Le Code international s'applique à n'importe quel produit qui est commercialisé ou présenté comme pouvant remplacer le lait maternel. Clairement, les préparations pour nourrissons, qui sont commercialisées pour être utilisées dès la naissance, sont de tels produits. D'autres produits peuvent également être des substituts du lait maternel.
La politique de l'OMS reflète sa recommandation d'allaitement maternel exclusif durant environ les six premiers mois, avec poursuite de l'allaitement au-delà.
Dès lors, les laits de suite, les aliments de complément, y compris les biberons d'eau, les jus, les thés, les solutions de glucose, les céréales et autres aliments, tombent dans le registre du Code s'ils sont commercialisés comme pouvant remplacer une partie de l'alimentation de l'enfant qui serait mieux assurée par le lait maternel. Les compagnies sont en désaccord avec cette interprétation, et tentent de limiter le champ d'application aux préparations pour nourrissons seules.
L'AMS a également reconnu que les aliments de complément étaient souvent commercialisés d'une façon qui compromet l'allaitement maternel, même quand ils ne sont pas commercialisés comme substituts du lait maternel.