Ici c'était exactement pareil. Je me sentais pas d'avoir un bébé parce que je ne voyais pas comment arriver à jongler avec le boulot. J'aurai très franchement bien voulu arrêter de travailler (idéalement 6 mois chacun) mais on s'en serait pas sorti financièrement - et mon conjoint freelance/intermittent a un travail précaire, même s'il gagne bien, on n'aurait pas mis tous nos œufs dans ce panier là. Donc c'était un peut ça le compromis de départ : j'endosse le rôle que les hommes s'arroge habituellement et lui celui des femmes. Alors on ne s'est pas dit cela en ces termes DU TOUT. Mais avec le recul (et surtout en lisant les témoignages sur ce forum) je me rends comptes que c'est bien cela qui se passe.le fait qu'il avait plus envie d'un enfant que moi à la base. Du coup on a pris bien le temps de discuter avant la grossesse car j'avais peur d'une mauvaise distribution des tâches. Et notemment sur le temps de travail, j'ai clairement expliqué mon point de vue que j'avais pas envie que il n'y ait que moi qui consacre un jour par semaine à m'occuper d'un potentiel bébé (c'est possible financièrement/professionnellement pour nous et donc je ne me voyais pas ne pas le faire) et il a adhéré à l'idée de prendre également un temps partiel pour avoir un jour par semaine à s'occuper de la petite, même déjà avant la grossesse et avant l'accouchement c'était acté auprès de son employeur.
Par contre tout les principes trucs éducatifs ça vient beaucoup de moi (et heureusement ma BM est souvent dans les parages pour valider car elle du métier), idem pour toutes le idées de cadeaux et les achats divers et variés. En revanche le benchmark c'est son truc à lui. Moi je déteste ça, je suis nulle en plus, j'ai aucune patience, je me perds dans les descriptions. Le schéma classique :
- je lui dit qu'on aura sans doute besoin de cela dans x mois pour telle et telle raison,
- parfois il fait la moue, ne voit pas l'intérêt (normal il n'a l'air de n'avoir, même après 12 mois, aucune idée de comment un bébé évolue et à la vitesse que ça va)
- et puis pouf un ou deux mois plus tard en général il me dit "au fait, tu te souviens tu m'avais parlé de ça... donc je me suis renseigné (ça ça veut dire qu'il lu TOUTE la biblio existante sur le sujet)"
Dernier exemple en date : le lit cabane. Déjà quand on l'a passé dans sa chambre à six mois je luis disait que j'avais des doutes sur la viabilité du du lit à barreau - il est quand même assez grand, il bougeait déjà beaucoupet constatant son besoin de câlins ++++. Sauf que pour lui c'était trop théorique, il ne comprenait pas pourquoi on ne pourrait pas avoir un lit à barreaux comme tout le monde. Résultat : en 6 mois il a dormi quoi, 50% du temps dedans. Le reste on a été en cododo. Et là ça faisait un mois qu'il planchait sur l'achat d'un lit cabane presque jour et nuit lol
Oui, il se sent impuissant. Il aimerait qu'il dorme dans sa chambre et que lui ou moi puissions gérer les réveils indifféremment, comme ça a été le cas par le passé. Il n'est même pas contre faire du cododo avec lui mais là il cherche encore pas le sein pour se rendormir.D'ailleurs il souffre pas mal de la situation car il est volontaire et voudrait vraiment s'en occuper plus (mais il idéalise aussi un peu la relation).
Est ce certains sont aussi un peu dans ce cas ? Comment vous gérez ça ?
Il a l'impression qu'on l'entretient dans cet état de dépendance, que c'est pas bon pour son autonomie. Les fois où il galère à l'endormir (donc le mardi quand je ne suis pas là et les sièstes l'aprem) il peste vraiment fort à ce sujet.
Moi j'essaie de lui faire comprendre que c'est une passade et qu'on avait déjà constaté par nous-même qu'il se ré-autonomisait tout seul, pour peu qu'on lui rpose de temps en temps. Le lit au sol (en cours d'instalaltion) ça va dans ce sens.