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 Allaitement avec une polyarthrite et cimzia

Pauline C

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
J'ai une patiente qui a allaité 2 ans sa fille sous un autre anti TNFa (un qui potentiellement "passe dans le lait"), zéro souci pour le bébé
 

Leslie o

Montée de lait
Les médecins sont historiquement très prudents, en général quand on dit que c'est bon c'est qu'on a des données, même récentes. Une copine n'avait pas pu allaiter son premier à cause d'un anti épileptique, les recommandations françaises étaient plus prudentes que le reste de l'europe. Puis pour son deuxième c'était OK, moyennant un monitorage du bébé les premiers jours et des dosages sanguins de temps en temps. Tout s'est bien passé.

Dans la très grande majorité des cas, le crat se ravise dans le bon sens. Et le labo qui commercialise le médicament s'est vraiment (pour des raisons commerciales certes ) positionné sur le créneau femme enceinte/ allaitante, avec (pour une fois !) une étude...
C’est quelque chose que je peux demander les dosages sanguins ou bien c’est torturer le bébé inutilement dans le cas de cimzia ?
 

Leslie o

Montée de lait
J'ai une patiente qui a allaité 2 ans sa fille sous un autre anti TNFa (un qui potentiellement "passe dans le lait"), zéro souci pour le bébé
C’est toujours sur le long terme qui inquiète que sur le coup je pense. Mais merci de ce retour de témoignage rassurant. C’était il y a longtemps ?
 

Leslie o

Montée de lait
De toute façon ma fille debute son pic de croissance des 6 semaines il serait pas judicieux de sevrer maintenant je suppose !?
 

Pauline C

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Il y a longtemps oui. Je ne crois pas qu'on puisse faire des dosages sanguins en routine chez les bébés, et vu l'expérience récente avec les prises de sang, cela ne paraît pas souhaitable.
Pour le sevrage, toi seule peux décider ce que tu souhaites faire. Rationnellement et scientifiquement, il n'y a pas de raison de sevrer. Mais parfois l'angoisse prend le dessus, et on n'arrive pas à être rationnel justement. Tu peux aussi chercher un soutien psychologique si c'est très envahissant.
Il n'y a pas de "bon" ou de mauvais moment pour sevrer, c'est quand tu le souhaites, à partir du moment où le ratio entre le bénéfice que TU trouves à l'allaitement et le risque que TU acceptes penche dans un sens ou dans l'autre. Le rôle des médecins est de te présenter les options possibles, et de pondérer les risques en fonction de leur savoir et de leur expérience.
Pour les risques à long terme, je peux t'affirmer qu'ils sont négligeables. Les traitements ne restent pas longtemps dans l'organisme de la personne traitée, s'ils ne sont pas bien supportés, il suffit de les arrêter ou de les suspendre. On traite des enfants par anti TNFalpha depuis des années, notamment les enfants avec une polyarthrite rhumatoïde, ça ne les empêche pas de grandir. Ils grandissent même mieux qu'à l'époque où ces médicaments n'existaient pas.
 

Leslie o

Montée de lait
Il y a longtemps oui. Je ne crois pas qu'on puisse faire des dosages sanguins en routine chez les bébés, et vu l'expérience récente avec les prises de sang, cela ne paraît pas souhaitable.
Pour le sevrage, toi seule peux décider ce que tu souhaites faire. Rationnellement et scientifiquement, il n'y a pas de raison de sevrer. Mais parfois l'angoisse prend le dessus, et on n'arrive pas à être rationnel justement. Tu peux aussi chercher un soutien psychologique si c'est très envahissant.
Il n'y a pas de "bon" ou de mauvais moment pour sevrer, c'est quand tu le souhaites, à partir du moment où le ratio entre le bénéfice que TU trouves à l'allaitement et le risque que TU acceptes penche dans un sens ou dans l'autre. Le rôle des médecins est de te présenter les options possibles, et de pondérer les risques en fonction de leur savoir et de leur expérience.
Pour les risques à long terme, je peux t'affirmer qu'ils sont négligeables. Les traitements ne restent pas longtemps dans l'organisme de la personne traitée, s'ils ne sont pas bien supportés, il suffit de les arrêter ou de les suspendre. On traite des enfants par anti TNFalpha depuis des années, notamment les enfants avec une polyarthrite rhumatoïde, ça ne les empêche pas de grandir. Ils grandissent même mieux qu'à l'époque où ces médicaments n'existaient pas.
cette réponse m’aide beaucoup merci à vous.
Oui le traitement est éliminé du corps en cas de suspension de celui ci mais il peux a long terme créer des cancers et autres tout de même.
Mais vous disiez que celui ci est détruit par l’estomac du bébé qui l’ingère c’est bien cela ? Donc s’il en ingère cela ne va pas « au delà de l’estomac »
 

Pauline C

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Non, les dernières analyses les plus récentes (sur 25 ans de recul) ne montrent pas de sur-risques de cancer significatif avec ces médicaments. Il s'agit d'une crainte ancienne, qu'on avait au début de leur utilisation, dans les années 2000-2010, lié au mode d'action des molécules. On commence même à les prescrire à des patients qui ont des cancers. En revanche, une polyarthrite non traitée est associée à un sur-risque de maladies malignes à long terme.
 

Leslie o

Montée de lait
D’accord merci de toutes ses informations,
bon et bien tout pousse à reprendre sans tarder alors si je veux pas prendre de risque à long terme pour moi
 
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