Bonjour, je suis maman de deux enfants une petite fille de trois ans et un petit garçon depuis un peu plus de deux mois.
Je viens raconter ici mon premier allaitement, celui de ma fille qui s'est terminé quand je suis tombée enceinte de mon deuxième à savoir vers ses deux ans et demi.
Ma petite puce est née avec 10 jours d'avance, petit poids 2,840 kg petit gabarit. Je me souviens encore de la réflexion d'une dame dans la salle de naissance la voyant téter vigoureusement : "Vous n'aurez pas de mal à allaiter vous!". Si elle avait su...
Les débuts à la maternité se sont assez bien déroulés mis à part les crevasses très douloureuse qui se sont tassées dans la semaine. La puce a reprit du poids dès le troisième jour! Elle qui dormait si bien les deux premiers jours, le troisième elle réclamait tout le temps, pleurait sans arrêt et dormait très peu et rentrées à la maison ce fut la même chose. Tétées agitée, ou alors à peine au sein elle s'endormait et se réveillait dès que je voulais la poser. Les changes et le bain étaient accompagnés systématiquement de hurlements suraigus... De quoi déstabiliser.
J'avais beaucoup de conseils contradictoires, du genre attendre au moins deux heures entre les tétées, mouais... Ce qu'on a pu faire comme tour de table et de chambre en la berçant! Ou alors la laisser pleurer, bof... Pas mieux. Tu n'as pas assez de lait, il faut compléter, toutes ses remarques me hérissaient, je ne voulais pas abandonner mon allaitement.
Sa courbe de poids a sérieusement ralenti alors évidemment le médecin que je suis allée voir m'avait conseillé de tirer mon lait pour lui donner au biberon et de la peser avant et après les tétées. La pesée était devenue une obsession, ça plus le manque de sommeil c'était très dur. J'avais beaucoup de pressions de mon entourage pour lui donner du lait artificiel mais je ne pouvais pas pas m'y résoudre. Déjà donner le biberon avec mon lait me fendait le coeur.
J'avais fait des recherches sur le net avec les symptômes de ma fille et j'étais tombée sur une description du RGO, même si j'y ai reconnu ma situation je n'ai jamais osé en parler avec les soignants que j'ai pu consulter. Un manque de confiance en moi que la situation à ce moment a fortement accru.
J'ai été conseillée par téléphone par une connaissance qui était animatrice LLL, elle m'a bien rassurée car malgré ses pleurs et sont faible poids ma puce devait avoir tout de même le minimum car elle avait pris quasiment 10 cm en deux mois et était très tonique et non tout le temps endormie.
Finalement a cours d'arguments le médecin que je voyais a soupçonné un frein de langue et on est allés voir un pédiatre pour qu'il vérifie. Arrivé là-bas point de frein mais il a mis en doute la bonne conduite de l'allaitement. C'est là, vers ses deux mois, que je suis allée à une réunion LLL la plus proche de chez moi et là je dois dire que ça a été comme une bouffée d'oxygène. Je me suis rendue compte que ma petite avait certainement fait une confusion sein/tétine (je lui avait collé une sucette dès le troisième jours) qui a entrainé un baisse de lactation. J'ai déjà pu grâce aux pistes qu'on m'a proposées redresser sa courbe de poids et améliorer un peu mon rapport à l'allaitement. Le peau à peau, la super alternance, l'allaitement à la demande, les différentes positions (nan, parce que allaiter uniquement assise en pleine nuit quand le bébé se réveille toutes des 2 h c'est un peu dur...), j'ai quasiment tout testé.
Par contre elle dormait toujours aussi peu et hurlait dès qu'on l'allongeait, que se soit pour dormir, pour le bain ou pour le change. Ce n'est qu'à une visite avec le pédiatre de la crèche vers ses six mois pendant laquelle elle m'a vomi dessus qu'il a émit la possibilité d'un RGO. Du coup, mise sous motilium, cela s'est doucement amélioré pour ma puce. Mais le vrai mieux s'est produit que quand elle a commencé à marcher. Il m'a fallu beaucoup de patience pour la rassurer au moment du coucher et elle se réveillait systématiquement au moins une fois la nuit et c'était très dur d'arriver à la rendormir tellement son anxiété liée à la position couchée était grande. La sieste, ce n'était même pas la peine d'espérer quelque chose de très long, non plus de ce côté...
Depuis ses deux ans ma fille dort toute la nuit sauf cas de force majeure (maladie, cauchemar, …). Et elle nous fait de belles siestes.
Avec mon deuxième, j'avais très peur de revivre le même schéma, mais il semble qu'il n'ai pas ce problème-là. Mis à par un REF avec lequel il commence à gérer maintenant du haut de ses deux mois et demi. C'est un bébé très zen et souriant, ouf!
Voilà mon expérience en matière d'allaitement, merci d'avoir lu jusqu'au bout et j'espère que cela pourra aider.
Je viens raconter ici mon premier allaitement, celui de ma fille qui s'est terminé quand je suis tombée enceinte de mon deuxième à savoir vers ses deux ans et demi.
Ma petite puce est née avec 10 jours d'avance, petit poids 2,840 kg petit gabarit. Je me souviens encore de la réflexion d'une dame dans la salle de naissance la voyant téter vigoureusement : "Vous n'aurez pas de mal à allaiter vous!". Si elle avait su...
Les débuts à la maternité se sont assez bien déroulés mis à part les crevasses très douloureuse qui se sont tassées dans la semaine. La puce a reprit du poids dès le troisième jour! Elle qui dormait si bien les deux premiers jours, le troisième elle réclamait tout le temps, pleurait sans arrêt et dormait très peu et rentrées à la maison ce fut la même chose. Tétées agitée, ou alors à peine au sein elle s'endormait et se réveillait dès que je voulais la poser. Les changes et le bain étaient accompagnés systématiquement de hurlements suraigus... De quoi déstabiliser.
J'avais beaucoup de conseils contradictoires, du genre attendre au moins deux heures entre les tétées, mouais... Ce qu'on a pu faire comme tour de table et de chambre en la berçant! Ou alors la laisser pleurer, bof... Pas mieux. Tu n'as pas assez de lait, il faut compléter, toutes ses remarques me hérissaient, je ne voulais pas abandonner mon allaitement.
Sa courbe de poids a sérieusement ralenti alors évidemment le médecin que je suis allée voir m'avait conseillé de tirer mon lait pour lui donner au biberon et de la peser avant et après les tétées. La pesée était devenue une obsession, ça plus le manque de sommeil c'était très dur. J'avais beaucoup de pressions de mon entourage pour lui donner du lait artificiel mais je ne pouvais pas pas m'y résoudre. Déjà donner le biberon avec mon lait me fendait le coeur.
J'avais fait des recherches sur le net avec les symptômes de ma fille et j'étais tombée sur une description du RGO, même si j'y ai reconnu ma situation je n'ai jamais osé en parler avec les soignants que j'ai pu consulter. Un manque de confiance en moi que la situation à ce moment a fortement accru.
J'ai été conseillée par téléphone par une connaissance qui était animatrice LLL, elle m'a bien rassurée car malgré ses pleurs et sont faible poids ma puce devait avoir tout de même le minimum car elle avait pris quasiment 10 cm en deux mois et était très tonique et non tout le temps endormie.
Finalement a cours d'arguments le médecin que je voyais a soupçonné un frein de langue et on est allés voir un pédiatre pour qu'il vérifie. Arrivé là-bas point de frein mais il a mis en doute la bonne conduite de l'allaitement. C'est là, vers ses deux mois, que je suis allée à une réunion LLL la plus proche de chez moi et là je dois dire que ça a été comme une bouffée d'oxygène. Je me suis rendue compte que ma petite avait certainement fait une confusion sein/tétine (je lui avait collé une sucette dès le troisième jours) qui a entrainé un baisse de lactation. J'ai déjà pu grâce aux pistes qu'on m'a proposées redresser sa courbe de poids et améliorer un peu mon rapport à l'allaitement. Le peau à peau, la super alternance, l'allaitement à la demande, les différentes positions (nan, parce que allaiter uniquement assise en pleine nuit quand le bébé se réveille toutes des 2 h c'est un peu dur...), j'ai quasiment tout testé.
Par contre elle dormait toujours aussi peu et hurlait dès qu'on l'allongeait, que se soit pour dormir, pour le bain ou pour le change. Ce n'est qu'à une visite avec le pédiatre de la crèche vers ses six mois pendant laquelle elle m'a vomi dessus qu'il a émit la possibilité d'un RGO. Du coup, mise sous motilium, cela s'est doucement amélioré pour ma puce. Mais le vrai mieux s'est produit que quand elle a commencé à marcher. Il m'a fallu beaucoup de patience pour la rassurer au moment du coucher et elle se réveillait systématiquement au moins une fois la nuit et c'était très dur d'arriver à la rendormir tellement son anxiété liée à la position couchée était grande. La sieste, ce n'était même pas la peine d'espérer quelque chose de très long, non plus de ce côté...
Depuis ses deux ans ma fille dort toute la nuit sauf cas de force majeure (maladie, cauchemar, …). Et elle nous fait de belles siestes.
Avec mon deuxième, j'avais très peur de revivre le même schéma, mais il semble qu'il n'ai pas ce problème-là. Mis à par un REF avec lequel il commence à gérer maintenant du haut de ses deux mois et demi. C'est un bébé très zen et souriant, ouf!
Voilà mon expérience en matière d'allaitement, merci d'avoir lu jusqu'au bout et j'espère que cela pourra aider.