@AureAvalor , la méthode "au dodo les petits" est une méthode de conditionnement au sommeil proche de la méthode "Ferber" (5-10-15).
Cet "accompagnement" fonctionne, mais il n'est pas en adéquation avec les capacités cognitives d'un bébé si petit (chanter ou parler au bébé derrière une porte pendant qu'il pleure n'a aucun sens pour lui, à cet âge le bébé est incapable de comprendre que "maman est là, elle me parle"). Ce livre n'est pas dans les bibliothèques LLL car il ne correspond pas à la philosophie de l'association.
On pourrait penser que Panthley et "au dodo les petits" sont des méthodes proches, car les deux proposent de modifier les routines du soir et de sommeil. La différence c'est que "au dodo les petits" n'autorise qu'un contact des mains du parent sur le bébé alors que Panthley encourage les parents à reprendre leur bébé contre eux autant que nécéssaire.
Ce que propose Panthley c'est d'allaiter bébé, puis de tenter de le "décrocher" du sein juste avant qu'il s'endorme. Au début ça en marche pas du tout! On réessaye 2 fois, 3, 4, 5 (autant qu'on a la patience) et si on n'y arrive pas au début, ce n'est pas grave. Au bout de x tentatives, ça finit par marcher, bébé s'endort après la tétée, mais sans le sein en bouche. Puis, on passe à l'étape suivante : on donne le sein et on pose bébé dans le lit éveillé, idem que pour la première étape, au début ça en marche pas, bébé pleure, on le reprend, on redonne la tétée on lui fait lâcher le sein avant qu'il s'endorme et on essaye de le reposer. On essaye autant qu'on le peut et si ça ne marche pas, ce n'est pas grave. L'idée étant qu'à force d'essayer, les routines du bébé se modifient petit à petit mais à chaque fois qu'il en manifeste le besoin on le prend et on l'allaite.
Cela demande du temps et beaucoup d'énergie, et c'est généralement ce qui décourage les parents et les fait se tourner vers des méthodes dont le résultat est réputé plus rapide.
Et c'est vrai que parfois, on n'a pas l'énergie, on a besoin d'un changement rapide parce qu'on est arrivé au bout de nos limites.
Chaque famille fera alors un choix, celui qui lui correspond à ce moment dans ces circonstances, et en cela, ce sera le meilleur choix. En gardant à l'esprit que les parents sont les experts de leurs enfants, on se dit qu'ils sont les mieux placés pour sentir quelle option est la meilleure pour leur famille
Lorsqu'on essaye des solutions, on tâtonne. Et c'est important qu'à chaque fois on se connecte à notre ressenti : "comment est ce que je me sens dans cette situation?" "est ce que la situation me convient, ça me fait "oui" ou ça me fait "non"?"
Si quelque chose me dérange dans la situation, c'est certainement que ce n'est pas une solution pour moi, à ce moment là.