Bonjour les mamans,
J'hésite toujours à manger du chou, du persil (et autres choses diminuant la lactation) mais aujourd'hui j'ai drôlement envie d'un taboulé.
Vous croyez que je peux ? Quand est-ce qu'on peut remanger de tout ça ?
Sur les aliments qui réduisent ou coupent la lactation :Une façon d'être sûre de consommer les nutriments nécessaires en quantité suffisante est de manger une grande variété d'aliments.
Ne vous limitez pas à quelques légumes ou à un régime viande-pommes de terre. Le poulet, la dinde, le poisson, les oeufs et les produits laitiers sont tous des sources de protéines animales, en plus des viandes rouges telles que le boeuf, le porc et l'agneau. Les légumineuses (telles que les haricots, les lentilles..) sont également de bonnes sources de protéines, surtout si elles sont combinées avec des céréales complètes, des graines, des fruits oléagineux et des produits laitiers. Même pendant les mois d'hiver, les supermarchés vendent de nombreux produits frais et congelés. Vous pouvez varier le « vert » de vos salades en utilisant différentes variétés de salades vertes, des épinards, du persil, des choux rouges et verts. De nombreux légumes - carottes, brocolis, choux-fleurs, poivrons verts - peuvent être mangés crus en collation ou bien, cuits, au repas. Vous pouvez trouver les indispensables vitamines dans d'innombrables aliments. Saviez-vous que quarante grammes de poivron vert ou de choux de Bruxelles contiennent autant de vitamine C que la même quantité de jus d'orange ?
https://www.lllfrance.org/vous-info...ement/1775-da-97-lactation-et-perte-d-un-bebeEn tout cas, il est complètement inutile de prendre des médicaments coupe-lait, pas toujours très efficaces en début de lactation, mais totalement inefficaces sur une lactation bien installée. Par contre, certaines ont expérimenté avec succès des infusions très concentrées de sauge ou de persil (pas seulement quelques feuilles sur une salade de tomates !). Ou un traitement homéopathique.
https://www.lllfrance.org/vous-info.../1823-aa-104-trop-de-lait-trop-vite-trop-fortOn s’intéresse donc de plus en plus aux méthodes non pharmacologiques : applications glacées, cataplasmes de feuilles de chou (Arora ; Nikodem), massages, ultrasons (McLachlan), drainage lymphatique (Chikly), plantes (sauge, persil, menthe… - Chikly ; Humphrey ; Mills ; Shrivastav), doses massives de vitamine B6 (MacDonald ; Marcus). On préconise également l’homéopathie (Berrebi ; Castro ; Hatherly ; Moskowitz) et les anti-inflammatoires (Snowden). L’engorgement est un facteur naturel d’inhibition de la production lactée : le simple fait que les seins restent pleins de lait suffit à induire une involution de la glande mammaire (Cregan ; Wilde). Toutefois, l’engorgement peut induire des complications, comme une mastite (Humenick) ; même si la mère ne souhaite pas entretenir sa lactation, elle pourra avoir besoin de tirer son lait pour éviter un engorgement sévère. Les traitements de l’engorgement (applications glacées, cataplasmes de chou, ultrasons) peuvent aider. L’ocytocine ne semble pas efficace. L’homéopathie a apporté un soulagement significatif constaté par une étude (Berrebi), ainsi que l’acupuncture (Mangesi). D’autres recherches sont nécessaires sur la gestion de l’engorgement.
Certaines mamans auront besoin d’une aide extérieure pour calmer leur production de lait. De la tisane de sauge ou du persil à forte dose peut être utile.