Elleetmoi
Période de pointe
J'ai lu quelques messages du post "pour se défouler un peu", et ça m'a fait réfléchir. Nous sommes toutes confrontées à des problèmes similaires : nous voulons répondre à tous les besoins de nos petits, tout en tenant une maison et en maintenant un semblant de vie sociale. Nos ménages et autres lessives sont rarement faits en temps et en heure, si nous travaillons nous devons lutter pour trouver une nounou ou une crèche en priant qu'elle ne soit pas diamétralement opposée à nos principes...
Nous sommes souvent épuisées, et notre vie de couple peut s'en ressentir.
Du coup, je pense qu'un maternage optimal se déroule dans le cadre d'une vie en communauté. Imaginez un instant que votre sœur, votre mère, votre cousine, votre meilleure amie ou quiconque en qui vous avez une totale confiance, une même vision des choses, vive juste à côté de chez vous. Elle passerait vous donner un coup de main pour lancer les lessives, et vous pourriez lui confier Bibou quelques heures quand le besoin s'en fait sentir. Elle vous aiderait à le distraire dans les moments pénibles, quand il souffre d'une maladie et que vous commencez à craquer nerveusement face aux pleurs. Elle vous apporterait un bon plat quand vous êtes vous-mêmes malade. Et, bien sûr, vous lui rendriez la pareille quand elle en aurait à son tour besoin.
Pour materner nos bébés, la majorité d'entre nous est en vase clos, avec un foyer ou un travail à gérer, à devoir assurer sur tous les plans, et ne compter que sur soi-même ou sur un conjoint lui-même fatigué.
Au final, nous tentons de donner le meilleur à nos bébés au prix d'un épuisement physique, et parfois mental. Et nous venons chercher du soutien sur Internet, auprès d'inconnues qui habitent à des centaines de kilomètres (et c'est déjà beaucoup d'avoir ça). Alors que, du moins il me semble, les choses pourraient se passer autrement, de manière plus harmonieuse, moins éprouvante. Pour un bébé épanoui... et une maman qui l'est également, qui n'est pas tout le temps stressée et fatiguée car tout repose sur elle.
Quand j'étais enceinte, une amie d'origine sénégalaise m'a dit : "Moi, je n'ai pas cuisiné un seul plat de toute ma grossesse ; les autres dames de l'immeuble (elle vivait dans un HLM avec beaucoup de personnes immigrées) se relayaient pour me faire passer des repas".
ça m'avait laissé rêveuse...
Nous sommes souvent épuisées, et notre vie de couple peut s'en ressentir.
Du coup, je pense qu'un maternage optimal se déroule dans le cadre d'une vie en communauté. Imaginez un instant que votre sœur, votre mère, votre cousine, votre meilleure amie ou quiconque en qui vous avez une totale confiance, une même vision des choses, vive juste à côté de chez vous. Elle passerait vous donner un coup de main pour lancer les lessives, et vous pourriez lui confier Bibou quelques heures quand le besoin s'en fait sentir. Elle vous aiderait à le distraire dans les moments pénibles, quand il souffre d'une maladie et que vous commencez à craquer nerveusement face aux pleurs. Elle vous apporterait un bon plat quand vous êtes vous-mêmes malade. Et, bien sûr, vous lui rendriez la pareille quand elle en aurait à son tour besoin.
Pour materner nos bébés, la majorité d'entre nous est en vase clos, avec un foyer ou un travail à gérer, à devoir assurer sur tous les plans, et ne compter que sur soi-même ou sur un conjoint lui-même fatigué.
Au final, nous tentons de donner le meilleur à nos bébés au prix d'un épuisement physique, et parfois mental. Et nous venons chercher du soutien sur Internet, auprès d'inconnues qui habitent à des centaines de kilomètres (et c'est déjà beaucoup d'avoir ça). Alors que, du moins il me semble, les choses pourraient se passer autrement, de manière plus harmonieuse, moins éprouvante. Pour un bébé épanoui... et une maman qui l'est également, qui n'est pas tout le temps stressée et fatiguée car tout repose sur elle.
Quand j'étais enceinte, une amie d'origine sénégalaise m'a dit : "Moi, je n'ai pas cuisiné un seul plat de toute ma grossesse ; les autres dames de l'immeuble (elle vivait dans un HLM avec beaucoup de personnes immigrées) se relayaient pour me faire passer des repas".
ça m'avait laissé rêveuse...