Bonjour,
Je viens sur ce forum principalement pour avoir un soutien moral que j'ai du mal à avoir avec ma famille et mes amis (sauf mon mari qui sait et comprend ce que je veux et qui me soutien totalement à travers mes difficultés dans l'allaitement).
Voilà un peu plus de 4 mois que je tire-allaite (mon objectif est d'atteindre les 6 mois).
Mon début d'allaitement au sein n'a pas marché à l'hôpital : mon fils était épuisé après mon travail de 18h (dont 3h de poussée, je vie en Angleterre et ils laissent l'accouchement se dérouler le plus naturellement possible) et en plus, la sage femme m'a fait attendre plus de 2h avant d'allaiter (le médecin n'était pas content quand il a appris ça). Donc, il prenait mon téton et s'endormait dessus. Le lendemain, une aide soignante l'a forcé sur mon sein pendant 1h et il hurlait en se débattant et en me repoussant. J'ai laissé faire naïvement, croyant qu'elle savait ce qu'elle faisait pour arriver à nourrir mon bébé
. Puis, il a commencé à me mordre les tétons et là, j'ai vraiment cru que j'étais une mauvaise mère à cause de commentaires comme :"non, mais c'est des gencives, ça fait pas mal" ou "si tu n'es pas capable de supporter cette douleur, arrête d'allaiter"...
Une fois à la maison, mon fils m'a mordue et ça m'a fait hurlée et j'ai pleuré de douleur. Donc j'ai décidé de laisser une pause à mes tétons et de tirer mon lait. Tout c'est bien passé pour les quantités tirées et mes douleurs sont parties en 1 semaine.
J'ai donc décidé d'essayer de le remettre au sein en allant dans un groupe de soutien. Malheureusement, il repoussait mon sein en pleurant et ça m'a déprimée au point de vouloir stopper aussi le tire allaitement alors j'ai arrêté d'essayer la mise au sein et me suis focalisée sur le tirage. C'était une décision difficile aussi à prendre car vécu comme un échec et suite à ce choix mon groupe de soutien à juste arrêté de me parler...
Bref, on a appris 1mois et demi plus tard que notre petit bout est allergique aux protéines de lait de vache et qu'il avait des reflux à cause de ça. On a mis en place mon régime que mon mari suit aussi pour me soutenir. Depuis, notre fils va beaucoup mieux mais a
toujours des reflux donc il cumule les 2 et j'ai fait une croix définitive sur la mise au sein car avec le gaviscon à donner, ce serait trop compliqué pour moi d'essayer.
Pas de chance, apparemment, j'ai une "prédisposition" pour faire des mastites (1 pendant la grossesse +4 pendant l'allaitement dont 2 avec antibio et 2 avec une baisse de lactation) et là, le médecin qui me dit que j'aurai beaucoup moins de problèmes en le mettant au sein.
Les fois où j'ai parlé de mon expérience j'ai surtout eu le droit à "tu te prends trop la tête, arrête", "tu as les inconvénients des deux types d'allaitement", "mais pourquoi tu continues alors que tu dois suivre un régime" ou bien lorsque je dis que son dernier biberon est souvent de la formule comme il boit une quantité variable entre 20 et 120ml et que je ne veux pas risquer de vider 100ml de mon lait dans l'évier, j'ai le droit à "ah bon, il n'est pas allaité exclusivement".
Alors je n'en parle plus qu'à mon mari et quand j'accuse le coup, on épluche ensemble les articles qui parlent des bienfaits du lait maternel. Heureusement qu'il est toujours là pour moi et qu'il me comprend. Mais j'aimerais pouvoir en parler à plus de personnes sans qu'on me dise d' abandonner mon allaitement.
Certaines semaines, j'éprouve une grande fierté
, d'autres, j'ai l'impression que mon allaitement est un échec (perte du lien créé au sein et de cette sensation de plénitude les 2-3 fois où il avait pris le sein).
Je tire 1L en 6 fois par jour et met 1 dose de 140ml au congel par jour et je tire n'importe où, transport, parc, café. Pas toujours simple niveau logistique de partir sur la journée mai on s'organise
Je m'accroche, avez vous des conseils pour garder le moral ? Je veux vraiment tenir le coup jusqu'à 6mois
Je viens sur ce forum principalement pour avoir un soutien moral que j'ai du mal à avoir avec ma famille et mes amis (sauf mon mari qui sait et comprend ce que je veux et qui me soutien totalement à travers mes difficultés dans l'allaitement).
Voilà un peu plus de 4 mois que je tire-allaite (mon objectif est d'atteindre les 6 mois).
Mon début d'allaitement au sein n'a pas marché à l'hôpital : mon fils était épuisé après mon travail de 18h (dont 3h de poussée, je vie en Angleterre et ils laissent l'accouchement se dérouler le plus naturellement possible) et en plus, la sage femme m'a fait attendre plus de 2h avant d'allaiter (le médecin n'était pas content quand il a appris ça). Donc, il prenait mon téton et s'endormait dessus. Le lendemain, une aide soignante l'a forcé sur mon sein pendant 1h et il hurlait en se débattant et en me repoussant. J'ai laissé faire naïvement, croyant qu'elle savait ce qu'elle faisait pour arriver à nourrir mon bébé
. Puis, il a commencé à me mordre les tétons et là, j'ai vraiment cru que j'étais une mauvaise mère à cause de commentaires comme :"non, mais c'est des gencives, ça fait pas mal" ou "si tu n'es pas capable de supporter cette douleur, arrête d'allaiter"...Une fois à la maison, mon fils m'a mordue et ça m'a fait hurlée et j'ai pleuré de douleur. Donc j'ai décidé de laisser une pause à mes tétons et de tirer mon lait. Tout c'est bien passé pour les quantités tirées et mes douleurs sont parties en 1 semaine.
J'ai donc décidé d'essayer de le remettre au sein en allant dans un groupe de soutien. Malheureusement, il repoussait mon sein en pleurant et ça m'a déprimée au point de vouloir stopper aussi le tire allaitement alors j'ai arrêté d'essayer la mise au sein et me suis focalisée sur le tirage. C'était une décision difficile aussi à prendre car vécu comme un échec et suite à ce choix mon groupe de soutien à juste arrêté de me parler...
Bref, on a appris 1mois et demi plus tard que notre petit bout est allergique aux protéines de lait de vache et qu'il avait des reflux à cause de ça. On a mis en place mon régime que mon mari suit aussi pour me soutenir. Depuis, notre fils va beaucoup mieux mais a
toujours des reflux donc il cumule les 2 et j'ai fait une croix définitive sur la mise au sein car avec le gaviscon à donner, ce serait trop compliqué pour moi d'essayer.
Pas de chance, apparemment, j'ai une "prédisposition" pour faire des mastites (1 pendant la grossesse +4 pendant l'allaitement dont 2 avec antibio et 2 avec une baisse de lactation) et là, le médecin qui me dit que j'aurai beaucoup moins de problèmes en le mettant au sein
.Les fois où j'ai parlé de mon expérience j'ai surtout eu le droit à "tu te prends trop la tête, arrête", "tu as les inconvénients des deux types d'allaitement", "mais pourquoi tu continues alors que tu dois suivre un régime" ou bien lorsque je dis que son dernier biberon est souvent de la formule comme il boit une quantité variable entre 20 et 120ml et que je ne veux pas risquer de vider 100ml de mon lait dans l'évier, j'ai le droit à "ah bon, il n'est pas allaité exclusivement"
.Alors je n'en parle plus qu'à mon mari et quand j'accuse le coup, on épluche ensemble les articles qui parlent des bienfaits du lait maternel. Heureusement qu'il est toujours là pour moi et qu'il me comprend. Mais j'aimerais pouvoir en parler à plus de personnes sans qu'on me dise d' abandonner mon allaitement.
Certaines semaines, j'éprouve une grande fierté
Je tire 1L en 6 fois par jour et met 1 dose de 140ml au congel par jour et je tire n'importe où, transport, parc, café. Pas toujours simple niveau logistique de partir sur la journée mai on s'organise
Je m'accroche, avez vous des conseils pour garder le moral ? Je veux vraiment tenir le coup jusqu'à 6mois
éviction complète du lait et en 3 jours, il faisait des nuit de 5-6h à 2mois. On a dû insister pour avoir de la formule au cas où. On ne sait jamais, que je mange quelque chose qui ne va pas ou que ma production s'arrête. Comme ça, on a pu l'habituer doucement à cette formule et au bout de 3 semaines, il l'a acceptée. Ça relâche la pression de mon côté !
