biscotte48
Montée de lait
Bonjour à toutes,
Je viens vous raconter ma tentative de FIV qui, je vous le dis tout de suite, s'est soldée par un échec. J'avais déjà écrit il y a qqs mois avant de commencer le protocole car je suis maman d'un petit garçon de 22 mois que j'allaite encore et j'avais plein de questionnements quant à la compatibilité des traitements avec l'allaitement. Plusieurs d'entre vous m'avaient bien renseignée, donné des infos, des pistes pour trouver la compatibilité, et j'ai même échangé avec 2 femmes qui ont suivi un traitement PMA avec succès tout en continuant à allaiter leur premier enfant. Une des 2 a fait une FIV.
J'ai finalement aussi décidé de continuer l'allaitement pendant tout le protocole. Par rapport à mes peurs du passage des substances dans le lait, à priori il n'y a eu aucun problème. Tous les documents que j'ai pu consulter étaient plutôt rassurants et mon petit n'a eu aucun souci en tout cas que j'ai pu remarquer jusqu'icibg. Quant aux prédictions de baisse de lactation (ma gynéco m'a même dit que je n'aurai plus de lait), aucun problème non plus. Mon petit gars a tété plutôt abondamment pendant toute cette période et ne s'est jamais plaint !
Le point d'interrogation qui restait quand même un peu pour moi était de savoir si le fait d'allaiter risquait de diminuer les chances de succès. C'est quelque chose que j'avais déjà entendu sans en avoir vraiment la preuve. Plutôt la preuve du contraire avec ces deux femmes qui ont réussi à être enceintes tout en continuant à allaiter. Ma gynéco (en dehors de l'histoire de baisse de lactation) m'a dit que cela ne posait aucun problème, mais est-elle vraiment renseignée sur la question ? D'autre part, elle ne savait pas à quelle fréquence tétait mon garçon. Une documentation de la Leche League précise : "qu'il n'existe aucune étude de l'impact de l'allaitement sur le succès de la PMA (...), que la femme doit se considérer comme à nouveau fertile lorsqu'elle a eu son retour de couches, le taux basal de prolactine étant alors revenu au taux antérieur à la grossesse." Mais elle précise aussi : "Cependant, une fréquence quotidienne élevée de tétées peut suffisamment perturber le cycle hormonal pour rendre une grossesse impossible pendant des mois, même après le retour de couches" Or, "une fréquence quotidienne élevée de tétées", je crois qu'on peut considérer que c'est ce qui s'est passé pour moi. Ayant décidé de continuer à allaiter, je n'ai même pas réussi à limiter les tétées car il se trouve qu'en particulier à ce moment-là, mon petit a été très demandeur...
Bon, je ne sais pas du tout si cela a un rapport de cause à effet, mais la stimulation ovarienne a mal fonctionné et à la ponction, ils n'ont réussi à obtenir que 6 ovocytes, ce qui est peu. Sur ces 6, un seul a donné un embryon qui était très joli selon le labo. Il s'est accroché ; j'ai eu un début de grossesse. Mais hier, à à peu près un mois, j'ai fait une première échographie de contrôle et il s'avère que l'embryon a stoppé son développement. Donc, fausse-couche en vue. Mon fils est né après une FIV et après 3 tentatives infructueuses, donc j'ai déjà un profil compliqué, mais il faut reconnaître que la stimulation n'a jamais aussi mal marché que cette fois-là...
Voilà, je n'en tire pas de conséquence, plutôt encore plus de questionnements. Je vais recommencer une tentative bien sûr, mais du coup, je me demande à nouveau comment faire avec l'allaitement. Mon gars est vraiment accro au sein et envisager un sevrage est vraiment douloureux pour moi. Il y a quelques mois (il avait 16-17 mois), j'ai essayé de commencer à diminuer les tétées. C'a été l'enfer. J'ai vraiment eu la sensation que stopper tout devrait être plus facile au final que refuser chaque fois qu'il demandait, même en essayant de proposer autre chose ou en lui disant que je lui donnerai plus tard dans la journée... De plus, les dents le travaillent fort et souvent (il lui reste encore 4 molaires à sortir) et j'ai vraiment l'impression que dans ces moments-là les tétées sont très importantes et apaisantes pour lui. Donc, gros dilemme !!
Bon, j'ai un peu de temps devant moi. Il faut laisser le corps se reposer avant de recommencer la grosse artillerie. Mais je ne sais pas comment envisager l'avenir.
N'hésitez pas à me donner vos avis, impressions, conseils... Merci d'avance.
Je viens vous raconter ma tentative de FIV qui, je vous le dis tout de suite, s'est soldée par un échec. J'avais déjà écrit il y a qqs mois avant de commencer le protocole car je suis maman d'un petit garçon de 22 mois que j'allaite encore et j'avais plein de questionnements quant à la compatibilité des traitements avec l'allaitement. Plusieurs d'entre vous m'avaient bien renseignée, donné des infos, des pistes pour trouver la compatibilité, et j'ai même échangé avec 2 femmes qui ont suivi un traitement PMA avec succès tout en continuant à allaiter leur premier enfant. Une des 2 a fait une FIV.
J'ai finalement aussi décidé de continuer l'allaitement pendant tout le protocole. Par rapport à mes peurs du passage des substances dans le lait, à priori il n'y a eu aucun problème. Tous les documents que j'ai pu consulter étaient plutôt rassurants et mon petit n'a eu aucun souci en tout cas que j'ai pu remarquer jusqu'icibg. Quant aux prédictions de baisse de lactation (ma gynéco m'a même dit que je n'aurai plus de lait), aucun problème non plus. Mon petit gars a tété plutôt abondamment pendant toute cette période et ne s'est jamais plaint !
Le point d'interrogation qui restait quand même un peu pour moi était de savoir si le fait d'allaiter risquait de diminuer les chances de succès. C'est quelque chose que j'avais déjà entendu sans en avoir vraiment la preuve. Plutôt la preuve du contraire avec ces deux femmes qui ont réussi à être enceintes tout en continuant à allaiter. Ma gynéco (en dehors de l'histoire de baisse de lactation) m'a dit que cela ne posait aucun problème, mais est-elle vraiment renseignée sur la question ? D'autre part, elle ne savait pas à quelle fréquence tétait mon garçon. Une documentation de la Leche League précise : "qu'il n'existe aucune étude de l'impact de l'allaitement sur le succès de la PMA (...), que la femme doit se considérer comme à nouveau fertile lorsqu'elle a eu son retour de couches, le taux basal de prolactine étant alors revenu au taux antérieur à la grossesse." Mais elle précise aussi : "Cependant, une fréquence quotidienne élevée de tétées peut suffisamment perturber le cycle hormonal pour rendre une grossesse impossible pendant des mois, même après le retour de couches" Or, "une fréquence quotidienne élevée de tétées", je crois qu'on peut considérer que c'est ce qui s'est passé pour moi. Ayant décidé de continuer à allaiter, je n'ai même pas réussi à limiter les tétées car il se trouve qu'en particulier à ce moment-là, mon petit a été très demandeur...
Bon, je ne sais pas du tout si cela a un rapport de cause à effet, mais la stimulation ovarienne a mal fonctionné et à la ponction, ils n'ont réussi à obtenir que 6 ovocytes, ce qui est peu. Sur ces 6, un seul a donné un embryon qui était très joli selon le labo. Il s'est accroché ; j'ai eu un début de grossesse. Mais hier, à à peu près un mois, j'ai fait une première échographie de contrôle et il s'avère que l'embryon a stoppé son développement. Donc, fausse-couche en vue. Mon fils est né après une FIV et après 3 tentatives infructueuses, donc j'ai déjà un profil compliqué, mais il faut reconnaître que la stimulation n'a jamais aussi mal marché que cette fois-là...
Voilà, je n'en tire pas de conséquence, plutôt encore plus de questionnements. Je vais recommencer une tentative bien sûr, mais du coup, je me demande à nouveau comment faire avec l'allaitement. Mon gars est vraiment accro au sein et envisager un sevrage est vraiment douloureux pour moi. Il y a quelques mois (il avait 16-17 mois), j'ai essayé de commencer à diminuer les tétées. C'a été l'enfer. J'ai vraiment eu la sensation que stopper tout devrait être plus facile au final que refuser chaque fois qu'il demandait, même en essayant de proposer autre chose ou en lui disant que je lui donnerai plus tard dans la journée... De plus, les dents le travaillent fort et souvent (il lui reste encore 4 molaires à sortir) et j'ai vraiment l'impression que dans ces moments-là les tétées sont très importantes et apaisantes pour lui. Donc, gros dilemme !!
Bon, j'ai un peu de temps devant moi. Il faut laisser le corps se reposer avant de recommencer la grosse artillerie. Mais je ne sais pas comment envisager l'avenir.
N'hésitez pas à me donner vos avis, impressions, conseils... Merci d'avance.