Bonsoir à toutes,
voilà ma situation : Poulette a 6 mois et demi. Allaitée exclusivement un peu plus de 5 mois et depuis diversifiée. Elle tète 2 ou 3 fois exclusivement et 2 tétées de complément avec la purée à midi et la compote au goûter. Elle me semble gourmande, mange bien avec envie.
Je souhaite la sevrer. Depuis plus d'une semaine, je n'allaite plus à la tétée de 17h, mais je propose un biberon. Ceci n'est évidemment possible que si nous sommes à la maison, car avec les chaleurs qu'il fait, si nous sortons, je ne peux décemment pas priver ma fille d'hydratation. Nous sommes dans le Sud de la France. Evidemment, elle refuse le biberon (ou tout autre moyen que je propose). Elle ne prend pas le biberon, la tasse à bec, la cuillère ou le gobelet que ce soit avec mon lait ou du lait artificiel même combat.
Pourquoi cette tentative de sevrage ? Car je me fais opérer d'une thyroïdectomie totale le 1er juillet car j'ai un nodule cancérigène (= anesthésie générale, anti-inflammatoire, anti-douleurs). En théorie, je sais qu'il y a tout à fait moyen qu'on recommence l'allaitement après cette opération, que des médicaments sont compatibles etc. Sauf que je souhaite quand même sevrer.
Je me dis que quitte à devoir souffrir une fois pour un sevrage, autant que ce soit pour de bon. Car, il faudra de toute façon la sevrer mi-août où je reprendrai le travail après 10 mois d'absence. Il est impossible que je tire mon lait au travail (problèmes de conservation dans un lieu non climatisé et sans frigo) et je ne peux pas non plus faire des allers - retours à la crèche ou chez moi (45 min de route aller). Et je n'envisage pas de faire un allaitement mixte le matin, soir et le WE. Je ne le souhaite pas c'est tout, je suis prête à sevrer. Je comprends que ma fille ne le soit pas, c'est normal ... Je pense que cette opération est pour beaucoup dans ma décision, je ne la regrette pas, mais j'espère évidemment que ce soit le plus doux possible pour ma fille. Je n'ose même pas penser aux suites opératoires, car il se peut qu'on doive me ré-opérer une deuxième fois, ou que je dois faire un traitement radio-actif, ce qui serait une nouvelle fois incompatible avec l'allaitement. Je ne peux et ne veux pas infliger cela à ma fille : on prive 5 jours, on recommence, on re-prive 3 jours, on recommence, on change la façon d'allaiter, puis séparation à nouveau pour le traitement en isolement... bref, on va le faire maintenant.
Quoi qu'il en soit, en plus d'une semaine, nous n'avons pas avancé du tout. Que je sois là ou pas, que ce soit moi ou le papa qui proposons, que ce soit la tétine X ou Y, que ce soit le gobelet ou la tasse... en une semaine et demi, nous avons à peine réussi à lui faire boire 5 ml.
Je me pose donc la question suivante : comment réagir si au bout du mois, nous n'avons pas évolué ? Comment aborder un sevrage "brutal" ou "net" ?
J'entre le 1er juillet, je lui donnerai le sein avant de partir. Le papa prend le relais tout le temps de mon hospitalisation, il sera là à 100% pour elle. Je compte lui laisser un t-shirt avec mon odeur pour l'aider. Nous savons que ce sera très dur pour elle, pour lui, pour moi, mais espérons qu'elle cédera avant que je ne revienne. Je poserai demain la question au pédiatre de comment lui donner un apport lacté pour ne pas qu'elle ait de souci.
Quant à moi, j'amènerai mon tire-lait à l'hôpital. Il faut savoir que j'ai moins de lait depuis la diversification. Je sens par exemple que le matin mes seins sont moins tendus. Mais quand j'exprime à la fin de la tétée, il y a toujours un peu de lait qui sort (plus difficilement lors de la dernière tétée). Ma fille ne semble pas râler. Comment procéder pour ne pas entretenir une lactation ? N'utiliser le tire-lait que si vraiment c'est trop tendu et que je n'arrive pas à me soulager en exprimant ? Si je ne sens pas que c'est engorgé, y a t il un risque de maladie pour moi ?
Si d'autres personnes ont vécu ce genre de sevrage, ça me plairait d'échanger, de lire vos ressentis.
Je sais que je ne ferai pas l'unanimité dans mon désir de sevrer, que je devrai attendre que ma Poulette soit prête ou qu'elle se sèvre seule, que ce serait mieux si je continuais "tant que je peux"... s'il vous plaît, ne me jugez pas.
J'ai passé un moment formidable avec ma fille, mais j'arrive au bout de cette magnifique aventure et souhaite commencer une nouvelle page avec elle. Une page libérée de cancer surtout, mais une belle page où elle aura une maman épanouie et un papa donnant amoureusement le biberon à sa fille
voilà ma situation : Poulette a 6 mois et demi. Allaitée exclusivement un peu plus de 5 mois et depuis diversifiée. Elle tète 2 ou 3 fois exclusivement et 2 tétées de complément avec la purée à midi et la compote au goûter. Elle me semble gourmande, mange bien avec envie.
Je souhaite la sevrer. Depuis plus d'une semaine, je n'allaite plus à la tétée de 17h, mais je propose un biberon. Ceci n'est évidemment possible que si nous sommes à la maison, car avec les chaleurs qu'il fait, si nous sortons, je ne peux décemment pas priver ma fille d'hydratation. Nous sommes dans le Sud de la France. Evidemment, elle refuse le biberon (ou tout autre moyen que je propose). Elle ne prend pas le biberon, la tasse à bec, la cuillère ou le gobelet que ce soit avec mon lait ou du lait artificiel même combat.
Pourquoi cette tentative de sevrage ? Car je me fais opérer d'une thyroïdectomie totale le 1er juillet car j'ai un nodule cancérigène (= anesthésie générale, anti-inflammatoire, anti-douleurs). En théorie, je sais qu'il y a tout à fait moyen qu'on recommence l'allaitement après cette opération, que des médicaments sont compatibles etc. Sauf que je souhaite quand même sevrer.
Je me dis que quitte à devoir souffrir une fois pour un sevrage, autant que ce soit pour de bon. Car, il faudra de toute façon la sevrer mi-août où je reprendrai le travail après 10 mois d'absence. Il est impossible que je tire mon lait au travail (problèmes de conservation dans un lieu non climatisé et sans frigo) et je ne peux pas non plus faire des allers - retours à la crèche ou chez moi (45 min de route aller). Et je n'envisage pas de faire un allaitement mixte le matin, soir et le WE. Je ne le souhaite pas c'est tout, je suis prête à sevrer. Je comprends que ma fille ne le soit pas, c'est normal ... Je pense que cette opération est pour beaucoup dans ma décision, je ne la regrette pas, mais j'espère évidemment que ce soit le plus doux possible pour ma fille. Je n'ose même pas penser aux suites opératoires, car il se peut qu'on doive me ré-opérer une deuxième fois, ou que je dois faire un traitement radio-actif, ce qui serait une nouvelle fois incompatible avec l'allaitement. Je ne peux et ne veux pas infliger cela à ma fille : on prive 5 jours, on recommence, on re-prive 3 jours, on recommence, on change la façon d'allaiter, puis séparation à nouveau pour le traitement en isolement... bref, on va le faire maintenant.
Quoi qu'il en soit, en plus d'une semaine, nous n'avons pas avancé du tout. Que je sois là ou pas, que ce soit moi ou le papa qui proposons, que ce soit la tétine X ou Y, que ce soit le gobelet ou la tasse... en une semaine et demi, nous avons à peine réussi à lui faire boire 5 ml.
Je me pose donc la question suivante : comment réagir si au bout du mois, nous n'avons pas évolué ? Comment aborder un sevrage "brutal" ou "net" ?
J'entre le 1er juillet, je lui donnerai le sein avant de partir. Le papa prend le relais tout le temps de mon hospitalisation, il sera là à 100% pour elle. Je compte lui laisser un t-shirt avec mon odeur pour l'aider. Nous savons que ce sera très dur pour elle, pour lui, pour moi, mais espérons qu'elle cédera avant que je ne revienne. Je poserai demain la question au pédiatre de comment lui donner un apport lacté pour ne pas qu'elle ait de souci.
Quant à moi, j'amènerai mon tire-lait à l'hôpital. Il faut savoir que j'ai moins de lait depuis la diversification. Je sens par exemple que le matin mes seins sont moins tendus. Mais quand j'exprime à la fin de la tétée, il y a toujours un peu de lait qui sort (plus difficilement lors de la dernière tétée). Ma fille ne semble pas râler. Comment procéder pour ne pas entretenir une lactation ? N'utiliser le tire-lait que si vraiment c'est trop tendu et que je n'arrive pas à me soulager en exprimant ? Si je ne sens pas que c'est engorgé, y a t il un risque de maladie pour moi ?
Si d'autres personnes ont vécu ce genre de sevrage, ça me plairait d'échanger, de lire vos ressentis.
Je sais que je ne ferai pas l'unanimité dans mon désir de sevrer, que je devrai attendre que ma Poulette soit prête ou qu'elle se sèvre seule, que ce serait mieux si je continuais "tant que je peux"... s'il vous plaît, ne me jugez pas.
J'ai passé un moment formidable avec ma fille, mais j'arrive au bout de cette magnifique aventure et souhaite commencer une nouvelle page avec elle. Une page libérée de cancer surtout, mais une belle page où elle aura une maman épanouie et un papa donnant amoureusement le biberon à sa fille