Merci beaucoup pour ton retour. Je vais entamer la discussion avec ma pédiatre et mon médecin pour le motilium. J'aimerais vraiment pouvoir booster ma production pour accompagner le plus longtemps possible mon fils dans notre allaitement.
Les freins, c'est clair que c'est délicat. Et le fait que certains soient coupés un peu vite discrédite les vrais pb. En outre, ça apparaît comme LA solution. Or, au final, la fréno, c'est la partie visible de l'iceberg. Il y a un gros gros travail avant et après. Ca demande un gros investissement (en temps et financier).
Ici, à la naissance, mon fils a passé plus de 48h sans manger car il ne pouvait pas vraiment bouger sa langue (et personne n'a vérifié qu'il tétait bien ... J'ai du insisté car je trouvais qu'il avait l'air déshydraté). Le pédiatre lui a coupé son frein de langue sans même mettre ses doigts dans sa bouche pour vérifier quoi que ce soit. Mais, il a commencé à téter. Difficilement, avec l'aide un peu brute des puéricultrices. Mais quelques omis plus tard, perte de poids : il ne mange pas assez car sa langue n'est pas très mobile. Soit l'incision n'était pas suffisante soit le fait de ne pas avoir été accompagnés (conseillère en lactation, chiro, exercices, etc.) tout s'est re tendu et re collé petit à petit. Il pleurait dès que je le mettais en position d'allaitement. Après chaque séance d'ostéo et de chiro, c'était magique, plus de tension, il reprenait le sein sans pleurs (mais pas de façon suffisamment efficace après vérification avec notre conseillère en allaitement - 1er bébé donc aucune idée de ce qu'est une bonne succion).
Au vu des bénéfices qu'on voit chez lui (j+10 post fréno), on ne regrette pas. Ses douleurs aux cervicales ne sont pas revenues, son visage est détendu, il ouvre enfin les poings, ses petits ne sont plus tendus, etc. En outre, je pense que ses freins viennent de son père. Mon fils a une grande soeur de 12 ans dont l'allaitement a été écourté très vite. Il se trouve qu'elle a un gros frein de langue (pas diagnostiqué à l'époque). C'est sans doute ce qui a contribué à ce que sa mâchoire suppérieure se développe en V, que son palais se creuse, qu'elle n'arrive pas à fermer la bouche et qu'elle ronfle beaucoup. Aujourd'hui, les orthodentistes lui prédisent une chirurgie de la mâchoire à la fin de sa croissance en plus des appareils qu'elle porte (elle en est à son 3e). Du coup, au vu de tout ça, on a préféré procéder à l'opération. D'autant plus que l'équipe pluridisciplinaire qui nous entoure ne parait pas hyper interventionniste.
Côté exercices, comme il les faisait bien avant l'opération (2 semaines et demi d'entrainement) tout a été OK en post op sauf à J+6 et J+7 où l'on a arrêté car il avait clairement mal. On ne faisait plus que les passifs pendant son sommeil. On a repris doucement à J+8 et aujourd'hui, J+10, on peut les faire sans soucis (saus la lèvre, mais ça il n'a jamais aimé, mais on est désormais plutôt sur une gêne qu'une douleur).
Je pense qu'il est important que les parents d'enfants à qui on propose des fréno soient bien informés des suites opératoires et bien préparés en amont pour que les douleurs liées à l'opération ne le soient pas pour rien et que l'enfant retire un réel bénéfice de cette opération.