Bonjour je viens de lire votre publication et je ne pense pas vous apporter de solution mais je peux vous dire que je suis dans la même situation mon fils va avoir 18 mois allaiter encore très souvent aujourd'hui même en mangeant de tout avec bon appétit ce petit bout de chou à décider de me tenir tête et essai d' avoir le dernier mot malgré mes explications perpétuel il me tape très souvent (j' aime pas employer ce mot mais il a très vite utilisé ces mains pour s opposer aux NON) et je suis également désemparée car j' ai tout essayer pour le dissuader mais malgré ça il continue je souffre et jben pleur defois car c est la 1 ère fois que ça m arrive et je me sent impuissante alors je reste sans réaction car je sais plus quoi faire pour arranger cette passe et je pense que nos bouts de chou vont se calmer mais quand et comment faire pour en sortir et éviter ces moments difficiles avec euxBonjour,
Je ne sais pas vraiment où poster ce message, ni s’il a déjà été abordé…
Ma fille a 2 ans et demi, période parfois sensible mais tout à fait normale. Je me demande cependant si l’allaitement est aussi un enjeu pour un enfant qui teste les limites. Je ne sais pas si je suis très claire dans mon propos. Par exemple, ma fille exige de téter dans des positions physiquement impossibles et face à mon refus/incapacité de la satisfaire, ça dégénère en colère. Gérer ses émotions même négatives est assez facile en temps normal, je nomme son ressenti, on en parle, on fait un câlin, on trouve une issue toutes les deux, ça ne prend que 2 minutes. Mais dans le cadre de l’allaitement, sa colère peut durer 30 minutes et s’avère violente, elle me frappe notamment. Je suis complètement démunie. Rien ne fonctionne dans ces situations, elle ne m’entend tout simplement pas. Suis-je alors au passage censée ne rien faire mais attendre ? Changer de pièce après lui avoir expliqué 40 fois que je ne peux pas lui donner la tétée dans ces conditions ??
De même, elle essaye parfois de me chosifier. Du moins, c’est le sentiment que j’éprouve. Elle peut faire des colères si je refuse de m’asseoir, de me positionner à un endroit précis qu’elle a déterminé, que je m’attache les cheveux, que je porte des chaussures, etc. Pareil si je tente de me reposer pendant que ma mère joue par exemple avec elle. Elle me frappe et hurle pour que je me lève et lui obéisse.. j’avoue avoir été jusqu’à présent intransigeante quand ses demandes me concernaient, en refusant de céder, même en l’ignorant alors que je suis assez large avec elle pour tout le reste. Elle choisit notamment ses tenues, quand et à quoi elle veut jouer et comme précisé en début de message, je ne nie pas ses ressentis mais essaye de l accompagner pour toutes ses autres frustrations, y compris quand ça semble être du grand n’importe quoi (comme nous réveiller la nuit pour réunir tous ses balons, etc)
L’une de vous rencontre-t-elle une situation similaire ? Avez vous des explications quant à ce comportement au-delà du fait que ma fille traverse la crise des 2 ans? Pouvez-vous aussi me conseiller sur le comportement que je dois adopter dans cette situation ?
Merci infiniment pour vos retours
''m’oblige à lui cuisiner un second plat parce qu’elle refuse le repas mais finalement ne mange pas quand même '' vous avez le droit et même le devoir de mettre des limites. C'est important pour sa structure. ''non j'ai fais ce plat, maman mangé la même chose regarde'' vous avez vos limites, respectez les. Ça l'aidera aussi à comprendre que vous êtes humaine, vous avez vos limites et c'est normal. A trois heures du matin c'est non. Enfin vous voyez. Si vous vous sentez laxiste, suivez aussi vos limites à vous. C'est bien de dire qu'un enfant se développe etc, mais il y'a à notre propre limite qui rentre en jeux. Si a trois heures du matin on ne peut pas gérer comme un chef, c'est ok, c'est normal. On est humaine.Merci beaucoup pour vos retours qui me rassurent autant qu’ils me font culpabiliser. Je ne suis donc pas trop souple/laxiste comme l’insinue mon entourage d’où ces comportements. Je suis par contrée peinée et traversée par de la mauvaise conscience. En plus de passer à côté des besoins de base de ma fille, j’avoue perdre en patience et souplesse à mesure des crises. J’atteins mes limites physiques et psychiques pour être honnête. Je me sens harcelée au quotidien ces derniers temps. Elle exige que je la porte de son lit jusqu’au salon dès le réveil alors que je dors encore de mon côté, a fait une colère à 3h du matin cette nuit pour que je lui fasse la lecture après 30 minutes à me faire galérer (tétée, eau, couche, peluche, etc), m’oblige à lui cuisiner un second plat parce qu’elle refuse le repas mais finalement ne mange pas quand même …. J’ai tout l’impression, la certitude en fait, qu’on bascule peu à peu dans les violences éducatives ordinaires. Je suis malade depuis deux jours, elle vient de faire une colère pour que j’ouvre la porte du salon et pas son père, mal en point j’ai préféré restée assise. Drame à n’en pas finir. Son père l’a mise dans sa chambre. Horrible de l’entendre pleurer comme ça mais je ne sais pas comment mettre un terme à cette dérive. Cette nuit mon conjoint lui a hurlé de se la fermer, moi même je ne suis plus aussi calme qu’auparavant. Je lui ai criée dessus il y a quelques jours. Je l’ai obligée à marcher à mon rythme après une colère en plein supermarché où elle hurlait pour que je la porte alors que je galérais avec sa poussette d’un côté et un sac de courses prêt à craquer. Oui elle refusait la poussette, je l’ai prise par la main et j’ai quand même dû lui faire mal pour qu’elle avance à mon rythme. Bref, c’est triste et je me sens mal pour tout un tas de raisons. Nous devenons des parents de merde et j’arrive de moins en moins à redresser la barre
''les crottes poule'' excellentJe ne pense pas que ce soit aussi conscient ou construit, ou que ça relève d'un manque de preuve d'amour. Parfois tu vois qu'ils testent vraiment, mais ce n'est pas dans ces moments là (typiquement, une des jumelles qui donne des tapettes de plus en plus violentes à sa sœur en guettant ma réaction du coin de l'œil, pour voir jusqu'où elle peut aller). Dans les moments de crise, leur cerveau disjoncte totalement devant un conflit impossible à résoudre : recoller la biscotte cassee, mettre les chaussures en premier, faire revenir le caca alors qu'on a tiré la chasse (...), avoir ce yaourt et en même temps le jeter par terre. C'est juste que leur désir est intense (comme dans éternal sunshine, quand le héros retombe en enfance !) , et que la réalité ne s'y plie pas, boum ça part en vrille. La musique de l'exorciste.je l'ai eue en tête plein de fois.
Il ne faut vraiment pas s'en faire, ce n'est pas la faute des parents et ça passe tout seul. La "bonne" réaction lors des crises c'est celle qui te permet de rester maîtresse de toi même, et à l'enfant d'être en sécurité. Le contenir, l'ignorer, le mettre dans un coin safe, dans sa chambre... d'expérience raisonner ne sert à rien. En règle générale je suis assez neutre et descriptive : je vois que tu es fâchée parce que je ne veux pas te donner de bonbon/ de bière/ te laisser manger les crottes de poule, tu peux tempéter si tu veux, mais fais attention aux autres et on fera un câlin quand ça ira mieux. En public on fait au mieux, l'extraction de milieu hostile en mode "sac à patate hurlant", ça me connaît. En règle générale j'arbore mon plus beau sourire et si quelqu'un me dévisage je lance un "eh oui, deux ans hein...". La plupart des gens sont compréhensifs. Heureusement, parce que si les jumelles décident de criser à deux, faut carrément que je recrute un volontaire pour m'aider à porter le 2eme sac à patate
Bonjour je me permets de vous écrire suite à cette lecture car je pense être dans la même situation et mon fils a 18 mois et demande encore énormément le sein même en mangeant extrêmement bien et variés mais peut aussi tout refuser sauf la tétée bien sûr de jour comme de nuit il dors encore très souvent entre nous malgré que je met son lit a barreaux a coter de nous pour éviter toute colère et frustration la nuit mais je le pose tout les soirs dans son lit des qu il dors Profondément mais il dur jamais trop longtemps donc on Et la journée ce passe bien en général tant qu il s' occupe et que je joue avec ou qu il trouve avec quoi se divertir mais des qu il a décidé que sera de cette façon et qu on veux pas aller dans son sens il cri se jette par terre et tape également alors je suis également démunie car c est douloureux de ne pas savoir le pourquoi et la façon dont on dois agir désoler de ne pas pouvoir t aider mais je suis preneuse si une méthode existe merci pour votre retourBonjour,
Je ne sais pas vraiment où poster ce message, ni s’il a déjà été abordé…
Ma fille a 2 ans et demi, période parfois sensible mais tout à fait normale. Je me demande cependant si l’allaitement est aussi un enjeu pour un enfant qui teste les limites. Je ne sais pas si je suis très claire dans mon propos. Par exemple, ma fille exige de téter dans des positions physiquement impossibles et face à mon refus/incapacité de la satisfaire, ça dégénère en colère. Gérer ses émotions même négatives est assez facile en temps normal, je nomme son ressenti, on en parle, on fait un câlin, on trouve une issue toutes les deux, ça ne prend que 2 minutes. Mais dans le cadre de l’allaitement, sa colère peut durer 30 minutes et s’avère violente, elle me frappe notamment. Je suis complètement démunie. Rien ne fonctionne dans ces situations, elle ne m’entend tout simplement pas. Suis-je alors au passage censée ne rien faire mais attendre ? Changer de pièce après lui avoir expliqué 40 fois que je ne peux pas lui donner la tétée dans ces conditions ??
De même, elle essaye parfois de me chosifier. Du moins, c’est le sentiment que j’éprouve. Elle peut faire des colères si je refuse de m’asseoir, de me positionner à un endroit précis qu’elle a déterminé, que je m’attache les cheveux, que je porte des chaussures, etc. Pareil si je tente de me reposer pendant que ma mère joue par exemple avec elle. Elle me frappe et hurle pour que je me lève et lui obéisse.. j’avoue avoir été jusqu’à présent intransigeante quand ses demandes me concernaient, en refusant de céder, même en l’ignorant alors que je suis assez large avec elle pour tout le reste. Elle choisit notamment ses tenues, quand et à quoi elle veut jouer et comme précisé en début de message, je ne nie pas ses ressentis mais essaye de l accompagner pour toutes ses autres frustrations, y compris quand ça semble être du grand n’importe quoi (comme nous réveiller la nuit pour réunir tous ses balons, etc)
L’une de vous rencontre-t-elle une situation similaire ? Avez vous des explications quant à ce comportement au-delà du fait que ma fille traverse la crise des 2 ans? Pouvez-vous aussi me conseiller sur le comportement que je dois adopter dans cette situation ?
Merci infiniment pour vos retours