Il y a longtemps oui. Je ne crois pas qu'on puisse faire des dosages sanguins en routine chez les bébés, et vu l'expérience récente avec les prises de sang, cela ne paraît pas souhaitable.
Pour le sevrage, toi seule peux décider ce que tu souhaites faire. Rationnellement et scientifiquement, il n'y a pas de raison de sevrer. Mais parfois l'angoisse prend le dessus, et on n'arrive pas à être rationnel justement. Tu peux aussi chercher un soutien psychologique si c'est très envahissant.
Il n'y a pas de "bon" ou de mauvais moment pour sevrer, c'est quand tu le souhaites, à partir du moment où le ratio entre le bénéfice que TU trouves à l'allaitement et le risque que TU acceptes penche dans un sens ou dans l'autre. Le rôle des médecins est de te présenter les options possibles, et de pondérer les risques en fonction de leur savoir et de leur expérience.
Pour les risques à long terme, je peux t'affirmer qu'ils sont négligeables. Les traitements ne restent pas longtemps dans l'organisme de la personne traitée, s'ils ne sont pas bien supportés, il suffit de les arrêter ou de les suspendre. On traite des enfants par anti TNFalpha depuis des années, notamment les enfants avec une polyarthrite rhumatoïde, ça ne les empêche pas de grandir. Ils grandissent même mieux qu'à l'époque où ces médicaments n'existaient pas.