prunelline
Colostrum
Bonjour à toutes,
Je lis les message sur ce forum depuis deux-trois jours, je me décide enfin à écrire à mon tour, car, si je me suis retrouvée un peu dans certaines situations, j'ai tout de même envie d'avoir à mon tour des conseils...
Je suis toute jeune maman depuis un peu plus d'une semaine d'un adorable petit garçon. L'accouchement s'est très bien passé, et, si les débuts de l'allaitement ont été assez difficiles (mauvais contact avec la personne chargée de m'aider pour l'allaitement à la maternité, et quelques difficultés "techniques" désormais surmontées), les choses sont maintenant bien en place, mon petit prend bien le sein, et la pesée à la PMI il y a deux jours montre qu'il a bien pris du poids depuis sa sortie.
Bref, tout va bien.
Sauf que...
Je me sens totalement prisonnière de l'allaitement.
J'aime avoir mon petit contre moi, le nourrir, voir ses petites mimiques à la fin de la tétées, le sentir s'endormir sur moi, mais, en même temps, je suis extrêmement stressée par la responsabilité qui m'incombe, et, comme il est totalement dépendant de moi, je me sens assaillie par un sentiment de responsabilité qui me rend vraiment mal, m'angoisse et me paralyse presque à certains moments. J'ai l'impression que, si je passais au biberon, je me sentirai moins responsable, moins indispensable, je pourrais enfin un peu sortir pour faire des courses, ou m'aérer, et je connaîtrais légèrement à l'avance le temps dont je dispose avant le prochain repas. Là, je me sens vraiment emprisonnée, totalement dépendante des besoins de mon enfant, et pouvoir de temps en temps me dégager un peu, et que le papa puisse aussi donner le biberon, me ferait, me semble-t'il le plus grand bien.
Evidemment, ce genre de pensée me fait culpabiliser, je me dis que je suis égoïste, égocentrique, que peut-être je n'étais pas prête à être maman, que je devrais tout donner à mon enfant sans arrière pensée, que j'ai idéalisé la maternité et que le seul problème est juste que je ne suis peut-être pas faite pour être maman...
J'ajoute que je suis quelqu'un d'assez actif, que j'ai horreur de rester sans rien faire trop longtemps, et que, depuis mon retour de la maternité, j'ai passé mon temps à donner le sein et essayer de dormir un peu pour me requinquer : bref, j'ai l'impression de ne plus rien pouvoir faire, et ça me met vraiment dans un sale état (je sais qu'il en aurait été un peu de même si je n'allaitais pas, mais je pourrais au moins sortir faire les courses pendant que mon conjoint s'occupe du petit... Là, on est samedi matin, tous les deux dorment, je rêve de sortir mais je n'ose pas...).
Je suis passée par des phases tellement difficiles cette semaine que j'en suis à réfléchir avec mon conjoint pour arrêter l'allaitement progressivement.
Je sais bien qu'en postant ici, j'aurais forcément des réponses me poussant à continuer, ce qui doit vouloir dire qu'inconsciemment, j'aimerai tout de même un peu m'accrocher...
Bref, je suis un peu perdue, je crois que j'ai besoin que vous me disiez que cette situation ne va pas durer, que les tétées vont forcément finir par s'espacer, enfin, bref, que vous me donniez un peu de courage en m'expliquant comment continuer à être une femme autonome à part entière tout en allaitant (car je crois que c'est bien là la clef de mon problème).
Merci d'avance de m'avoir lue...
Je lis les message sur ce forum depuis deux-trois jours, je me décide enfin à écrire à mon tour, car, si je me suis retrouvée un peu dans certaines situations, j'ai tout de même envie d'avoir à mon tour des conseils...
Je suis toute jeune maman depuis un peu plus d'une semaine d'un adorable petit garçon. L'accouchement s'est très bien passé, et, si les débuts de l'allaitement ont été assez difficiles (mauvais contact avec la personne chargée de m'aider pour l'allaitement à la maternité, et quelques difficultés "techniques" désormais surmontées), les choses sont maintenant bien en place, mon petit prend bien le sein, et la pesée à la PMI il y a deux jours montre qu'il a bien pris du poids depuis sa sortie.
Bref, tout va bien.
Sauf que...
Je me sens totalement prisonnière de l'allaitement.
J'aime avoir mon petit contre moi, le nourrir, voir ses petites mimiques à la fin de la tétées, le sentir s'endormir sur moi, mais, en même temps, je suis extrêmement stressée par la responsabilité qui m'incombe, et, comme il est totalement dépendant de moi, je me sens assaillie par un sentiment de responsabilité qui me rend vraiment mal, m'angoisse et me paralyse presque à certains moments. J'ai l'impression que, si je passais au biberon, je me sentirai moins responsable, moins indispensable, je pourrais enfin un peu sortir pour faire des courses, ou m'aérer, et je connaîtrais légèrement à l'avance le temps dont je dispose avant le prochain repas. Là, je me sens vraiment emprisonnée, totalement dépendante des besoins de mon enfant, et pouvoir de temps en temps me dégager un peu, et que le papa puisse aussi donner le biberon, me ferait, me semble-t'il le plus grand bien.
Evidemment, ce genre de pensée me fait culpabiliser, je me dis que je suis égoïste, égocentrique, que peut-être je n'étais pas prête à être maman, que je devrais tout donner à mon enfant sans arrière pensée, que j'ai idéalisé la maternité et que le seul problème est juste que je ne suis peut-être pas faite pour être maman...
J'ajoute que je suis quelqu'un d'assez actif, que j'ai horreur de rester sans rien faire trop longtemps, et que, depuis mon retour de la maternité, j'ai passé mon temps à donner le sein et essayer de dormir un peu pour me requinquer : bref, j'ai l'impression de ne plus rien pouvoir faire, et ça me met vraiment dans un sale état (je sais qu'il en aurait été un peu de même si je n'allaitais pas, mais je pourrais au moins sortir faire les courses pendant que mon conjoint s'occupe du petit... Là, on est samedi matin, tous les deux dorment, je rêve de sortir mais je n'ose pas...).
Je suis passée par des phases tellement difficiles cette semaine que j'en suis à réfléchir avec mon conjoint pour arrêter l'allaitement progressivement.
Je sais bien qu'en postant ici, j'aurais forcément des réponses me poussant à continuer, ce qui doit vouloir dire qu'inconsciemment, j'aimerai tout de même un peu m'accrocher...
Bref, je suis un peu perdue, je crois que j'ai besoin que vous me disiez que cette situation ne va pas durer, que les tétées vont forcément finir par s'espacer, enfin, bref, que vous me donniez un peu de courage en m'expliquant comment continuer à être une femme autonome à part entière tout en allaitant (car je crois que c'est bien là la clef de mon problème).
Merci d'avance de m'avoir lue...