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Allaitement et crise des 2 ans

Lioness

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Aaaah je pensais que tu parlais des rituels. Parce que j’ai aussi conscience qu’on peut essayer tout ça et que ça ne fonctionne pas 🙃
 

Lioness

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Je viens de penser à quelque chose d’important : la crise des 2 ans est bien plus grande avec la figure d’attachement qu’avec les tiers.

Donc si un jour tu as l’impression que ta fille est « pire » quand elle est avec toi… c’est qu’elle t’aime beaucoup 🫠🫠
 

aureted

Colostrum
Bonjour,

Je ne sais pas vraiment où poster ce message, ni s’il a déjà été abordé…

Ma fille a 2 ans et demi, période parfois sensible mais tout à fait normale. Je me demande cependant si l’allaitement est aussi un enjeu pour un enfant qui teste les limites. Je ne sais pas si je suis très claire dans mon propos. Par exemple, ma fille exige de téter dans des positions physiquement impossibles et face à mon refus/incapacité de la satisfaire, ça dégénère en colère. Gérer ses émotions même négatives est assez facile en temps normal, je nomme son ressenti, on en parle, on fait un câlin, on trouve une issue toutes les deux, ça ne prend que 2 minutes. Mais dans le cadre de l’allaitement, sa colère peut durer 30 minutes et s’avère violente, elle me frappe notamment. Je suis complètement démunie. Rien ne fonctionne dans ces situations, elle ne m’entend tout simplement pas. Suis-je alors au passage censée ne rien faire mais attendre ? Changer de pièce après lui avoir expliqué 40 fois que je ne peux pas lui donner la tétée dans ces conditions ??

De même, elle essaye parfois de me chosifier. Du moins, c’est le sentiment que j’éprouve. Elle peut faire des colères si je refuse de m’asseoir, de me positionner à un endroit précis qu’elle a déterminé, que je m’attache les cheveux, que je porte des chaussures, etc. Pareil si je tente de me reposer pendant que ma mère joue par exemple avec elle. Elle me frappe et hurle pour que je me lève et lui obéisse.. j’avoue avoir été jusqu’à présent intransigeante quand ses demandes me concernaient, en refusant de céder, même en l’ignorant alors que je suis assez large avec elle pour tout le reste. Elle choisit notamment ses tenues, quand et à quoi elle veut jouer et comme précisé en début de message, je ne nie pas ses ressentis mais essaye de l accompagner pour toutes ses autres frustrations, y compris quand ça semble être du grand n’importe quoi (comme nous réveiller la nuit pour réunir tous ses balons, etc)

L’une de vous rencontre-t-elle une situation similaire ? Avez vous des explications quant à ce comportement au-delà du fait que ma fille traverse la crise des 2 ans? Pouvez-vous aussi me conseiller sur le comportement que je dois adopter dans cette situation ?

Merci infiniment pour vos retours
Bonjour je viens de lire votre publication et je ne pense pas vous apporter de solution mais je peux vous dire que je suis dans la même situation mon fils va avoir 18 mois allaiter encore très souvent aujourd'hui même en mangeant de tout avec bon appétit ce petit bout de chou à décider de me tenir tête et essai d' avoir le dernier mot malgré mes explications perpétuel il me tape très souvent (j' aime pas employer ce mot mais il a très vite utilisé ces mains pour s opposer aux NON) et je suis également désemparée car j' ai tout essayer pour le dissuader mais malgré ça il continue je souffre et jben pleur defois car c est la 1 ère fois que ça m arrive et je me sent impuissante alors je reste sans réaction car je sais plus quoi faire pour arranger cette passe et je pense que nos bouts de chou vont se calmer mais quand et comment faire pour en sortir et éviter ces moments difficiles avec eux
 

LixMaz17

Montée de lait
Merci beaucoup pour vos retours qui me rassurent autant qu’ils me font culpabiliser. Je ne suis donc pas trop souple/laxiste comme l’insinue mon entourage d’où ces comportements. Je suis par contrée peinée et traversée par de la mauvaise conscience. En plus de passer à côté des besoins de base de ma fille, j’avoue perdre en patience et souplesse à mesure des crises. J’atteins mes limites physiques et psychiques pour être honnête. Je me sens harcelée au quotidien ces derniers temps. Elle exige que je la porte de son lit jusqu’au salon dès le réveil alors que je dors encore de mon côté, a fait une colère à 3h du matin cette nuit pour que je lui fasse la lecture après 30 minutes à me faire galérer (tétée, eau, couche, peluche, etc), m’oblige à lui cuisiner un second plat parce qu’elle refuse le repas mais finalement ne mange pas quand même …. J’ai tout l’impression, la certitude en fait, qu’on bascule peu à peu dans les violences éducatives ordinaires. Je suis malade depuis deux jours, elle vient de faire une colère pour que j’ouvre la porte du salon et pas son père, mal en point j’ai préféré restée assise. Drame à n’en pas finir. Son père l’a mise dans sa chambre. Horrible de l’entendre pleurer comme ça mais je ne sais pas comment mettre un terme à cette dérive. Cette nuit mon conjoint lui a hurlé de se la fermer, moi même je ne suis plus aussi calme qu’auparavant. Je lui ai criée dessus il y a quelques jours. Je l’ai obligée à marcher à mon rythme après une colère en plein supermarché où elle hurlait pour que je la porte alors que je galérais avec sa poussette d’un côté et un sac de courses prêt à craquer. Oui elle refusait la poussette, je l’ai prise par la main et j’ai quand même dû lui faire mal pour qu’elle avance à mon rythme. Bref, c’est triste et je me sens mal pour tout un tas de raisons. Nous devenons des parents de merde et j’arrive de moins en moins à redresser la barre
''m’oblige à lui cuisiner un second plat parce qu’elle refuse le repas mais finalement ne mange pas quand même '' vous avez le droit et même le devoir de mettre des limites. C'est important pour sa structure. ''non j'ai fais ce plat, maman mangé la même chose regarde'' vous avez vos limites, respectez les. Ça l'aidera aussi à comprendre que vous êtes humaine, vous avez vos limites et c'est normal. A trois heures du matin c'est non. Enfin vous voyez. Si vous vous sentez laxiste, suivez aussi vos limites à vous. C'est bien de dire qu'un enfant se développe etc, mais il y'a à notre propre limite qui rentre en jeux. Si a trois heures du matin on ne peut pas gérer comme un chef, c'est ok, c'est normal. On est humaine.
Personnellement ma fille c'est non. Elle a deux ans me faisait des grosses colères pour l'allaitement et j'avais un syndrome d'agitation et d'aversion... C'etzit hortible car je me forçais à lui donner le sein.... Horrible. Puis j'ai dis stop. C'est la limite. Je lui donne quand je peux et que ça ne me donne pas cette sensation horrible qu'est le aaa si je me souviens bien. Elle a compris... Je lui ai expliqué, je ne peux plus, mais je t'aime toujours on peu faire un câlin ça change rien entre nous et je lui expliquais pourquoi je pouvais plus lui donner le sein. Elle a compris, elle insiste plus. Ça a pris son temps. Courage. Mais ne vous oubliez pas vous même. Courage
 
Dernière édition:

LixMaz17

Montée de lait
Je ne pense pas que ce soit aussi conscient ou construit, ou que ça relève d'un manque de preuve d'amour. Parfois tu vois qu'ils testent vraiment, mais ce n'est pas dans ces moments là (typiquement, une des jumelles qui donne des tapettes de plus en plus violentes à sa sœur en guettant ma réaction du coin de l'œil, pour voir jusqu'où elle peut aller). Dans les moments de crise, leur cerveau disjoncte totalement devant un conflit impossible à résoudre : recoller la biscotte cassee, mettre les chaussures en premier, faire revenir le caca alors qu'on a tiré la chasse (...), avoir ce yaourt et en même temps le jeter par terre. C'est juste que leur désir est intense (comme dans éternal sunshine, quand le héros retombe en enfance !) , et que la réalité ne s'y plie pas, boum ça part en vrille. La musique de l'exorciste.je l'ai eue en tête plein de fois.
Il ne faut vraiment pas s'en faire, ce n'est pas la faute des parents et ça passe tout seul. La "bonne" réaction lors des crises c'est celle qui te permet de rester maîtresse de toi même, et à l'enfant d'être en sécurité. Le contenir, l'ignorer, le mettre dans un coin safe, dans sa chambre... d'expérience raisonner ne sert à rien. En règle générale je suis assez neutre et descriptive : je vois que tu es fâchée parce que je ne veux pas te donner de bonbon/ de bière/ te laisser manger les crottes de poule, tu peux tempéter si tu veux, mais fais attention aux autres et on fera un câlin quand ça ira mieux. En public on fait au mieux, l'extraction de milieu hostile en mode "sac à patate hurlant", ça me connaît. En règle générale j'arbore mon plus beau sourire et si quelqu'un me dévisage je lance un "eh oui, deux ans hein...". La plupart des gens sont compréhensifs. Heureusement, parce que si les jumelles décident de criser à deux, faut carrément que je recrute un volontaire pour m'aider à porter le 2eme sac à patate
''les crottes poule'' excellent 😭🤣🤣
 

aureted

Colostrum
Bonjour,

Je ne sais pas vraiment où poster ce message, ni s’il a déjà été abordé…

Ma fille a 2 ans et demi, période parfois sensible mais tout à fait normale. Je me demande cependant si l’allaitement est aussi un enjeu pour un enfant qui teste les limites. Je ne sais pas si je suis très claire dans mon propos. Par exemple, ma fille exige de téter dans des positions physiquement impossibles et face à mon refus/incapacité de la satisfaire, ça dégénère en colère. Gérer ses émotions même négatives est assez facile en temps normal, je nomme son ressenti, on en parle, on fait un câlin, on trouve une issue toutes les deux, ça ne prend que 2 minutes. Mais dans le cadre de l’allaitement, sa colère peut durer 30 minutes et s’avère violente, elle me frappe notamment. Je suis complètement démunie. Rien ne fonctionne dans ces situations, elle ne m’entend tout simplement pas. Suis-je alors au passage censée ne rien faire mais attendre ? Changer de pièce après lui avoir expliqué 40 fois que je ne peux pas lui donner la tétée dans ces conditions ??

De même, elle essaye parfois de me chosifier. Du moins, c’est le sentiment que j’éprouve. Elle peut faire des colères si je refuse de m’asseoir, de me positionner à un endroit précis qu’elle a déterminé, que je m’attache les cheveux, que je porte des chaussures, etc. Pareil si je tente de me reposer pendant que ma mère joue par exemple avec elle. Elle me frappe et hurle pour que je me lève et lui obéisse.. j’avoue avoir été jusqu’à présent intransigeante quand ses demandes me concernaient, en refusant de céder, même en l’ignorant alors que je suis assez large avec elle pour tout le reste. Elle choisit notamment ses tenues, quand et à quoi elle veut jouer et comme précisé en début de message, je ne nie pas ses ressentis mais essaye de l accompagner pour toutes ses autres frustrations, y compris quand ça semble être du grand n’importe quoi (comme nous réveiller la nuit pour réunir tous ses balons, etc)

L’une de vous rencontre-t-elle une situation similaire ? Avez vous des explications quant à ce comportement au-delà du fait que ma fille traverse la crise des 2 ans? Pouvez-vous aussi me conseiller sur le comportement que je dois adopter dans cette situation ?

Merci infiniment pour vos retours
Bonjour je me permets de vous écrire suite à cette lecture car je pense être dans la même situation et mon fils a 18 mois et demande encore énormément le sein même en mangeant extrêmement bien et variés mais peut aussi tout refuser sauf la tétée bien sûr de jour comme de nuit il dors encore très souvent entre nous malgré que je met son lit a barreaux a coter de nous pour éviter toute colère et frustration la nuit mais je le pose tout les soirs dans son lit des qu il dors Profondément mais il dur jamais trop longtemps donc on Et la journée ce passe bien en général tant qu il s' occupe et que je joue avec ou qu il trouve avec quoi se divertir mais des qu il a décidé que sera de cette façon et qu on veux pas aller dans son sens il cri se jette par terre et tape également alors je suis également démunie car c est douloureux de ne pas savoir le pourquoi et la façon dont on dois agir désoler de ne pas pouvoir t aider mais je suis preneuse si une méthode existe merci pour votre retour
 

Rubis

Colostrum
Bonjour,

j’ai aussi lu avec attention, car ma fille a 23 mois. Ça lui arrive de refuser d’aller dans la poussette, de marcher ou autre, parce que ce n’était pas ce qu’elle voulait sur le moment. Chez nous, on a une boîte à outils, que je partage volontiers avec vous, si ça peut aider. C’est pas magique mais la plupart du temps au moins une chose marche. Je crois que la plupart des outils viennent de la “discipline positive” de Jane Nelsen, mais je dois avouer ne pas avoir lu le livre.
- la diversion : “oh tu as remarqué que les feuilles des arbres tombaient, tu aimerais en prendre une dans les mains? on pourrait aussi regarder s’il y en a d’autres plus loin?” Tout en la mettant dans la poussette…
- le “compromis”: là c’est moi qui regarde si vraiment c’est important qu’on parte maintenant ou si je peux attendre 2-5 minutes Si on peut attendre, alors je lui dis “ok, on part dans 3-5 Minutes “selon ce qui va pour moi et je lui montre sur mes doigts. Quand on arrive à 1 minute, je lui remontre puis quand on est à 0 minute je lui dis “oh, il est l’heure de partir, il reste 0 minutes.” Si elle est pas d’accord, et essaye de négocier encore, je lui dis que malheureusement c’est comme ça, qu’il reste 0 minute.. elle a le droit de pas être d’accord mais ça se passera quand même. s’il faut j’utilise un des autres outils.
- l’anticipation: je lui dis à l’avance ce qui va se passer et ensuite je lui demande de m’aider à me rappeler de ce qu’on va faire ensuite. “Maintenant, on va aller prendre la voiture, on montera dans ta chaise auto puis on descendra pour faire les courses, puis on ira là et quand on rentrera on pourra faire xy ensemble.”
- le “dès que, alors”. “Dès qu’on sera arrivé au grand sapin, je te mettrai dans la poussette. Je crois qu’elle comprend qu’il n’y a pas d’autres possibilité.
- la sympathisation (?): oui ce serait trop chouette de pouvoir acheter ce ballon. C’est lequel que tu préfères? Il a de belles couleurs etc.
- transformer le non en oui: “oui, nous pourrons aller au parc, ce weekend (sous entendu, pas maintenant), ou “oui tu pourras avoir une tétées, dès que nous serons arrivés à la maison.” (Là, par contre j’essaye de ne pas oublier en arrivant à la maison ^^’)
- le changement d’environnement et l’humour (c’est un peu de la diversion): je la porte en sac à patates un peu plus loin en essayant de la faire rire, puis je tente de la remettre dans la poussette comme si de rien n’était.
- le “faux-choix”: est-ce que tu veux que ce soit papa qui te mette dans la poussette ou moi (ça marche plus trop en ce moment, elle a tendance à répondre “non”. Je crois qu’elle a compris l’astuce xD)

indirectement lié j’ai l’impression:
- le “temps dédié”, j’essaye d’avoir dans la journée, un moment (parfois 2) de 5-15 minutes où je ne fais rien d’autre que d’être avec elle, et c’est elle qui choisit ce qu’on fait (dans les limites de ce qu’on a à disposition et de sécurité). Vraiment juste nous deux ensemble. Si mon mari ou autre essaye de me parler à ce moment là, je lui dis que je parlerais avec lui plus tard, là je suis occupée 😆. Je remarque que quand on loupe cette étape de la journée, elle “réclame” davantage mon attention plus tard.
- la responsabilisation/l’intégration à la famille (il y a surement un nom): je lui demande de plus en plus souvent de faire des petites choses qu’elle est capable de faire et elle est super fière. Comme d’aider à mettre la table (amener une assiette, un verre). Aller chercher sa veste, me rappeler où sont mes chaussures.

Voilà, j’espère que ça pourra donner des pistes de réflexion 😬
 
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