mspoetheart
Colostrum
Bonjour les mamans,
Voilà je poste un message car j’aurais besoin de paroles réconfortantes...
J’ai raté mon allaitement et j’ai beaucoup de mal à l’accepter, la culpabilité me ronge.
Voilà, j’ai rêvé de cet allaitement pendant 9 mois. Je me suis bien préparée, j’ai lu des dizaines d’articles, regardé des dizaines de vidéo, lu le livre du Dr Thirion, et rencontré’ une consultante IBCLC en anté natal pour être sure de mettre toutes les chances de mon côté.
J’ai accouché le 1er juillet de mon premier bébé. L’accouchement a été extrêmement rapide, mon fils est né’ deux heures après la première contraction. J’ai vraiment souffert, la rapidité‘ et la douleur lors de la dilatation m’ont un peu choqué, bref. Mais finalement j’attrape mon fils sous les aisselles et je le pose sur moi. Quelques minutes plus tard, on commence la tétée d’accueil, celle qui devait marquer le début de notre aventure lactée. Or mon fils n’a pas réussi à téter, et pendant tout le séjour à la maternité’ ça a été pareil.
Les SF venaient m’aider pour chaque mise au sein, ça prenait un temps infini, mon fils hurlait au sein, c’etait Très difficile. Résultat j’ai eu une montée de lait tardive, des grosses crevasses et mon fils avait perdu trop de poids. On est sorti à J5, il avait repris du poids.
Finalement en rentrant à la maison, ça a été l’horreur. Mon fils hurlait pendant 30-45 minutes lors des mises au sein car il n’arrivait pas au téter. Avec le papa, on a donné un bib de LA une nuit car on craquait de le voir comme ça. J’avais tiré’ mon lait pour pas faire baisser ma lactation.
Les choses ne se sont pas vraiment améliorées avec le temps. Durant son premier mois de vie, il a demandé à téter toutes les 10-15-20-30 minutes 1h maximum. Nuit et jour. Souvent en hurlant. Du coup j’ai eu de très grosses douleurs aux seins, je ne pouvais même pas laisser couler l’eau de la douche dessus (et une candidose vient de m’être diagnostiquée), je redoutais chaque tétée, j’étais très stressée... On a rencontré’ ostéopathe, consultante IBCLC, ORL (fréno de lèvre supérieure et frein de langue). Je n’ai vu quasi aucune amélioration, ni à mes douleurs ni sur le rythme de ses tétées, malgré tous les conseils et manipulation.
Mon fils a bien pris du poids pendant son premier mois de vie, mais moi j’ai été vraiment extrêmement fatiguée physiquement et moralement de ne voir aucune amélioration et de le voir hurler à longueur de journée.
Du coup en début de semaine, épuisée, et écumant pas mal de disputes avec mon conjoint à causes de l’allaitement, j’ai décidé’ d’arrêter l’allaitement. Je tire mon lait et je lui donne des compléments de LA car pas assez de lait.
Mais maintenant je culpabilise énormément, je sais que je ne vais pas pouvoir tirer mon lait encore’ longtemps, car je n’arrive pas à le faire’ aussi souvent que je devrais.
Je m’en veux tellement de pas pouvoir lui apporter le meilleur, de pas pouvoir tisser avec lui cette relation unique que permet l’allaitement.
J’en pleure depuis plusieurs jours, je me trouve faible par rapports aux autres mamans qui ont persisté.
Je pense pas me sentir la force de retenter l’allaitement au sein, et relancer ma lactation. Je m’en veux terriblement.
Mon conjoint et mon entourage essayent de me déculpabiliser mais je pense qu’ils sont comprennent pas la souffrance et la culpabilité qui me rongent en ce moment.
Je n’arrive pas à accepter l'échec, moi qui me voyait l’allaiter tendrement pendant plusieurs mois...
Voilà je poste un message car j’aurais besoin de paroles réconfortantes...
J’ai raté mon allaitement et j’ai beaucoup de mal à l’accepter, la culpabilité me ronge.
Voilà, j’ai rêvé de cet allaitement pendant 9 mois. Je me suis bien préparée, j’ai lu des dizaines d’articles, regardé des dizaines de vidéo, lu le livre du Dr Thirion, et rencontré’ une consultante IBCLC en anté natal pour être sure de mettre toutes les chances de mon côté.
J’ai accouché le 1er juillet de mon premier bébé. L’accouchement a été extrêmement rapide, mon fils est né’ deux heures après la première contraction. J’ai vraiment souffert, la rapidité‘ et la douleur lors de la dilatation m’ont un peu choqué, bref. Mais finalement j’attrape mon fils sous les aisselles et je le pose sur moi. Quelques minutes plus tard, on commence la tétée d’accueil, celle qui devait marquer le début de notre aventure lactée. Or mon fils n’a pas réussi à téter, et pendant tout le séjour à la maternité’ ça a été pareil.
Les SF venaient m’aider pour chaque mise au sein, ça prenait un temps infini, mon fils hurlait au sein, c’etait Très difficile. Résultat j’ai eu une montée de lait tardive, des grosses crevasses et mon fils avait perdu trop de poids. On est sorti à J5, il avait repris du poids.
Finalement en rentrant à la maison, ça a été l’horreur. Mon fils hurlait pendant 30-45 minutes lors des mises au sein car il n’arrivait pas au téter. Avec le papa, on a donné un bib de LA une nuit car on craquait de le voir comme ça. J’avais tiré’ mon lait pour pas faire baisser ma lactation.
Les choses ne se sont pas vraiment améliorées avec le temps. Durant son premier mois de vie, il a demandé à téter toutes les 10-15-20-30 minutes 1h maximum. Nuit et jour. Souvent en hurlant. Du coup j’ai eu de très grosses douleurs aux seins, je ne pouvais même pas laisser couler l’eau de la douche dessus (et une candidose vient de m’être diagnostiquée), je redoutais chaque tétée, j’étais très stressée... On a rencontré’ ostéopathe, consultante IBCLC, ORL (fréno de lèvre supérieure et frein de langue). Je n’ai vu quasi aucune amélioration, ni à mes douleurs ni sur le rythme de ses tétées, malgré tous les conseils et manipulation.
Mon fils a bien pris du poids pendant son premier mois de vie, mais moi j’ai été vraiment extrêmement fatiguée physiquement et moralement de ne voir aucune amélioration et de le voir hurler à longueur de journée.
Du coup en début de semaine, épuisée, et écumant pas mal de disputes avec mon conjoint à causes de l’allaitement, j’ai décidé’ d’arrêter l’allaitement. Je tire mon lait et je lui donne des compléments de LA car pas assez de lait.
Mais maintenant je culpabilise énormément, je sais que je ne vais pas pouvoir tirer mon lait encore’ longtemps, car je n’arrive pas à le faire’ aussi souvent que je devrais.
Je m’en veux tellement de pas pouvoir lui apporter le meilleur, de pas pouvoir tisser avec lui cette relation unique que permet l’allaitement.
J’en pleure depuis plusieurs jours, je me trouve faible par rapports aux autres mamans qui ont persisté.
Je pense pas me sentir la force de retenter l’allaitement au sein, et relancer ma lactation. Je m’en veux terriblement.
Mon conjoint et mon entourage essayent de me déculpabiliser mais je pense qu’ils sont comprennent pas la souffrance et la culpabilité qui me rongent en ce moment.
Je n’arrive pas à accepter l'échec, moi qui me voyait l’allaiter tendrement pendant plusieurs mois...