j'en aurai marre bien avant lui...
Je vous suis vraiment reconnaissante d'avoir pris le temps de partager vos histoires si variées, elles me permettent de me projeter dans tout plein de scénarios différents en me disant que finalement, chacun a ses bonheurs et ses difficultés. J'espère pouvoir très vite vous raconter en direct comment se passe l'allaitement enceinte, et puis, ensuite, peut-être, le co-allaitement, ou du moins le second allaitement (qui sera peut-être très différent du premier) ! Merci encore !